- Oh ! l'ombre ! Pardon, je me suis trompée.
Dans l'obscurité, si tu t'allongeais,
c'était pour me rendre plus grande.
Si les jours éblouissants, tu t'étirais,
c'était pour mieux me montrer le chemin.
Que serait une page sans encre,
un faon sans taches ou une Lune sans nuit ?
Tu fais partie de moi, l'ombre.
S'il te plaît, reviens !
- Je te DÉTESTE, l'ombre ! criait Hortense.
Puis, par un matin clair et ensoleillé, son ombre se mit en travers de son chemin.
Au moment où Hortense tomba, elle sut que son ombre ne l'aimait pas non plus.
Au-delà des arbres sombres et épais, au cœur de la neige blanche et silencieuse, vivait une petite fille qui s'appelait Hortense.