Les 7 vies de Léo Belami

• « Les 7 vies de Léo Belami » de Nataël Trapp, publié par la maison d'édition Versilio, dans sa nouvelle collection R-jeunes adultes.

• Ce roman m'a été offert à l'occasion d'un programme Masse Critique 2022 privilégié. Je profite donc de l'occasion pour remercier encore une fois Babelio pour ce programme, mais également les éditions Versilio pour le don, en échange d'une critique, de ce roman.

• Décidemment, en ce moment je suis gâté ! La lecture de ce roman jeunesse fut un pur bonheur, bonheur encore doublé par le visionnage de l'adaptation (certes très libre) de celui-ci par Netflix, sous l'appellation "Les 7 vies de Léa". Et c'est avec un plaisir immense que je vais vous partager le pourquoi d'un tel engouement envers ce livre ! Pour les intéressés, je partagerais également un très court avis sur l'adaptation de celui-ci, qui n'a en aucun cas influencer la note.

• Je suis de ces jeunes personnes n'ayant pas réellement connu les années 80 ou le début des années années 90 (je suis né en 1995, mais le temps de vieillir un peu et j'avais déjà raté ces fameuses années..) mais qui aurait adoré pouvoir y vivre et plonger dans la culture de cette époque. Nostalgique d'une époque jamais vécue, je me suis toujours senti un peu exclu, en décalage avec les autres qui semblait tant se faire facilement aux habitudes de la vie dans les années 2000 et celles qui ont suivies.. Donc lorsque l'on m'a proposé un roman ayant pour intrigue un voyage entre notre époque et celle de mes rêves, je ne pouvais que sauter sur l'occasion ! Vous l'aurez donc compris, j'étais le parfait client pour cette opération littéraire, mais j'avais également d'énormes attentes.. Attentes qui ont été parfaitement remplies à ce niveau !

• le personnage principal, Léo Belami, est remarquable dans la simplicité de son écriture dans le sens ou il parvient à assembler tout les doutes et problèmes existentielles d'un jeune adolescent paumé dans sa vie. Il se sent comme invisible, un raté même pas notable tant il est transparent aux yeux de ses pairs, et ne sait pas franchement pas quoi faire de sa vie future. Il n'a pas non plus de talent particulier, pas de véritables passions, une vie de famille morose.. Je me suis énormément retrouvé dans ce jeune homme, les années adolescentes ayant été pour moi, comme pour beaucoup d'entre nous une période très compliquée émotionnellement et psychiquement. Il devient assez rare de pouvoir se retrouver dans ce genre de personnage lorsque l'on est hétéro, à une époque où il est plus courant de choisir des personnages d'ethnies où d'orientations sexuelles différentes (ce qui est une bonne chose lorsque cela n'est pas utilisée de la mauvaise manière..) et cela m'a fait du bien de me sentir inclus pleinement dans cette histoire.

• La comparaison temporelle entres les années 1988 et 2018 sont incroyablement bien faîtes et prenantes, c'est un véritable plaisir tant les clins d'oeil et petites attentions de l'auteur sont nombreuses. On retrouve toute cette nostalgie pénétrante et onctueuse de ces années colorées et vibrantes qu'on pu être les années 80/90, et toute cette atmosphère moderne et moins mystérieuse que sont nos années 2010/2020. Ce qui est également très fort dans ce roman, c'est la facilité avec laquelle on nous montre que les problèmes que l'on peut rencontrer en tant qu'ado à notre époque, on été globalement les mêmes dans le passé, l'époque et les moeurs ayant évolués mais les sentiments et les ressentis étants rester les mêmes.

• On découvre ou redécouvre également que survivre à ces années difficiles entre l'enfance et le passage à l'âge adulte n'est pas choses aisées, et que l'on garde souvent des séquelles de cette transition identitaire malgré les apparences. L'amour de soi et le regard des autres sont parmi les piliers des messages portés par l'auteur, celui-ci retranscrivant la psyché d'une bonne partie des jeunes. Seront évoqués également l'homophobie et la difficulté des jeunes personnes de cette époque à exprimer leurs sentiments pourtant humains mais vu d'un oeil souvent accusateur, l'image des femmes et la façon dont elles sont traitées par une certaine partie de la population (pas toute et heureusement), l'image du geek et sa revalorisation conséquente dans la vie d'aujourd'hui.. La grossophobie (tiens ce mot n'existe pas dans le dictionnaire de mon ordinateur.. l'occasion de l'y ajouter) est aussi légèrement évoqué.

• le roman s'adresse également à un public large, il parlera bien évidemment aux adolescents mais également à leurs parents et aux autres adultes ayant traversés ses épreuves. Un livre intelligemment intergénérationnel, moderne, nostalgique et captivant donc.

• L'aspect enquête de l'aventure de Léo est elle aussi attrayante, et on se plait à suivre les péripéties de notre jeune héro, ses suppositions, ses réflexions, ses découvertes.. Je dois néanmoins avouer que j'avais deviner très rapidement l'identité du tueur, qui étrangement me semblait évident, et pourtant les indices sont très pauvres ! J'imagine que j'ai la même façon de raisonner que l'auteur sur ce point ;-). le fait d'avoir deviné l'identité de l'assassin n'a pourtant pas gâcher mon plaisir lors de la révélation, bien au contraire ! Je dois en revanche avouer avoir été un chouilla frustré par la fin, laissant un blanc concernant le destin de certains personnages et les motivations du tueur.

• Je remercie l'auteur pour sa playlist à la fin du roman, c'est une superbe idée que de l'avoir ajoutée à la fin de celui-ci pour pouvoir retrouver et écouter facilement les fameux tubes disséminés dans l'histoire. Et puis, il faut dire que la sélection est franchement qualitative, années 80/90 obliges !

• Un roman que j'ai dévoré goulument, et qui m'a fais voyager dans le temps avec douceur et allégresse. C'est ce genre de roman simple comme tout, mais bourré de qualités que l'envie d'écrire et de visionner des séries ou films de ces époques lointaines mais proches à la fois me vient.. Un grand merci à Babelio, Versilio et bien sûr Nataël Trapp pour ce bon moment ! Je surveillerais les éventuelles futures publications de l'auteur !

~~ Un bref avis sur la série télévisée : J'ai un peu serrer les dents en voyant ce qui semblait se profiler à l'horizon, à savoir un changement catégorique d'ambiance et de sujets de fonds. Une énième série estampillée Netflix, qui malgré certaines perles, se retrouve souvent à produire du médiocre, avec une inclusion souvent forcée et mal faîtes de représentations pour au final en bâclé, salopé l'ensemble.. Et bien non, pour le coup c'est une totale réussite ! le personnage principal féminin, Léa est finalement plutôt crédible, les inclusions sont bien faîtes, l'ambiance est incroyablement cool, l'image est superbe, et pourtant je ne suis pas série française, mais là il faut avouer que c'est presque irréprochable. le casting est au top, bref une série géniale que je vous conseil d'allez voir ! ~~

Voilà un roman « jeune adulte » qui m'a bien plu. Mais avant d'en parler, je voudrais qu'on m'explique quel est l'âge des jeunes adultes… Parce qu'ici, les protagonistes ont 17 ans, et je ne pense pas que leurs préoccupations pourraient intéresser la catégorie 20-25 ans.
En effet, ils ne pensent qu'au bal du lycée et au partenaire idéal, leurs relations avec leurs parents/ beaux-parents fluctue de l'abominable au bisounours en passant par l'indifférence blasée, les catégories d'élèves sont bien marquées – les populaires, les losers, les adeptes des jeux vidéo, les sportifs, et les « normaux » qui prennent leur place tant bien que mal.

Des ados lambda, quoi. Mais dès le début (nous sommes en 2018), l'atmosphère est gâchée par le rappel d'un meurtre ayant eu lieu 30 ans auparavant, celui de LA jeune fille du lycée hyper-populaire, belle, séduisante, douce (euh…), etc .
Léo Belami va se trouver impliqué d'une bien curieuse manière, à savoir des transmutations successives, durant une semaine, dans des corps bien spécifiques (oh que oui ! ) à l'époque…du meurtre, càd en 1988. Je ne vous dis pas le choc des cultures (musique, cinéma, manière de s'habiller et de se coiffer), passée la surprise totale du début. Il en profitera pour mettre à profit la théorie sur la liberté enseignée par leur professeur, et expérimentera par lui-même le fait de changer son destin, de rendre les gens heureux ou malheureux par ses propres paroles ou ses propres actes, d'influer sur la ligne de vie, la sienne et celle des autres.

Et c'est cela qui m'a vivement intéressée. Je ne doute pas une seconde que tout cela pourrait aussi capter l'attention toujours plus difficile de nos ados, puisqu'ils se retrouveraient, en quelque sorte, dans ce garçon somme toute ordinaire.
Donc vie des ados (et leur lot de problèmes liés à leurs amours, à leurs amis, à leurs parents) + meurtre + voyages dans le temps + changement de corps : cela vaut bien 7 vies.

Merci à cette élève passionnée qui m'a prêté ce livre avec enthousiasme !

Coucou les petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour ma chronique du titre Les 7 vies de Léo Belami écrit par Nataël Trapp que j'ai reçu dans le cadre de l'opération masse critique Babelio autour de la littérature jeunesse/ado/Young Adult. Je les remercie infiniment ainsi que les éditions Robert Laffont/Collection R et Versilio pour ce superbe envoi ! Ce roman m'intriguait énormément ; il me semblait en effet avoir été conçu sur mesure pour ma petite personne et ce sentiment s'est renforcé au fil de ma lecture qui s'est in fine révélée être un pur bonheur de bout en bout. Alors, vous me laissez vous embarquer dans ma DeLorean personnelle, en mode "retour vers le passé" ? C'est parti !

Vous l'aurez sans doute compris, ce qui m'a tout d'abord fortement attirée avec ce livre, c'est son pitch complètement dingue et palpitant qui nous promettait un voyage dans le temps des plus exceptionnels vers la fin des années quatre-vingt, le tout avec une cold case à résoudre au fil de l'intrigue. Il n'en fallait pas plus pour me tenter et le résultat fut résolument à la hauteur de mes attentes !

Pour commencer, je dirais que c'est justement la fonctionnalité "3 en 1" de ce roman qui m'a séduite. Nous avons affaire à une histoire de science-fiction/fantastique mêlée a du roman YA avec tout ce que cela implique : crise identitaire, réflexions existentielles, thématiques actuelles (sempiternelles, même) qui gravitent généralement autour de la question de l'acceptation de la différence et de notre place en ce bas monde... et bien sûr, on n'oublie pas la partie thriller/suspens, absolument cruciale à toute bonne investigation policière de ce nom mais qui ne surplombe pas le reste pour autant !

J'ai effectivement été agréablement surprise par le fait que tout ce qui se rapporte au meurtre de Jessica Stein fasse office de solide fil rouge au récit mais qu'à aucun moment, cela ne prenne le dessus par rapport à l'évolution du personnage principal ou au développement des autres protagonistes et du message fondamental que ce roman a à nous faire passer. L'enquête palpitante et sacrément risquée de Léo fait office d'arrière-plan, ne quitte jamais notre esprit et nous fait avoir juste ce qu'il faut de sueurs froides tout du long, telle une horloge au tic-tac assourdissant qui égrènerait inlassablement chaque minute qui passe avant l'instant fatidique, pour que l'on soit véritablement happés et en apnée presque à chaque page qui se tourne, mais ce n'est cependant pas ce qui m'aura le plus marquée dans Les 7 vies de Léo Belami.

Je vous l'avoue tout de go : si j'avais l'envie irrésistible de me plonger dans la lecture des 7 vies de Léo Belami, ce n'était pas tant pour son suspens insoutenable (qui m'a tout de même diablement bien eue à la fin) et pour sa mystery story rondement bien ficelée (j'ai l'impression de vous parler d'un jambonneau, là, mais tant pis : j'adore cette expression, "être rondement bien ficelé(e)", il fallait donc que je la case ! Quelle histoire mes aïeux...), mais plutôt pour son ambiance du tonnerre et sa reconstitution à mon sens impeccable de cette décennie d'anthologie qu'ont été les années 80. Alors oui, je n'ai pas grandi durant cette période dorée pour tout ce qui tournait autour des films blockbusters/cultes, de la musique et de la mode oh so chic (l'humour toujours !) du fluo et des permanentes à gogo donc je suis clairement mal placée pour juger si la façon dont Nataël Trapp dépeint les fameuses eighties est la plus authentique et crédible possible ou non mais personnellement, j'ai choisi de lui faire confiance les yeux fermés. Et quoiqu'il en soit, une chose est sûre, c'est que quand on lit ce livre, l'immersion est TOTALE. Sérieusement, c'est comme si j'y étais, sur "cette autre planète" que Léo nous décrit au fil de ces pérégrinations trente ans en arrière pour lesquelles je l'ai beaucoup, beaucoup envié (même si cela ne devait résolument pas être simple à vivre), mon rêve absolu étant de pouvoir un jour remonter dans le temps afin de rencontrer mes parents adolescents dans les années 80, voir comment ils étaient à l'époque ainsi que ma ville, les lieux marquants de mon existence... Très sincèrement, je ne pourrais espérer mieux que d'accomplir ce lifegoal unique qui reste au stade de pur fantasme onirique pour le moment. Néanmoins, grâce à la plume très minutieuse, appliquée et vivace de Nataël Trapp, j'ai pu vivre ce fol espoir par procuration en quelque sorte et j'en ai éprouvé une allégresse infinie, une euphorie telle que je m'en suis retrouvée incapable de reposer le livre avant de l'avoir terminé, cela m'était tout bonnement impossible ! Il fallait que je parcoure de nouvelles chambres d'adolescents, que je scrute chacun de leurs posters, chaque recoin de leur vie privée (voyeurisme inapproprié bonjour - quand est-ce que le voyeurisme est approprié au fait ? Pas la peine de répondre à cette question) au rythme de leurs chansons favorites qui égrainent le récit et ont été un pur régal pour mes petites oreilles amoureuses du son si particulier des années 80. Je me suis targuée toute seule comme une grande de pouvoir reconnaître chaque référence faite ou presque à cette époque bénie de la jeunesse de mes parents et ce dans de nombreux domaines : musique, cinéma, télévision, nourriture, tendances capillaires et vestimentaires... Tout y passe, rien n'est épargné, ce qui fait que le portrait que l'on se dresse de cette génération 80 généralement portée aux nues (et à raison à mon sens) est extrêmement complet et fascinant à étudier sous tous les angles. Mais du coup, je pense qu'il est difficile de pouvoir pleinement apprécier ce roman à sa juste valeur si les années 80 ne nous intéressent guère, voire nous rebutent. de mon côté, je ne conçois pas comment l'on peut faire pour ne pas aimer ou rester insensible à cette époque d'innovation créatrice juste folle mais je peux tout de même le comprendre après mûre réflexion. Il faut dire que la nostalgie des années 80, on nous la sert désormais à toutes les sauces (coucou Stranger Things, mon amour) et on en abuse certainement allègrement. Cependant, Les 7 vies de Léo Belami n'est pas que du pur concentré de nostalgie pour faire de la nostalgie (je ne sais pas si je suis bien claire en écrivant cela). Certes, il s'agit d'une jolie ode à cette période bien-aimée de la part d'un enfant devenu grand (et qui a un bel avenir de figure majeure de la littérature française, j'en suis persuadée) qui y a fait ses premiers balbutiements et expériences culturelles et humaines qui vous forgent un être et qui restent gravées pour toujours mais Les 7 vies de Léo Belami est en réalité bien plus que ça.

C'est là que j'en viens à la plus belle surprise que ce roman a pu me faire, à savoir son inattendue dimension philosophique. Comme je vous le disais à l'instant, Les 7 vies de Léo Belami n'est pas là pour faire naître en vous de la nostalgie (car oui, on peut éprouver un sentiment de nostalgie, profonde même, pour une époque que l'on n'a pas vécue soi-même, c'est véridique) pour le simple plaisir de susciter de votre part cette réaction. Il y a tout un fondement derrière cela : les voyages dans le temps de Léo lui permettent en effet de prendre conscience de notre capacité à tous de faire changer les choses, à courber le destin sous la force de notre volonté si tel est notre désir. Nous ne sommes pas prédéfinis à la naissance, nous pouvons tous faire prendre à notre chemin de vie la direction que l'on souhaite si l'on s'en donne les moyens. Bien sûr, il faudra parfois, voire très souvent, faire montre de patience mais le résultat et surtout le cheminement en valent la peine. Je ne m'attendais pas à ce que ce roman recèle d'une sagesse si bien cachée entre les lignes dans un premier temps puis qui finit par se révéler dans toute sa splendeur sur la fin pour mieux nous éblouir de son éclat et de sa pertinence et ce beau cadeau que l'auteur nous fait n'en a rendu ce moment que plus délectable et porteur de splendides valeurs et de leçons importantes à méditer !

Au fond, je dirais que la seule chose qui m'a éventuellement frustrée avec ce titre, c'est sa fin : je suis pour le coup restée un peu sur ma faim car j'aurais franchement voulu savoir ce qu'il était advenu de l'ensemble des sept vies (la sienne comprise) que Léo a bouleversées lors de son improbable traversée du temps. On a certes tous les éléments de réponse qu'il nous faut pour Léo lui même, héros extrêmement attachant et qui nous ressemble, avec ses fêlures, ses peurs, ses doutes mais aussi sa puissante humanité qu'il transcende au sein de cette intrigue, ainsi que pour son entourage direct mais je m'étais pour ma part prise d'affection pour l'ensemble des personnages et j'ai été donc un peu déçue en me rendant compte que la boucle n'avait pas été bouclée pour eux tous. J'imagine qu'ils vont bien, je fais confiance à 200% à l'auteur encore une fois, mais j'aurais voulu que la fin de leur histoire soit écrite noir sur blanc afin d'être totalement satisfaite et soulagée. Je sais, je pousse le pinaillage à l'extrême, c'est plus fort que moi. Néanmoins, cela ne m'a pas empêcher de tout de même trouvée ce dénouement fort à mon goût. Je n'en dirai pas plus afin de maintenir le suspens jusqu'au bout du bout. Ce serait injuste de vous gâcher la surprise, n'est-ce pas ? D'autant plus qu'elle en vaut largement la peine, vous verrez.

Pour conclure, je ne peux que chaudement vous recommander Les 7 vies de Léo Belami. Ce livre m'a mis dans tout mes états : il m'a rendue accro à son atmosphère incomparable a aucune autre, à ses personnages profondément humains, imparfaits, merveilleux à leur manière et proches de nous, à son humour décapant, à son énergie contagieuse, à sa joie survitaminée digne de celle contenue dans un Pschit (pour ceux qui passent par là et qui auraient connu cette boisson, j'ai le besoin vital de savoir quel goût elle a, please), à sa bande son impeccable et à son brio pour nous glacer les sangs pile quand il faut sans jamais faillir, comme tout bon thriller qui se doit I suppose. En bref, je n'ai fait qu'une bouchée de ce roman savoureux, pétillant et extrêmement bien écrit auquel je ne peux que vous conseiller à force cris de donner sa chance ! Vous ne le regretterez pas !

P.S. : Et, que vous soyez fans des eighties ou non, cette capsule temporelle de choc trouvera le moyen de vous embarquer à son bord et de vous persuader qu'il n'y a rien de plus chouette qu'une coupe mulet et des vêtements en licra, foi de Nanette !
Lien : https://lunartic.skyrock.com..

Les 7 vies d'un meurtre

Les sept vies de Léo Belami est un livre qui a été écrit par Nathaël Trapp, son premier roman était young adults, il vit en France.
C'est l'histoire de Léo qui se prépare à la fin de l'année, dans son lycée se déroule une fête de fin d'année en l'honneur de Jessica Stein une élève assassiné 30 ans avant.
Mais lorsqu'il se réveille un matin c'est dans la vie d'un autre, en 1988, il va sans cesse changer de corps entre 1988 et 2018 et va essayer de découvrir l'identité du tueur, ce qui va être une vrai surprise .

Personnellement ce livre m'a beaucoup plu car il y avait de l'action.


Je recommanderais ce livre pour ceux qui aiment se plonger dans les petites d'enquête.

Un thriller qui nous tient en haleine du début jusqu'à la fin soyez en sûr !
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Les 7 vies de Léo Belami c'est l'histoire d'un lycéen âgé de 17 ans qui nous raconte son histoire mais pas seulement la sienne. A travers ses différentes incarnations, Léo va nous faire découvrir en même temps que lui l'histoire de Jessica Stein qui est décédée il y a 30 ans de ça maintenant le soir même de la fête de fin d'année de la promotion 1988. Léo est un jeune garçon gentil, solitaire, prévenant et sans histoires. Celui-ci à qu'une hâte c'est que les cours se terminent pour enfin être en vacances. Léo ne sait pas encore vraiment ce qu'il veut faire plus tard après le lycée et ça le turlupine un peu quand même. Surtout quand il voit ce que ses parents sont devenus au jour d'aujourd'hui. Tout comme lui, ses parents sont originaires de Valmy-sur-lac et n'ont jamais quitté cette ville. Sa mère est vendeuse et n'est pas vraiment épanouie dans son travail et son père est actuellement au chômage. Celui-ci passe la plupart du temps devant la tv et semble être présent sans l'être réellement au grand désespoir de Léo. Pourquoi ses parents sont-ils devenus ainsi et que faire pour que la joie de vivre revienne au sein de son foyer familial ?
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Dès le début du livre, Léo nous dit qu'il va mourir dans moins d'une heure … Mais pourquoi ?
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Léo se prépare pour la fête de fin d'année organisée cette année en hommage à Jessica Stein, une élève assassinée il y a trente ans auparavant. le lendemain, lorsque Léo va se réveiller il va avoir la surprise d'être dans un autre corps, dans une maison autre que la sienne et en plus de ça en 1988 … Il ne comprend pas et ne réalise pas vraiment ce qui lui arrive. de plus ce phénomène étrange ne va pas seulement arriver qu'une seule fois mais six fois en tout et pour tout. Bon aprés il va s'y habituer et au fur et à mesure qu'il va etre incarner dans un autre corps que le sien il va au fur et a mesure découvrir ce qu'il en est réellement de l'assassinat de la jolie et adorable Jessica Stein. Cette jeune fille était-elle réellement la jeune fille que les gens prétendaient ? Léo va-t-il réussir à changer le cours des choses ou va-t-il échouer ? Je vous laisse découvrir tout ceci par vous même …
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Cette lecture fut excellente et j'ai adoré du début jusqu'à la fin. J'ai beaucoup aimé la double temporalité que nous avons ici. Nous faisons des aller-retours entre 1988 et 2018 et ça j'ai adoré mais sincèrement. Au gré des allers-retours, nous faisons plus ample connaissance avec différents protagonistes qui sont importants au sein de cette intrigue qui avouons-le est rondement menée du début jusqu'à la fin. Chaque personnage rencontré ici à son importance et cela nous aide à mieux cerner les choses et à essayer de comprendre ce qu'il c'est passé lors de cette fameuse nuit ou Jessica à été assassinée. de plus à la fin, nous découvrons l'identité du tueur et je vous avoue que j'ai été littéralement surprise et sidérée par cette révélation car à aucun moment je me suis dit que ça pouvait éventuellement être cette personne. Je me suis dit : Oh mais non ! Ce n'est pas Possible !!! Je n'ai rien vu venir pour mon plus grand plaisir car ça aurait été dommage d'avoir des indices sur la personne concernée. J'aime beaucoup ce genre d'effet de surprise. L'auteur m'a vraiment conquise avec ce super thriller qui est tout simplement excellent et de plus nous avons des descriptions bien complètes et des protagonistes bien exploités ici.
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La plume de l'auteur m'a grandement plu et je n'hésiterai pas un seul instant à lire de nouveau cet auteur. C'est très fluide et vraiment très agréable à lire. Rien a dire la dessus. Les pages elles se tournent à vive allure et dès la première page, je dis bien la première page, j'ai été tout de suite happée et je n'avais qu'une envie c'est d'être tranquille pour engloutir l'intégralité de ce livre que je vous recommande fortement.
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Du coup, maintenant je n'ai qu'une envie c'est de visionner la série qui a été adaptée à partir du roman pour voir ce qu'il en retourne et si éventuellement ça reste fidèle au livre.
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Je suis très contente d'avoir eu la chance de recevoir ce livre lors de la masse critique de la part de la maison d'édition et de babelio et je les en remercie grandement.