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Critiques de Naïma Guerziz (18)
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Les tisseuses

Les tisseuses de Naima Guerziz

Paru chez Lemart éditions



Premières phrases : »J’ai du mal à respirer, je cherche mon souffle. Je me débats pour qu’on cesse de me comprimer. Je suis encore plus compressée et des pensées me viennent. Ils veulent ma mort. »



Pour la deuxième, nous nous retrouvons à l’entrée de Grenoble, il fait un soleil magnifique et le sourire de Naima est radieux… plus que quelques jours et elle sera en vacances en attendant elle court partout mais elle a pris le temps de me déposer son nouveau roman : les tisseuses.

Un bref échange et nous nous séparons….

Je termine ma lecture en cours et je me plonge dans son texte. Je l’ai lu d’une traite, je n’avais aucune envie de le poser de toute façon. Espérance, Joséphine, Krim et Prince m’ont happée et les talents de conteuse de Naima me tenaient en haleine.



Ce texte vous ballotera en pleine Méditerranée, vous déposera à Paris dans les quartiers les plus en vue de la capitale.



Ce texte vous parlera d’amitié, de jalousie, d’amour et de trahison.

Ce texte vous emportera à Bamako auprès des tisseuses, ces femmes courageuses qui préfèrent travailler au péril de leur vie plutôt que de rester cloitrées chez elles.

Alors oui, ce texte vous parlera parfois de douleur et de violence mais il parlera surtout de vie et de combats des femmes. Vous croiserez des lionnes qui refusent de se laisser dompter, et des tisseuses qui tissent quoi qu’il advienne.



Naima, ton magnifique roman m’a captivé, et déjà ton précédent roman : » Les voix » m’avait enchanté, je trouve, si je puis me permettre, que ton écriture est sure et maitrisée.



Et dans cette période compliquée pour moi, cette force des femmes qui renoncent jamais fait grandement échos à mon propre combat.

Emma aime

-cette autrice

-Les femmes fortes

-les femmes tout simplement.




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Les tisseuses

Direction Bamako, lecteur, ou bien Paris, je ne sais plus. Rendez-vous là où l’anfractuosité de ton sexe ne sera plus ni un appât ni un handicap, là où la couleur de ta peau tranchera un peu, là où tu feras de ta misère une force créatrice, la couleur de tes tissus faisant prospérer un peu de ceux que tu as laissés là-bas. Volonté, corruption, amour et trahison sont les étapes qui jalonneront ton chemin, mais c’est sans aucun doute l’horreur qui surpassera tous les sentiments.



Ce roman à la sublime couverture a su me séduire et me décontenancer à la fois. De très belles pages au lyrisme émouvant font place à des dialogues insipides, passant à mille à l’heure sur certains événements cruciaux et s’alanguissant sur d’autres plus futiles : je n’ai pas compris certains choix narratifs. Une place démesurée est accordée à certains personnages qui disparaissent longuement pour ne refaire surface que de façon anecdotique, et l’histoire tournoie autour de deux intrigues un peu floues, celle d’une amitié brisée et celle d’un peuple muselé, les deux apparaissant malheureusement sur un pied d’égalité qui me gêne profondément.



Mais la force de ce roman réside certainement dans cette originalité-même, et dans le pan d’Histoire qu’il relate, le Mali et l’obscurantisme religieux n’occupant que peu de place dans les œuvres que l’on diffuse par ici. A découvrir, donc.

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Et pour d'autres récits, venant d'ici ou d'ailleurs, rendez-vous aussi sur Instagram :
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Les tisseuses

Dès les premières pages, Josephine nous raconte comment elle en est venue à dénoncer son amie Espérance sans papier pour qu'elle soit expulser au Mali son pays d'origine. Elle revient alors sur leur histoire, une amitié qui, au fil du temps, s'est nourrie de jalousie, de rancœur pour finir par une haine viscérale. Espérance de son côté retrouve les siens au Mali, confiante quant à l'entreprise de bogolan qu'elle a créé avec Josephine. Elle aura à cœur de changer le destin des femmes maliennes. Mais très vite les conflits s'invitent dans ses nouveaux projets. Alternant tour à tour le points de vue de ces deux meilleures ennemies, nous sommes pris par cette guerre que se livrent ces deux femmes. Les hommes de leur vie seront au centre de leur rivalité et devront accepter de livrer batailles à leurs côtés. Certains passages, très durs, témoignent du long parcours et du courage d'Espérance. J'ai trouvé également le thème du besoin de reconnaissance très bien exploité. Comment peut-on arriver à détester autant une personne et vouloir lui nuire à ce point ? Je crois que c'est cette question qui m'a tenue en haleine tout le long de ce livre. Le style fluide et très direct de l’autrice donne beaucoup de dynamisme à ce court roman qui met en lumière ces deux destins de femmes que tout oppose.

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Les tisseuses

Deux femmes que tout oppose, Joséphine et Espérance. L'une est riche, cupide et jalouse. L'autre est généreuse, empathique et altruiste. L'une n'a jamais connu la pauvreté, l'autre a traversé la Méditerranée pour fuir un mariage arrangé au Mali. Elles vont pourtant se lier d'amitié et fonder une entreprise liant les femmes du village d'Espérance qui tissent un tissu africain appelé Bogolan et elles à Paris pour créer des vêtements avec ce tissu et les vendre. Jusqu'à ce que, par jalousie, tout explose.



Deux personnages féminins hauts en couleurs. Un récit entre Paris et le Mali. Une histoire de rivalité, d'exil, d'amour, de développement, de culture, de sang également.

Le roman aurait peut-être mérité quelques pages supplémentaires afin de développer un peu plus les thèmes mais c'est une lecture fort sympathique et agréable.
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Les voix

Il est des livres qui sont de jolies surprises. On choisit de les lire en pensant avoir une idée bien précise de ce qu’ils vont nous raconter et, finalement, l’auteur nous emmène vers un autre chemin.

Un chemin aussi inattendu que différent et qui se révèle, le plus souvent, bien meilleur que nos attentes !

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« Les voix », de Naïma Guerziz, fait partie de ceux-là.

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En ouvrant le roman, je m’attendais à lire un énième récit de personnage souffrant de schizophrénie. C’était sans compter sur le talent de l’auteure. Avec une plume douce et poétique, Naïma Guerziz nous raconte la souffrance et la douleur à travers les yeux d’Omer.

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Omer est schizophrène. Parait-il. Désormais guéri, il a choisi de raconter son histoire.

Il dit que par le passé, il entendait des voix. Il dit aussi que ces voix entendues n’étaient pas le fruit de son imagination. Qu’elles étaient réelles. Qu’il s’agissait des voix intérieures des gens qui l’entouraient.

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Dans ce roman polyphonique, le lecteur oscille en permanence entre ce qui est réel et ce qui ne l’est pas. C’est passionnant. Captivant !

Les voix sont présentes. Multiples.

Il y a des voix d’hommes et de femmes.

Ces voix racontent. Révèlent. Dénoncent.

Elles dénoncent - et expliquent - ce qu’est l’emprise psychologique à travers deux thèmes forts : la schizophrénie et les violences faites aux femmes.

Ces voix prêtent leur voix à tous ceux qui ne peuvent pas - ou plus - parler.

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J’ai dévoré ce roman au goût de poésie.

J’ai aimé sa construction particulière, où le réel et l’irréel s’imbriquent.

J’ai aimé la subtilité et la douceur utilisées pour parler de sujets graves.
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Les tisseuses

Les tisseuses ou l'histoire d'une amitié qui tourne mal...



Joséphine est une quinqua parisienne. Entrepreneuse à succès et propriétaire de quatre merceries dans Paris, elle mène ses affaires de main de maître et gagne très bien sa vie.



Lorsqu'Espérance entre un beau jour dans sa boutique, elles font connaissance et très vite une "amitié" se noue. Joséphine propose d'aider Espérance dans son projet : créer des vêtements en Bogolan, tissu originaire de son pays, le Mali. Elle la prend sous son aile et l'héberge chez elle. Espérance touchée se confie sur son passé : le départ du Mali, la traversée en bateau pour arriver jusqu'en France, le passeur indélicat...



Mais Joséphine est une femme envieuse, et Espérance en fera l' amère expérience.



Elle envie sa beauté et son intelligence, allant même jusqu'à charmer son petit-ami et s'associer à son idée de vente de vêtements en Bogolan, alors même qu'elle n'y est pour rien dans ce projet... Joséphine la malmène, la rabaisse, la rabroue et lorsqu'elle ne peut vraiment plus supporter cette jeune femme qui lui renvoie en pleine figure ce qu'elle n'est pas, elle va jusqu'à prévenir les autorités qu'elle se trouve être sans papier, et hop ! Retour au Mali manu militari!



J'ai beaucoup aimé ce roman fort et percutant. Ces deux femmes m'ont touchée, Joséphine, bien qu'abominable, est profondément malheureuse et cela la pousse à vouloir détruire Espérance, qui elle est un peu naïve. Mais au fil du roman et des épreuves qu'elle traverse, elle se construit et se révèle être une femme au tempérament fort et à la volonté sans faille.



C'est un très beau roman sur deux femmes fortes et différentes, une très belle découverte.
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Les tisseuses

Un récit entre tradition et modernité



Tradition car il se base sur l’histoire du Bogolan, un tissu malien fabriqué par les femmes, de façon artisanale. Un tissu qui va lier nos deux personnages.

Modernité car l’intrigue se passe de nos jours et nous parle du difficile combat des réfugiés, du déracinement, de la reconstruction...



Naïma Guerziz nous offre un récit profondément humain où nous faisons connaissance avec deux femmes, Espérance et Josephine, deux femmes forts différentes. Leur histoire est dévoilée progressivement, avec chaque point de vue.

Josephine entre en scène la première. Une femme d’affaires, mûre, décidée à se venger. Et oui, le ton est donné: l’entente n’est plus cordiale entre nos héroïnes et l’amitié a fait place à l’animosité: elles sont devenues des « haine mi ». On plonge dans les souvenirs mais aussi dans la trahison.

Espérance nous relate plus son passé: sa fuite du Mali pour éviter un mariage arrangé et son envie de prendre son destin en mains pour aider les femmes de son pays. Une femme forte, déterminée et débrouillarde.



J’ai aimé ses deux personnalités, leur histoire. J’ai aimé la plume de Naïma Guerniz qui donne vie à ses deux personnages et nous retrace, à travers Espérance, le parcours des réfugiés, leur combat pour arriver en terre promise, leur persévérance pour se bâtir un avenir et ce besoin d’aider ceux restés au pays par tous moyens.

J’ai juste une petite frustration: le récit est trop court
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Les tisseuses

📚

Les tisseuses de @naimaguerziz paru aux @éditionslemart. Préface d'Alain Mabanckou



Wouah! Quel roman foisonnant, original, à la plume à la fois incisive, précise, travaillée. Un roman résolument engagé et féministe, qui dénonce l'obscurantisme religieux, la violence des passeurs, les traumas des réfugiés.



Mais Les tisseuses c'est avant tout l'histoire d'une amitié et d'une relation d'emprise entre Joséphine, riche métisse parisienne élevée dans un milieu bourgeois, et Espérance, immigrée malienne qui a fui son village au décès de son père pour échapper à un mariage arrangé. Espérance qui s'appelait alors Aissé...



Le récit commence sur la trahison de Joséphine et son point de vue de l'histoire, puis s'enchaîne sur celui d'Esperance. L'auteur aime jouer avec le lecteur et lui dévoiler avec parcimonie les véritables ressorts de l'intrigue. On y parle aussi d'amour et de rivalités, notamment avec les deux principaux personnages masculins, Krim et Prince, convoités par les deux amies.



Ensemble Joséphine et Espérance vont monter une entreprise florissante autour de la vente de vêtements en bogolan, dont la fabrication est confiée à des tisseuses maliennes. Ce travail permettra au village de prospérer mais le conduira aussi à un bien funeste destin...



Ce roman est difficile à résumer tant il aborde de nombreux thèmes: l'amitié, la trahison, la jalousie, les faux-semblants, les traditions ancestrales, le fanatisme religieux, l'amour, le pardon, la transmission, la maternité. Je me suis beaucoup attachée à Espérance, moins à Joséphine bien que l'on devine des blessures d'enfance derrière son côté calculateur et narcissique. 



J'ai envie de partager avec vous un extrait page 181 qui résume bien le coeur de l'histoire :



" Il est la le pacte d'une amitié sans faille: prends moi comme je suis et n'use pas de mes faiblesses pour m'offenser. Elle a carrément ruiné ce lien"



Vous l'aurez compris ce roman est une belle découverte, un voyage que je vous incite à entreprendre. Naima tu as une fort belle plume ❤
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Les voix

La voix.

Murmure, cri, complainte, chant, appel, déclaration, dénonciation.

Elle vous appelle, elle vous interpelle.

Elle vous possède, elle vous libère.

Elle vous défend, elle accuse.

Elle dénonce, elle balance.

La voix.

Les voix.

Qui se multiplient, prennent le pouvoir, franchissent les limites de l'inconscient.

Qui prennent possession de l'âme.

Intrusives, invasives, envahissantes.

Des voix qui disent l'âme. Des voix qui font l'âme.

Qui dissolvent la frontière entre réel et inconscient.

Qui rompent le lien avec le réel.

Les voix de Simone, Marguerite, Vincent ou de Tony.



La voix.

Les voix.

Des voix d'hommes, des voix de femmes.

La voix des femmes.

Des voix pour dire la vérité.

Des voix pour raconter, pour se raconter.

Des voix pour dire le réel. La réalité.

Des voix pour raconter sa réalité.

L'affirmer. L'assumer.

Des voix pour l'égalité. Des voix pour lutter.

Des voix pour briser l'omerta.

Des voix pour dénoncer, des voix pour balancer.

Les voix d'Omer, d'Elyza, d'Agnès ou de Liam.



La voix.

Celle de Naïma.

Une voix juste et sensible, qui exprime une langue riche et onirique , à l'image de son roman.

Une voix qui unit réel et imaginaire, qui estompe les frontières.

Une voix qui se mêle aux autres pour s'unir à elles dans une ode à la femme et à l'être humain.



Des voix pour sauver.

Des voix pour dire l'humanité
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Les tisseuses

De fil en fil se tissent les vies, au fil du bogolan. Se posent aussi les questions des relations humaines, de l’amitié, de l’amour, des origines et des différences.

Des femmes, des jalousies. Et par-delà le tout, la survie d’un village au Mali, menacé par la folie et le terrorisme.

Un roman à lire, en ces temps où les individualismes priment sur la solidarité.

À découvrir aux Éditions d’Avallon !

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Les tisseuses

Bonsoir,

Joséphine, Espérance deux femmes qui se confrontent dans le livre « Les tisseuses » de Naïma Guerziz chez Les éditions d'Avallon que je remercie. Joséphine, riche entrepreneuse croise la vie d’Espérance jeune malienne ayant fuit son pays. Elles décident de s’associer dans la création de tenues dans un tissu très particulier le Bogolan, tissé dans le village natal d’Espérance. Une histoire de lutte de pouvoir entre les deux femmes, sur fond de lutte pour le travail des femmes en Afrique, la liberté de celles-ci, les féminicides. Je suis un peu déçue par cette lecture qui j’ai trouvé manque un peu de densité pour moi, j’ai eu l’impression que les thèmes n’ont été qu’effleurés. Alors c’est vrai il s’agit d’un roman et non pas d’un essai. Et puis mon avis n’est que le mien, ce livre va très certainement rencontrer son public. Donnez le moi d’ailleurs quand vous l’aurez lu !

Quatrième de couv. Je suis la seule femme, c’est une raison suffisante pour commettre un féminicide, car ma présence les dérange."

Joséphine est une riche femme d’affaires parisienne. Espérance a fui la pauvreté du Mali pour commencer une nouvelle vie.

Espérance est jeune, belle, aimée. Tout cela, Joséphine lui envie. Elle ferait tout pour redevenir celle que les hommes préfèrent. Jusqu’où Joséphine ira-t-elle pour empêcher Espérance de lui faire de l’ombre ? Espérance sera-t-elle assez forte pour se dresser face à celle qui lui a tout appris ?

Ce récit entre Paris et le Mali nous fait découvrir deux femmes confrontées à la haine, la jalousie, l'amour et la mort.

Naima Guerziz est auteure et biographe. Elle a été chroniqueuse radio et blogueuse. Elle a notamment publié chez Fauves éditions, La baguette de la République (2017) et Les Voix (2019). Elle a également coordonné un ouvrage sur l'entrepreneuriat au féminin.
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Les tisseuses

Tout d'abord je remercie chaleureusement @guerziznaima pour l'envoi de son roman Les tisseuses. Quel dommage que cette couverture magnifique soit barrée de ce bandeau d'accroche !

L'histoire de Josephine et d'espérance a de quoi dérouter !

Femme d'affaires côtoyant le gratin, Josephine est une parisienne arriviste et hautaine. Son personnage est détestable et je n'ai su comprendre la haine viscérale qui la consume. Elle fait la rencontre de la splendide et douce Espérance, qui a fuit le Mali et la promesse d'un mariage arrangé.

Josephine la jalouse, la malmène psychologiquement, à un ascendant certain sur Esperance qui ne sait comment se défaire de son impact. Ensemble, elles vont créer Bogolan.inc, société qui va mettre en lumière le travail des tisseuses de Bamako.

L'autrice a une plume directe, ses phrases sont courtes, sans fioritures, elle va droit au but. Si dans la 1ère partie j'ai eu du mal à entrer dans l'histoire, je dois avouer que l'a 2ème partie m'a totalement emporté ! Les mensonges, les douleurs, la vie entière d'Espérance aurait mérité un roman entier à elle seule tant son personnage est attachant, fort et sa trajectoire tragique !

A travers ces personnages, ce voyage entre Paris et Bamako, Naima Guerriz découpe les sentiments de haine, de jalousie mais aussi de l'amour et de rédemption. Elle dresse le portrait de femmes que ni l'obscurantisme religieux ni la trahison amoureuse ne peut abattre !
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Les tisseuses

Le titre, la couverture, le résumé, tout me donnait envie dans ce livre… Et comme souvent, mon imagination a commencé à écrire le roman que je pensais lire…

Sauf que… !

J’ai donc eu du mal avec la première partie du roman, je n’ai pas réussi à m’attacher à Joséphine la narratrice… On est loin de la notion d’amitié que me laissaient supposer la couverture et le titre…

Et puis… Arrive la deuxième partie… Espérance prend la parole… Elle nous raconte avec pudeur son exil, nous livre certains de ses secrets, de ses mensonges qui ont lui ont sauvé la vie…on la suit avec émotion dans sa quête d’un avenir meilleur…

Et alors, il devient impossible de quitter cette femme, ses combats pour être reconnue, pour aider celles restées au pays, pour devenir une Grande Femme…

Un roman émouvant où se côtoient les bassesses de certains et la force des autres…

Un roman sur l’ambition… celle qui écrase tout sur son passage pour se mettre en lumière… mais aussi celle guidée par la sincérité et l’altruisme. Un roman original et percutant qui m’a finalement plus que conquise 💛 un roman rempli d’humanité 💛

Merci aux éditions Lemart pour cette lecture
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Les tisseuses

Direction Bamako, pour découvrir la vie des tisseuses et du courage dont elles font preuve pour survivre au quotidien.



Un roman à deux voix entre la France et l’Afrique pour un portrait croisé de deux jeunes femmes que tout oppose.



Le récit captivant de leurs combats, leurs amours, leurs amitiés, leurs loyautés, leurs jalousies et leurs trahisons…



De la construction identitaire, à l’emancipation; du mépris de classe, aux fléaux de la guerre civile, Naïma nous livre une écriture généreuse et émouvante et un texte rempli d’humanité.



Une belle surprise!
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Les tisseuses

"Les tisseuses" nous conte deux versions d'une même histoire, celle d'Espérance et Joséphine: une histoire d'amitié, dans tout ce que cela comporte - y compris les aspects les moins reluisants.

La jalousie, la trahison même, sont au coeur de cette aventure où les routes de ces deux femmes puissantes et fragiles se lient à celles d'autres personnages bien campés, Krim et Prince.



Les tisseuses sont là aussi, à plus de 4000 kilomètres des quartiers chics de Paris, toujours en filigrane du récit ❤ Et le bogolan, ce magnifique imprimé traditionnel d'Afrique de l'ouest, est au coeur de l'intrigue.



Derrière ces relations humaines passionnées, on aborde des thèmes forts comme la quête de soi, l'immigration - qui mêle trajectoire individuelle et destin collectif, le temps qui passe, mais aussi la situation sociale et politique au Mali.



La délicatesse et la profondeur de Naïma Guerziz se retrouvent dans ses écrits: courez découvrir ce roman!



          《La phrase à retenir》

Il faut se méfier de celles et ceux qui oublient jusqu'aux origines de leur mensonge.
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La sorcière Microba

Une petite histoire pour inciter les enfants à se laver et se brosser les dents.

Le livre est coloré avec des illustrations plutôt simpliste et enfantin mais cela va bien avec le ton général du livre.

Il y a une petite explication sur les bactéries à la fin de l’histoire.
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Les voix

La couverture du livre m'a tout de suite fait penser à l'art. Un sujet qui me passionne aussi. On a l'impression de voir Carmina ou tout du moins sa robe sur cette couverture. J'aime beaucoup également les couleurs vives qui donnent de la vie à ce livre.

J'ai mis un peu de temps à me plonger pleinement dans ce livre. Il faut réussir à démêler le vrai du faux. Mais une fois embarquée dans l'histoire, j'ai parcouru un voyage fabuleux dans l'univers de l'art et de la folie.

On découvre avec les personnages les vrais sentiments. Ceux que l'on vit à cent pour cent et qui nous retournent l'estomac.

Naïma GUERZIZ nous transporte dans un monde haut en couleur en nous tenant en haleine jusqu'à la fin.

Merci mille fois de m'avoir fait découvrir vos mots.

En conclusion, c'est un livre à lire et une auteure talentueuse à découvrir ! Je vous le conseille très fortement.
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Les voix

Dans ce livre magnifique, l’auteure traite de sujet douloureux avec beaucoup de sensibilité, sans jamais tomber dans le piège de la mièvrerie ou du pathos. Avec un style raffiné et pur, elle va droit au but sans détour pour parler de la condition de la femme.



J’ai beaucoup apprécié cette véritable ode au féminisme, un hommage vibrant pour les femmes en général et celles qui souffrent en particulier. Avec beaucoup de talent, Naïma Guerziz déroule une intrigue fine et sensible où l’humain est au centre de tout, avec ses forces, ses faiblesses, ses blessures et ses frustrations.



Dans un univers quasi onirique où le doute plane sur ce qui est réél et ce qui ne l’est pas, les personnages tutoient des frontières qu’ils se sont imposées dans leurs vies. Certains basculent du bon côté, d’autres du mauvais, poussant toujours les limites du supportable tout en assumant leurs fêlures.



Les Voix. Van Gogh, Tony Montana, Picasso et les autres par Naïma Guerziz chez Fauves éditions est un ouvrage sensible, écrit avec une plume trempée dans l’essence même des femmes, une pure réussite littéraire.
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