Je n'ose pas lui dire que je comprends tout à fait ce qu'elle ressent. Comme si la vie était une loterie et que le peu de liberté dont nous disposons consistait à utiliser au mieux ce que nous avons reçu en partage. Une situation financière. Un héritage culturel. Un corps plus ou moins en phase avec les canons de beauté de l'époque. Et deux parents auxquels nous ne comprenons rien, auxquels nous ne comprendrons jamais rien, et qu'il nous faudra supporter toute notre vie. (p.256)