Citations de Nadia Nakhlé (45)
Les oiseaux
ne se retournent pas.
Ils partent.
Exilés au cœur léger,
Âmes vagabondes,
Qui filent à travers les ombres.
Ils partent.
Naufragés du ciel,
Que le vent accompagne,
Gonflant les ailes.
Ils partent.
Avant de revenir à toi,
L'enfant qui les observe,
À la porte de leur royaume.
Ils murmurent :
Viens ! L'aube t'attend.
— Tu crois en Dieu ?
— Je crois en NOUS. Je crois en notre LIBERTÉ.
— Ça veut dire croire en Dieu ?
— Ca veut dire ESPÉRER.
— Alors je veux bien y croire...
Certains souvenirs sont comme des coups de poignard. Ils ne finiront jamais de me hanter.
Rien n'est jamais fermé, sinon à tes propres yeux.
Le son du oud m'avait tellement manqué.
Je joue la mélodie des oiseaux. Étrangement, je n'ai rien perdu, rien oublié. Sans même y penser, ma main sait parfaitement où aller sur le manche.
Je réentends la voix de Bacem. « Pour jouer juste, ouvre ton cœur tout entier. »
Les deux musiciens m'accompagnent. Nous parlons le même langage.
La musique a ce pouvoir de dire tout ce que mes mots ne peuvent exprimer.
Deux oiseaux.
Deux petits points perdus au milieu des montagnes silencieuses.
L'un porte sa mélancolie. L'autre, l'espoir.
Et tous deux avancent vers le même horizon.
On peut tout te prendre, mais pas tes rêves.
"La vérité est comme les étoiles. Elle n'apparaît que dans la nuit obscure."
Khalil Gibran
La musique a ce pouvoir de dire tout ce que mes mots ne peuvent exprimer.
La musique me raccroche à mes racines comme au ciel, à mon passé, à mon présent.
"Nous souffrons d'un mal incurable qui s'appelle l'espoir."
Mahmoud Darwich
"Je suis de mon enfance comme je suis d'un pays."
Antoine de Saint-Exupéry
Un Monstre qui ordonne de voiler tout son peuple de noir, pour cacher tous les visages et tous les sourires. Un Monstre qui décide de geler tous les cœurs en interdisant la Musique et la Poésie. Aucune Voix ne devait s'élever dans le Ciel à part la sienne. Ceux qui refusaient d'obéir à ses ordres étaient tués sur-le-champ. Nous n'avons pas eu d'autre choix que de fuir. J'ai vu le feu brûler les arbres et les livres.
"Vous avez des ailes. Apprenez à les utiliser et envolez-vous."
Djalâl ad-Dîn Rûmi
On dit que l'honnêteté se lit au fond des yeux.
Ça n'empêche pas d'avancer, un souvenir.
Les souvenirs, on a le droit de les emmener avec nous.
— Il y a aussi la guerre dans ton pays ?
— Oui. Une guerre... Ou un Monstre... Un Monstre qui ordonna de voiler tout son peuple de noir, pour cacher tous les visages et tous les sourires. Un Monstre qui décida de geler tous les cœurs en interdisant la Musique et la Poésie. Aucune Voix ne devait s'élever dans le Ciel à part la sienne. Ceux qui refusaient d'obéir à ses ordres étaient tués sur-le-champ. Nous n'avons eu d'autre choix que de fuir. J'ai vu le feu brûler les arbres et les livres. J'ai vu l'âme de notre peuple s'envoler dans un nuage de cendres rouges. Alors j'ai couru le plus loin possible en emportant ce que j'avais de plus précieux. Un livre serré contre mon cœur, dans lequel je racontais notre histoire. Elle ne disparaîtrait pas. Mais le Monstre tenta de s'emparer du livre. J'ai résisté. La Poésie ma sauvée.
Il y a aussi la guerre dans ton pays ?
Oui. Une guerre... Ou un monstre. Un monstre qui ordonna de voiler tout son peuple de noir, pour cacher tous les visages et tous les sourires. Aucune voix ne devait s'élever dans le ciel à part à la sienne. Un monstre qui décida de geler tous les cœur en interdisant la musique et la poésie. Ceux qui refusaient d'obéir à ses ordres étaient tués sur le champs. Nous n'avons eu d'autre choix que de fuir. J'ai vu le feu brûler les arbres et les livres. J'ai vu l'âme de notre peuple s'envoler dans un nuage de cendre rouge. Alors j'ai couru le plus loin possible en emportant ce que j'avais de plus précieux. Un livre serré contre mon cœur, dans lequel je racontais notre histoire. Elle ne disparaîtrait pas.
Seule la voix de la Huppe résonne à présent dans le monde des oiseaux qui s'efface peu à peu sous mes yeux.
Désolée,
mes chers oiseaux.
Je me suis
trompée.
Cette enfant
reste prisonnière
de ses peurs.
Elle n'est
pas prête à partir.