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Critiques de Natasha Preston (266)
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La cave

La cave... déjà, rien que le titre et la couverture du livre ont éveillé ma curiosité.

Moi qui aime les thrillers bien sombres et malgré que ce roman soit classé dans la catégorie « Young adults », je constate tout de même que j'ai passé un super moment à le lire !



Je découvre cette auteure avec plaisir. Son style est simple et accrocheur.

Natasha Preston nous plonge dans l'enfer de la captivité à travers Summer, une ado qui se retrouve enfermée dans la cave d'un psychopathe. Mais celle-ci n'est pas seule. Elle va devoir cohabiter avec trois autres captives aux caractères bien différents.



Les points de vues changent au fil des chapitres puisque l'auteure jongle à travers trois personnages : Summer, Lewis son petit-ami et Trèfle le taré qui séquestre des filles.

Pour cette raison, je dirais que ce livre n'est pas vraiment un huis-clos comme on peut s'y attendre. A travers le personnage de Lewis, on suit l'enquête qui se déroule à l'extérieur pour retrouver Summer.

Les chapitres consacrés à Trèfle, nous permettent d'essayer de comprendre l'origine de sa folie.



J'ai été surprise par le conteste de la cave. On s'entend à un sous-sol bien glauque et froid... c'est tout le contraire. Il est aménagé, avec une petite déco. J'ai trouvé ce contraste encore plus flippant !

La tension monte d'un cran à chaque fois que les filles entendent la porte, avec Trèfle qui descend les marches. Ce personnage est imprévisible et lorsque je lisais ces passages, je me sentais tendue comme si j'étais à la place de ces pauvres filles. Je sentais ma respiration se bloquer tant qu'il se trouvait près d'elles. En sa présence, tout peut arriver...

Ce livre déclenche parfois des petites poussées d'adrénaline et c'est ce qui m'a plu par-dessus tout.



J'aurais néanmoins aimé que l'auteure développe un peu plus la relation entre Rose et Trèfle. Elle m'a semblé un peu mystérieuse, surtout du côté de Rose.

La fixation de Trèfle pour les fleurs méritait aussi, à mon sens, une réflexion plus poussée puisqu'elle est au coeur du roman.

L'histoire d'amour entre Summer et Lewis nous laisse espérer une fin heureuse. On ressent bien l'amour acharné de l'adolescent lors de ses recherches et on prie avec lui pour qu'il retrouve sa moitié.



Une lecture addictive qu'on ne peut lâcher avant la fin !

Je remercie mon amie Siabelle de m'avoir encouragée à le lire. D'ailleurs, je vous invite à lire sa chronique, qui va vous convaincre à coup sûr, de descendre vous aussi dans cette jolie petite cave !
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La cave

Elles s'appellent Rose, Iris, Violette et Lilas et elles forment une famille ...

C'est ce que leur a dit Trèfle et c'est le jeu auquel elles jouent toute la journée , depuis qu'elles sont enfermées dans sa cave .

Avant, Lilas avait une famille, un petit-copain, d'ailleurs c'est sûr qu'ils la recherchent , c'est ce qu'elle se dit pour tenir le coup .

Avant Lilas s'appelait Summer.

Le jour , il part travailler , c'est le soir que c'est plus délicat . Et le matin aussi quand il descend prendre son petit-déjeuner avec elles , juste avant de leur souhaiter une bonne journée ...



Un livre lu en une soirée tellement je voulais savoir si Lilas et les autres allaient s'en sortir ..

Si j'ai aimé la partie qui se déroule dans la cave parce qu' elle vous scotche , je suis plus réservée sur la toute fin qui tombe vraiment dans le "Young adult" et n'est à mon humble avis , pas à la hauteur de ce qui se passe dans la cave . Un peu trop "sautillante" ...

Mais la partie séquestration est du grand art... sans en faire trop au niveau des descriptions horribles car il faut ménager le public jeune (mais moi ça me suffit largement !) , avec beaucoup de délicatesse, elle raconte l'indicible , elle suggère plus qu'elle ne dit. Elle installe un climat de terreur par petites touches, ces quatre filles qui tentent d'instaurer un climat routinier sont poignantes, leur solidarité est bouleversante ...

Natasha Preston pourrait aisément jouer dans la catégorie adulte si elle voulait . J'ai hâte de voir ce qu'elle publiera par la suite...

J'ai mis une soirée à visiter la cave , mais j'y pense encore ce matin car je n'en suis pas encore remontée ...
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La cave

Je n'ai jamais autant dit le mot « c*nnard » devant un livre… Mais là, je bats les records… Bon sang, quelle lecture troublante ! Ce fut terriblement malsain au point de me donner des sueurs froides ! Dans une ambiance sombre et dérangeante, on va assister à l'enlèvement de Summer, une adolescente. Son ravisseur va la conduire dans une cave où l'attendent trois autres filles captives. Il est impressionnant de voir l'emprise de ce monstre a eu sur ces jeunes femmes qui, avec le temps et la peur, acceptent de jouer un rôle : celui d'une jolie fleur qui doit s'habiller pour cet homme, d'une princesse bien élevée, d'une maîtresse de maison qui fait les repas ou d'une poupée qui accepte de s'allonger une fois par semaine pour subir les assauts de ce gardien champêtre… Quelle horreur ! C'est véritablement terrifiant ! Lorsque j'avais lu la quatrième de couverture, je me demandais comment Summer, surnommée Lilas par son geôlier, allait réussir à fuir. Je m'attendais presque à autant de malice ou de tempérament que Lisa dans « Méthode 15-33 » de Shannon Kirk… Hélas, j'ai assisté, impuissante et désemparée, à l'endoctrinement de Summer. Mais aurait-elle pu agir autrement ? Quand on voit jusqu'où est prêt à aller ce taré et dans quel climat ont vécu ces filles, c'est tout simplement abominable…



Malgré le début où l'on rentre directement dans l'action, j'ai ressenti quelques longueurs dues à cette routine instaurée par Trèfle/Colin, le geôlier. J'avais envie que Lewis, le petit ami de Summer, la retrouve plus vite et que cette pourriture de Trèfle cesse toutes ces horreurs… La psychologie des trois personnages principaux (Trèfle, Summer et Lewis) est bien traitée. Grâce à une narration alternée, on voit toutes leurs pensées. On découvre ainsi la vie que chacun menait avant le drame ainsi que leur évolution psychologique au fil des jours. Si les tranches de vie du couple principal sont touchantes, les scènes appartenant au passé et le quotidien de Trèfle m'ont hérissé le poil. Toute cette séquestration ne laisse pas le lecteur insensible… D'ailleurs, cela m'a rappelé « 3096 jours » Natascha Kampusch qui ne m'avait pas laissée de marbre non plus…



« La cave » n'est pas à mettre dans toutes les mains, surtout si l'on n'est pas à l'aise avec les thématiques de l'enlèvement, l'incarcération, la violence, la manipulation ou le viol. Personnellement, j'avais envie de gifler ou d'insulter cette enflure à plusieurs reprises. Je me sentais aussi impuissante que la pauvre héroïne et j'ai eu envie de vomir à plusieurs reprises. Certains classent cet ouvrage en littérature pour ado mais, pour ma part, je serais plus sur du young adult voire de l'adulte tout court même si l'héroïne est jeune… L'atmosphère est bien trop sombre pour les jeunes lecteurs… Vous l'aurez compris : ce récit est un thriller psychologique effroyable et saisissant qui va certainement me troubler pendant plusieurs jours… Je félicite l'auteure qui a réussi à me bouleverser et qui m'a fait ressentir une véritable haine pour un personnage fictif !

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Le week-end

Je m'attendais à autre chose en commençant ce roman, que ce que j'y ai trouvé.

Déjà parce que l'auteur avait écrit La Cave, un récit dont le début était bien glaçant…

Parce que la couverture est dans cet esprit là : une barraque abandonnée , un peu maison hantée , une rose rouge-sang, pleine de toile d'araignées, le genre d'images qui laisse augurer des moments bien flippants…

Et puis le pitch de départ : une bande d'amis décident de passer un We dans un chalet. Ils boivent , un peu, beaucoup, passionnément, à la folie, s'écroulent complétements "torchés", et au réveil, d'eux d'entre eux , ont été sauvagement assassinés.

Je m'attendais , à ce que cette partie là , dans le chalet, soit assez longue, que ce soit un huis-clos, qu'ils se soupçonnent mutuellement et que l'atmosphère soit lourde, très lourde.

Pas du tout !

On est dans la tête d'une des adolescentes, MacKenzie, qui ne pense qu'au beau gosse , frère de l'un d'entre eux , qui s'est rajouté à ce WE de folie . Ambiance midinette…

Et tout de suite, ce petit monde rentre chez lui, l'inspecteur Wright prend le relais , mais il est tellement inefficace et antipathique , que Mackenzie va enquêter , avec son amoureux, pour disculper ses amis et elle même .

[ On y croit, on y croit ! ]

Les adultes , comme dans tout mauvais roman pour ados, sont aux abonnés absents, les clichés s'empilent. Aucun personnage n'est réellement décrit , réellement consistant. le tout est caricatural au possible , aucun suspens, et la fin , juste pas crédible !

La seule chose que j'ai aimé, ( mais ce n'est pas ce qu'on vient chercher dans un roman policier) , c'est les dialogues "ping-pong" entre les deux amoureux, et ce que se dit MacKenzie" en off qui est souvent amusant ".

Je n'ai pas retrouvé, dans ces lignes , l'auteur qui avait écrit La Cave.

Une impression de "déjà vu" , "déjà lu" ,

Impression d'un roman aseptisé, sans beaucoup d'émotions (tous ces jeunes vivent des trucs atroces mais le ton de l'auteur est toujours relativement guilleret ).

Mais si je suis déçue, il est à noter que je ne suis pas le public visé ;-)

Les adolescentes férues des séries américaines aimeront surement, ça en a le goût et la couleur,( je pense à Pretty Little liars et autres…)





Challenge Mauvais Genres 2018/19.
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Le week-end

Voilà quelques jours que j'ai terminé la lecture de ce roman et.... je dois avouer que j'ai bien du mal à rassembler mes idées pour en parler.

Parce que je suis très partagée...

Partagée entre mon avis de bientôt quadragénaire et celui de maman d'adolescents.

Quand j'ai commencé ce thriller, je suis très vite rentrée dans l'histoire grâce à son style très Young adult. C'est frais, ça se lit super bien, mais rapidement également, j'ai tiqué sur la crédibilité du récit...

Ce livre s'adresse clairement à un public bien plus jeune que moi... Et c'est bien cela le problème...

Rien que le fait que cette bande de potes se retrouve dans un chalet pour le week-end, déjà, vu les circonstances, c'est plus que curieux, très surprenant.... Ca sentait mauvais, mais admettons...

J'y ai trouvé malgré tout un intérêt.

Intriguée et curieuse de connaitre la suite.

Le scénario est entraînant.

Et puis, la naissance d'une idylle, entre deux des personnages, a éveillé mon petit côté midinette.

La prude et innocente jeune fille qui se laisse dévergonder, sans rien comprendre, par le torturé et irrésistible bad boy, je me fais toujours avoir...

Mais, plus je progressais dans le roman et plus une certaine appréhension m'envahissait...

Parce que je voyais arriver le dénouement, sans échappatoire possible, et que j'étais assez certaine qu'il n'allait pas me satisfaire.

Trop banal, trop bancal.

Trop naïf, trop pas crédible...

Beaucoup de choses m'ont génées dans ce livre, en définitive.

Je n'ai absolument pas compris les réactions des personnages face aux situations surtout !

Un manque réel de psychologie et d'empathie...

Je le répète, mais je pense que le véritable problème, c'est que je ne suis plus une adolescente, que ce thriller ne m'est pas adressé, tout simplement.

Parce que, l'histoire est plaisante, divertissante et aborde des sujets proches aux ados, intéressants.

Mais trop superficielle, dans tous les sens du terme, pour la lectrice que je suis.

Je le proposerai sans doute d'ici quelques temps (après les examens), à ma fille de 16 ans. J'aimerais connaitre son avis.



Je remercie Netgalley et les éditions Hachette, pour m'avoir permis de découvrir ce livre.



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La cave





Quel gros coup de coeur !!!



C'est grâce à une critique très alléchante de mon amie Saiwhisper, que je découvre cette auteure. En traitant un des personnages «de taré» dans sa chronique, elle saisit tout de suite mon attention et je garde le titre du livre dans ma mémoire. Récemment, il m'est arrivé d'avoir perdu l'envie de lire, je crois que ça l'arrive à tout lecteur. Je ne sais pas pourquoi, c'est ce livre-là, que je prends. C'est pour cela, que je dédie ma critique, à mon amie, qui me redonne l'envie de le lire. Et c'est réussi, vraiment… c'est une très belle découverte à mes yeux.







Je viens tout juste de terminer mon livre et je suis toute chamboulée. Je ressens une tristesse profonde de quitter cette histoire attrayante, avec ses personnages attachants qui y habitent. Je ne parle pas bien sûr «du cave», quel cave ! Tu t'attaches tout de suite à Summer, à sa famille et à son petit copain Lewis. Elle mène une vie bien tranquille jusqu'au moment où «un cave», l'enlève à sa famille. Elle se retrouve donc enfer-mer dans une cave en compagnie de d'autres filles. On pense que ça n'arrive juste aux autres mais jamais à nous, et qu'on est toujours à l'abri des fous.



Angoissant, Effrayant, Troublant



En effet, je suis vraiment très surprise, l'auteure te tient vraiment en haleine, du début jusqu'à la fin. Elle te prend vraiment par les triples. Tu as la peur au ventre, tu es vraiment crispé et tu as les nerfs en boule. C'est comme lorsque tu regardes un film d'horreur, et que tu as la trouille, c'est pareil ici quand l'histoire se défile sous tes yeux. Tu peux vraiment ressentir ce que nos personnages ressentent, c'est vraiment flippant.







C'est un excellent thriller, l'écriture est à la fois très limpide, très puissante et très intense et puis la tension est vraiment à son 100%. On se sent vraiment à fond car l'auteure possède l'art de bien nous présenter ses personnages, elle sait très bien détailler les décors et l'auteure nous amène tout droit dans l'enfer, que les personnages vont vivre de près ou de loin.



L'auteure sait très bien te faire vivre toutes sortes d'émotions et elle parvient très bien à te faire ressentir l'ambiance malsaine qui s'y dégage, ainsi que la violence qui se déchaine, au fil des événements. Au cours de la lecture, tu te sens toi aussi très vulnérable, révoltée et impuissante. Tu cries toi aussi des injures à «ce cave», qui retient notre Summer, qu'on adore et les autres également. Est-ce qu'on peut le prendre en pitié à cause de son passé ? Est-ce que ça peut expliquer sa raison de vivre, ses gestes démesurés et ses pensées déraisonnées ? Est-ce que c'est une raison d'agir comme il le fait ?



«Il était à la fois juge, juré et bourreau.»



Pour terminer, je crois qu'on ne peut pas rester indifférent, c'est vraiment une lecture passionnante à mes yeux. L'auteure sait très bien manier la fiction, avec la réalité. Tu ne peux plus lâcher ton livre, c'est vraiment insoutenable ! Tu veux toujours retourner dans ton histoire, pour voir ce qui va arriver.

Que dire de la fin ? Je ne veux pas trop en dire, pour ne pas gâcher le suspense, c'est tout simplement un thriller très réussi autant au niveau de l'écriture, du scénario, ainsi que l'ambiance. Il n'y a aucun temps mort, tu te laisses tout simplement porter par sa plume très vive, endiablée et bien rythmée.

Tu n'oublieras pas de sitôt ses personnages hauts en couleur : Summer, Lewis, Henri et d'autres aussi. C'est une histoire qui nous surprend, et qui ne s'oublie pas de sitôt. C'est une lecture qui te laisse des marques même après la dernière page tournée.







Est-ce qu'après avoir lu une telle histoire, vais-je me promener seule le soir, dans la rue ? Est-ce que notre liberté est vraiment acquise ? Pour les amateurs du genre, je vous le conseille et vous pouvez aller voir la superbe critique de mon amie Saiwhisper.

Je te remercie beaucoup, et c'est encore vrai ici : la lecture crée des liens d'amitié mais aussi un très beau partage.



Siabelle

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La cave

Que la vie était simple pour Summer, adolescente de quinze ans. Son amoureux Lewis, les disputes avec son frère, les sorties avec les copines... Mais tout ça fut balayé d'un revers de main après avoir croisé la route d'un certain Trèfle. Enlevée en lisière de forêt par cet inconnu puis enfermée dans une cave, Summer est confrontée à la terrible épreuve de la séquestration, à ceci près qu'elle n'est pas seule dans cette cave... Rose, Iris et Violette, trois autres jeunes-femmes, sont elles aussi prisonnières de la folie de cet homme. Tandis que l'emprise psychologique semble fonctionner sur certaines, Summer rebaptisée Lilas, n'est quant à elle pas prête à baisser les bras. L'escalade psychique ne fait que commencer... Natasha Preston offre avec ce roman ado, un thriller remarquable ! Parfois glauques, les situations fluctuent suivant l'humeur du ravisseur ou les tentatives d'évasion de ses chères "fleurs". Jamais linéaire, l'auteure surprend par son audace en alternant les points de vue entre Summer, Lewis et Trèfle et signe ainsi un livre troublant à la finesse psychologique indéniable. 



Enlevée et séquestrée par un maniaque nommé Trèfle, Summer désormais rebaptisée Lilas par ce dernier, peine à accepter son sort, et il y a de quoi ! La veille, encore libre et entourée de sa famille et de son petit ami Lewis, celle-ci menait la vie insouciante d'une ado de quinze ans. Aujourd'hui, sa famille se résume à Rose, Iris et Violette, trois étrangères elles aussi séquestrées et placées dans cette cave aménagée. Pourquoi ont-elles été enlevées ? Pourquoi les avoir renommées par des noms de fleurs ? Si Summer/Lilas est encore pleine de courage et d'espoir, on ne peut pas en dire autant des autres. Les jours, puis les mois passent, les noms de fleurs restent, mais pas forcément les filles... Summer reverra-t-elle un jour sa "première" famille ? 



Noir et troublant, je me suis demandée dès le début comment ce roman tiendrait en haleine le lecteur dans ce huis clos glaçant. Parce que ce n'est pas un huis-clos justement ! Enfin si, mais pas vraiment. Toute l'ingéniosité de l'auteure réside dans la pluralité des personnages et les différentes voix qui s'y rapportent comme l'attente interminable des proches de Summer à travers celle de Lewis. La cave n'est donc pas le seul décor, mais le lieu de toutes les tragédies. Et croyez-moi, il y en a !



Grâce au soin et au réalisme avec lequel elle décrit pas à pas la spirale psychologique, Natasha Preston réussit à décrire le processus du syndrome de Stockholm avec précision. Aboutie, la fin va d'ailleurs dans ce sens, mais ne comptez-pas sur moi pour vous en dire plus à ce sujet... ! 



Thriller au suspense grandissant, la romancière aborde avec beaucoup d’intérêts l'image de la famille et les traumatismes d'enfance qui affecteront l'adulte de demain. Loin d'en excuser le comportement qui peut en découler, elle met le doigt sur un sujet intéressant afin de le détourner et en explorer les failles en mettant par exemple en parallèle, la famille lambda de Summer avec celles de Rose, Iris et Violette, sans oublier Trèfle.



Pour conclure, je ne peux que vous conseiller ce young adult qui réserve de belles et sanglantes surprises, et dans lequel j'ai poussé des "Nonnnnnnnnnn" ou encore des "Olalalalala" assez distinctifs ! Hâte de découvrir les prochains romans de la romancière...



Après l'angoisse, place au réconfort ! Entre deux sueurs, il me faut bien trouver à quelle gourmandise m'attaquer. Pour cette histoire, ce sera une crème brûlée au café sur lit de cookie dough. Oui, vous avez bien lu ! Psychologiquement dense, ce roman mérite d'explorer une gourmandise à sa hauteur. Car derrière la surface, se cachent d'étonnantes révélations...gustatives !
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La cave

Natasha Preston aurait pu prétendre à un gros coup de cœur de ma part. Elle est malheureusement passée à côté de son final qui n’est pas à la hauteur du roman dans son ensemble. Après je n’oublie pas qu’on est dans un registre Young adult et que développer la partie très psychologie d’une longue séquestration aurait fait perdre son lectorat visé.



En tout cas, je lui tire mon chapeau pour l’enfermement des ces quatre fleurs. Le lecteur est dans l’ambiance anxiogène de La cave avec Lilas, Iris, Rose et Violette. L’auteure aborde avec justesse le syndrome de Stockholm.



Un young adult thriller qui reste soft et abordable pour nos jeunes lecteurs même s’il traite un sujet douloureux. La fin n’est pas crédible et précipitée mais je prends quand même.



Je partage le succès de ce roman. J’ai vu beaucoup de retours positifs et je suis passée à côté. Il est addictif, intense, bouleversant, palpitant, émouvant, anxiogène, angoissant et surtout il nous met mal à l’aise. On souhaite de tout notre cœur que ce calvaire se termine pour ces quatre fleurs.



Je trouve judicieux que l’auteure ait donné la voix à Trèfle et Lewis. Cela a permis de donner un rythme au thriller et d’avoir des points de vue différents. On en apprend plus sur les personnages. J’aurais même vu un peu plus de prises de paroles de Lewis pour cerner un peu mieux l’après séquestration.



En tout cas, je me ferais une joie de relire l’auteure. J’ai dévoré son premier roman. Intense en émotion.
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La cave

J'ai été assez surprise de découvrir ce thriller classé dans la catégorie Young Adults.



Pour ceux qui auraient tendance à ne pas se lancer dans des livres de cette catégorie, il serait dommage de ne pas découvrir "la cave", vous risqueriez de passer à côté d'un très bon moment de lecture, mais surtout de ne pas vivre le paroxysme de l'horreur.



Au départ, j'avais un peu peur de tomber sur une enquête classique suite à l'enlèvement de Summer qui mène une vie parfaitement normale d'une ado de 16 ans. Elle est entourée de ses parents, amis et un petit ami. le tout commençait d'une manière assez "nian-nian" et je me disais que je ne le finirais certainement pas !



Le tournant arrive rapidement, sans que l'ennui ne s'installe, lorsque Summer croise la route de Trèfle et ne rentre donc pas chez elle...



Imaginez une maison comme n'importe quelle autre. Une pièce. Dans cette pièce, une armoire. Derrière cette armoire, une porte. Au-delà de cette porte, des escaliers. Et en bas, une cave.



Une cave où sont séquestrées trois filles, Rose, Iris, Violette, et Summer rebaptisée Lilas.



Ces filles sont soumises à la folie meurtrière d'un homme : Trèfle, dont la folie est telle qu'il a décidé qu'elles faisaient partie de sa famille et qu'il les protégeait... Mais le cauchemar ne s'arrête pas là...



L'auteur nous entraîne dans la psychologie des personnages. Une alternance de point de vu très intéressante.



D'un côté Summer/Lilas avec son quotidien, l'évolution de ses pensées, sa vie dans "la cave" sa relation aux autres, le regard qu'elle porte sur ses quo-détenues est sans complaisance...



Enfin, Lewis, le petit ami de Summer qu'on découvre lors de la disparition de Summer, ses recherches, ses espoirs ... Ses émotions sont palpables et sa douleur est transmise à travers le récit de l'auteur.



Ces alternances donnent du rythme à cette lecture, qui sans cela aurait été assez plate et sans intérêt pour tomber dans une banale enquête suite à disparition, comme une mauvaise série TV.



J'ai parfois eu envie de secouer certaines filles pour les réveiller ! Un syndrome de Stockholm complètement déstabilisant, qui les pousse à faire et accepter des choses qu'en temps normal elle auraient rejeté en bloc, mais es-ce seulement ça ? La peur parfois vous fait accepter le pire....



De temps en temps on a des retours en arrière avec les années indiquées en début de chapitre, notamment sur Trèfle et comment il a basculer... Certains passages concernent Summer et sa relation avec Lewis. Ces détails ajoutent à l'intrigue un rythme non négligeable.



L'ambiance est angoissante, certains passages sont choquants, glauques. Tout est tellement dingue dans ce livre que cela frôle la perfection dans le récit et la vérité ne semble pas loin. Malgré tout, l'espoir est très présent.



Certains passages seront gores à souhait, choquants pour certains et trop crus pour d'autres ! Mais c'est là toute la qualité d'un très bon thriller qu'on a du mal à lâcher et qui allie la terreur et l'espoir. Deux antonymes dans un thriller, mais l'auteur arrive à les marier avec talent.



En bref, une lecture addictive qui prend son envol à la dernière partie ! Je pensais même à mon livre lorsque je devais faire autre chose ! J'étais impatiente de connaître le dénouement.



Un huis clos, angoissant qui va vous remuer et ne ménagera pas vos nerfs ! Une lecture à découvrir et surtout un récit magnifiquement construit par son auteur Natasha Preston.



Un thriller jeunesse de qualité, avec une psychologie des personnages et un psychopathe digne du genre. le final est très différent d'un thriller classique, mais cela tient de la classification Young Adults...
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La cave

Lorsque j'ai découvert la magnifique couverture et l'énigmatique résumé de la Cave de N. Preston, je me suis : « il me faut absolument ce livre ! ». Ensuite, lorsque je me aperçue qu'il était classé dans la catégorie young adult, j'ai hésité… les histoires d'ados gnian-gnian : très peu pour moi ! Finalement, j'ai craqué… oui je suis faible, très faible.

Summer, jeune fille de 16 ans, est enlevée par un inconnu alors qu'elle se rend à pied à un concert. L'inconnu en question se fait appeler Trèfle. Il charge Summer dans sa fourgonnette, l'emmène chez lui et la fait descendre sans ménagement dans une cave aménagée avec soin et complètement aseptisée où trois autres jeunes femmes sont séquestrées : Rose, Iris et Violette. Trèfle rebaptise Summer en Lilas : sa famille de fleurs est enfin complète. Mais Lilas ne se soumettra jamais et donnera du fil à retordre à son tortionnaire.

Le positif : N. Preston mêle trois points de vue dans le roman, celui de Summer, Lewis – le petit ami de Summer – et Trèfle. Cette construction insuffle un rythme dynamique à l'histoire ; les chapitres courts renforcent cette impression. On a l'impression de vivre ce que vit Summer : ses moments d'espoir et de désespoir, de ressentir la souffrance de Lewis et de divaguer comme Trèfle. On partage le quotidien de ces jeunes femmes séquestrées, aux tempéraments totalement différents, qui sont obligées de vouer obéissance et reconnaissance à un détraqué qui se croit investi d'une mission. Celle de purifier sa ville des âmes féminines dépravées.

Les époques de chevauchent également. La fiction démarre un 24.07.2010 mais l'auteure prend le parti d'opérer des bonds en arrière (1987, 2005, 2009 etc) afin de nous permettre de mieux cerner les personnages.

Ceux-ci sont touchants et crédibles. Summer est une toute jeune fille très attachante. Malgré sa peur et son dégoût, elle reste volontaire et combattive. Trèfle possède quant à lui 2 personnalités : une sorte de Dr Jekyll et Mr Hyde. Aux yeux de tous, il est Colin Brown, célibataire, salarié d'un cabinet d'avocats, poli, serviable, sans problème. En coulisse, il est Trèfle : un désaxé maniaco-dépressif, détruit par un lourd passé personnel.

Le négatif : Ce huit clos est un peu répétitif : les jours passent et se ressemblent et on a de la peine à ne pas décrocher, en particulier dans la 1ère partie du roman. D'autre part, j'ai été un peu déçue de la fin. Elle arrive trop vite et s'avère trop simpliste. le coté psychologique, notamment celui portant sur le syndrome de Stockholm est à peine abordé. Enfin, malgré tous mes efforts, l'empreinte jeunesse de ce récit est trop forte à mon goût.

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La cave

Bonsoir les babeliophiles petit retour sur ma dernière lecture. Thriller psychologique ,fascinant,dérangeant et que l'on a du mal à lâcher. La séquestration de "la famille"est angoissante même si certains passages sont par moments répétitifs.La violence est bien présente mais sans jamais tomber dans l'extrême.Ce roman se passe entre la cave ( vous vous en doutez bien!!!!)et l'extérieur. L'extérieur de ce psychopathe boulot,enlèvements et les recherches par la famille de Summer allias Lilas,qui n'a jamais failli à la retrouver vivante ou morte. Ce roman montre aussi le comportement des filles dans ce sous-sol.,De Summer qui a décider de ne jamais se laisser abattre malgré......,et Rose qui semble être du côté de ce salopard malgré toutes les horreurs qu'elles ont subies.Chaque membre de "de la famille" ont des réactions différentes mais sont très liées entée elles.Un roman sombre que j'ai beaucoup aimé mais ceci n'est que mon avis personnel.
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La cave

Généralement, quand ça fait longtemps qu’on a pas lu de thriller, on a toujours cette hâte d’en rouvrir un, couplé à la peur que nos attentes ne soient déçues. Toute excitée, j’ai foncé tête baissée dans ce roman… et j’en ressors ravie. Terrifiée, mais ravie.



Un homme, surnommé Trèfle, enlève et séquestre des filles, généralement prostituées et sans attaches, dans la cave de sa maison. Il s’amuse à les renommer avec des noms de fleurs (Iris, Violette, Rose et Lilas), et les considère comme sa famille. Un psychopathe dérangé, sur qui Summer, rebaptisée Lilas, est malencontreusement tombée. Traînée jusqu’à la cave, elle va faire la rencontre des trois autres filles prisonnières, qui vont lui expliquer leur calvaire et leur quotidien. Une chose est sûre : Summer n’est pas prête à se laisser faire et est bien décidé à tout faire pour se sortir de là.



L’histoire tourne autour de trois narrateurs différents : Lilas d’abord, qui raconte son quotidien comme prisonnière de la cave ; Lewis ensuite, le petit ami de Lilas, qui s’active pleinement pour tenter de retrouver sa copine ; Trèfle enfin, que l’on voit dans le présent, mais également dans sa vie passé. Trois narrateurs différents qui dynamisent l’histoire et tendent à ajouter une tension narrative au récit déjà électrique.



Car l’ambiance est angoissante et ne cesse de croître. La dynamique stylistique de l’auteure est telle que le lecteur, inconsciemment, se met à la place des filles captives. Comme elles, on se sent kidnappé, enfermé. Et on tourne en rond dans notre tête comme elles tournent en rond dans la cave : en attendant le dénouement final.



Hélas ! L’histoire est tellement exaltante est prenante, que je m’attendais à une apothéose finale, qui bouclerait en beauté cette intrigue épouvantable. Malheureusement, et c’est là mon seul regret, Natasha Preston va à la facilité, et nous livre une fin classique, très peu surprenante et peu travaillée. Je la trouve en deçà de l’entièreté de l’histoire. Dans l’ensemble, j’ai beaucoup aimé cette histoire et les puissantes émotions qu’elle nous transmet ; c’est pour cela que sans cette fin bâclée, ce thriller aurait été un véritable coup de coeur.



Plongez au coeur de ce roman psychologique oppressant, qui vous terrifiera autant qu’ils vous énervera. Un premier roman signé Natasha Preston, qui augure une jolie carrière future.
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La cave

Quand je me suis rendu compte que ce roman était en fait du young adult, j'ai eu un moment de doute et j'ai failli jeter l'éponge... finalement, je me suis tout de même lancée et je ne regrette pas.



Si on fait abstraction des personnages qui sont légèrement simplistes (la jolie jeune fille en détresse, le petit ami aussi preux qu'un chevalier et le méchant psychopathe à souhait...), l'intrigue est rapidement assez addictive. Le récit tourne autour de l'enlèvement et de la séquestration de la jeune Summer, par un détraqué qui kidnappe des jeunes filles pour pouvoir former une "famille".



Du suspens, du rythme, du glauque même car pas grand chose n'est épargné à ces pauvres filles et enfin, une bonne dose de crédibilité dans l'évocation du syndrome de Stockholm: tous ces ingrédients font de ce roman un très bon thriller, même pour un public adulte.

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Le week-end

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J’attendais ce bouquin avec tellement d’impatience que je reste complètement sans voix de réaliser que je ne l’ai vraiment pas aimé.

J’avais adoré « la cave« , qui avait été un véritable coup de coeur, angoissant et glauque à souhait, il m’avait tenue en haleine du début à la fin. J’étais bien évidemment très excitée à l’idée de découvrir le nouveau roman de l’auteure. Mais alors qu’elle déception. Je pensais réellement passer un aussi bon moment et malheureusement pour moi la désillusion fût brutale.

Les avis négatifs comme celui que je vais rédiger sont très importants à mon sens. Il est facile de recommander un livre que l’on a adoré, mais il est mille fois plus compliqué d’expliquer les raisons qui fait qu’on en a détesté un. J’ai envie que vous puissiez comprendre mon point de vue et en même temps je n’ai pas envie de vous priver de le lire si vraiment il vous a tapé dans l’oeil. Malheureusement je n’arriverais pas à vous le recommander.





Ce qui m’a le plus désarçonnée c’est que je pensais vraiment retrouver un schéma de huis clos.

En commençant cette histoire je ne savais pas vraiment où j’allais mettre les pieds. Je pensais rester dans le chalet où ces jeunes adultes passent ce fameux week-end sanglant de la première à la dernière page et pourtant, passer les cinq premiers chapitres, on est complètement dans autre chose. J’ai été vraiment déçue par le fait de ne pas rester constamment dans le lieu du crime. Deux des jeunes sont morts et j’aurais adoré que le reste de la bande soit piégée au chalet pour découvrir lequel d’entre eux est le coupable de cet atroce acte. Et pourtant très vite, on change de décor et on évolue sur tout le mois d’Aout jusqu’aux révélations finales.

Passée cette petite déception, je me suis tout de même laissée prendre par l’histoire. J’ai apprécié le fait que ces jeunes adultes mènent l’enquête eux-même pour découvrir pourquoi et surtout qui à pu assassiner deux de leurs amis. J’ai aimé que tout se passe entre les personnages. Le coupable est parmi eux. On ne sait pas qui exactement mais on le sait et c’est quelque chose que j’ai trouvé très sympa. Mackenzie va traquer les indices, tenter par tout les moyens de découvrir la vérité. Et c’était sympa d’être tout aussi paumée qu’elle, qu’on les soupçonne tous et qu’on tente de résoudre cette énigme. Pour le coup ce n’était pas ce que j’attendais de ce bouquin mais c’est un tournant qui m’a plu et qui m’a tout de même intriguée.





Et pourtant l’histoire m’a tout de même posée problème à certains moments.

On fait la connaissance de l’inspecteur Wright en charge de l’enquête et ce personnage m’a vraiment posé problème. Je l’ai trouvé absolument insupportable. J’ai trouvé qu’il apportait une touche beaucoup trop caricaturale et ça rendait le bouquin moins crédible qu’il n’aurait pu l’être sans ses interventions. Il n’avait rien d’un vrai inspecteur, il apportait un côté beaucoup trop mélodramatique, j’ai détesté son tempérament, il n’agissait pas du tout de manière correcte. J’ai également eu beaucoup de mal avec certaines des « grosses » révélations dévoilées au fil des chapitres. Bien que cela aurait pu être intéréssant c’était mit en place d’une manière trop cliché et rapide pour que ce soit pris au sérieux par le lecteur. Je n’ai pas été du tout convaincu et c’était vraiment dommage. Ça aurait pu être nettement plus fluide pour rendre l’intrigue bien plus crédible et digeste. La petite bande en elle-même ne m’a pas vraiment convaincue non plus. C’était très superficiel, j’ai détesté les réactions qu’ils avaient pu avoir par moments. Je n’ai pas compris leur manière d’agir. A part Blake. Blake est un personnage que j’ai beaucoup aimé. Il est direct et j’ai adoré son côté taquin qui se permets de rire de tout.





Je reste également mitigée concernant le personnage de Mackenzie. Je l’ai bien aimée par moments sans jamais vraiment m’attacher à elle.

C’est dommage car c’est toujours difficile pour moi d’adorer un bouquin si je ne suis pas en osmose avec les personnages. On passe l’entièreté du bouquin en compagne de Mackenzie, on découvre sa manière d’être, ses pensées, son ressenti sur le drame. On apprends aussi que beaucoup de secrets et de rancoeur pèse sur ce petit groupe et que beaucoup en voulaient finalement aux personnes sauvagement tués. Même si je ne l’ai pas adoré je ne l’ai déteste non plus. J’ai bien aimé son côté coriace et fragile à la fois.

Le petit brin de romance présent m’a par contre profondément énervé. Je n’ai pas compris l’utilité de mettre cette tension amoureuse entre deux des personnages au milieu de cette tragédie. C’était tout de même un peu déplacé et pas franchement intéréssant. C’était fatiguant et affligeant de la voir être en émoi quand ce garçon l’a touché alors que le tueur est encore en liberté et rôde. Quant aux derniers chapitres du roman et aux révélations finales, je ne vais pas dire que je l’avais vu venir, mais je me doutais de certaines choses. Je n’ai, pour être tout à fait honnête, pas non plus était convaincue par cette fin, ce qui à terminé de me décevoir. C’était pour moi beaucoup trop gros à avaler. J’ai lu la dernière phrase et je n’ai pas pu m’empêcher de penser qu’il me manquait quelques chapitres. Qu’elle frustration que d’avoir une fin ouverte ! Je déteste ça, car j’ai vraiment eu un gout d’inachevé et de frustration.





Néanmoins j’ai apprécié la manière dont Natasha Preston abordait le thème de l’amitié.

Je voulais tout de même terminer cette chronique sur un point positif pour ne pas non plus plomber complètement ce roman. L’auteure nous montre qu’on ne connaît jamais vraiment quelqu’un entièrement. Certaines personnes peuvent agir comme elles le veulent pour masquer ou cacher certaines choses. Beaucoup ne se dévoilent pas entièrement. Personne n’est totalement transparent, tout le monde à son petit jardin secret. Elle montre à travers ses personnages, que Mackenzie ne les connaît peut-être pas tous aussi bien qu’elle le pensait et c’était très réussi. C’est un aspect qui m’a beaucoup plu.

Pour conclure, je voulais vraiment insister sur le fait que je suis la première déçue d’avoir autant peu accroché à cette histoire. Ayant tellement aimé « la cave« , c’était compliqué pour moi de trouver ce nouveau roman aussi peu convaincant. J’ai trouvé la plume de l’auteure (ou la traduction?) différente. J’ai moins adhéré aux tournures de phrases, aux chemins qu’empruntait le roman. C’était pour moi moins prenant et moins glaçant que ne l’était « la cave ». Alors bien sur je ne devrais pas constamment les comparer car les histoires sont bien différentes et pourtant je n’arrive pas à faire autrement. « Le week-end » était trop prévisible par moments. Les personnages qui composent cette bande de potes m’ont laissés insensible et je n’ai pas forcément passé un excellent moment de lecture. J’espère que le prochain Natasha Preston me séduira davantage car je ne compte pas lâcher cette auteure de si tôt… Affaire à suivre !




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La cave

Alors, pour un livre young adult, ça fout carrément la frousse.... En fait, frousse n'est peut-être pas le bon mot, j'aurai peut-être du dire c'est carrément glauque... Le genre d'ambiance que j'aime... c'est noir, c'est tordu et ça nous tient en haleine. J'ai sincèrement tout aimé dans ce bouquin. Une écriture très fluide, des phrases punch, un personnage principal en la personne de Summer très bien développé, un dangereux psychopathe qui kidnappe des femmes et qui en fait qu'il veut... L'atmosphère est étouffante, comme cette cave, trop petite, sans soleil, où 4 jeunes femmes doivent partager l'espace. Et que dire de la couverture qui est juste magnifique. Un très très bon bouquin, qui se lit rapidement et qui rempli amplement le mandat qu'il se donne.
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Le week-end

MacKenzie passe le week-end avec Aaron, Courtney, Megan, Kyle et… malheureusement… Josh. Elle ne peut pas le voir, ce mec! Mais bon, pour ses amis, elle fait un effort et le frère qui s’invite au dernier moment, est charmant donc bon…

Au lendemain d’une soirée bien arrosée, ou devrais-je dire noyée, ce n’est pas qu’une gueule de bois carabinée qui les attendent! Deux des leurs sont morts, assassinés, sans que personne n’entende ou ne s’aperçoive de quoi que ce soit!

Ce ne peut être que l’un d’eux le coupable, mais qui?



Autant j’ai aimé La cave, son premier titre traduit en français, autant là, je suis restée plus que perplexe.



Ce roman s’adresse clairement à un lectorat beaucoup plus jeune que moi! Je ne suis pas la bonne cible!



Non pas que l’âge des personnages m’indispose, je ne suis d’ailleurs pas contre quelques lectures estampillées arbitrairement « jeunesse » de temps en temps.



Mais le problème dans ce roman est que les jeunes mis en situation sont superficiels, avec une analyse psychologique inexistante, et que l’intrigue est faiblarde, voire incohérente. Du sang, une pseudo enquête par des amateurs, une amourette, de la beuverie, des jalousies… Ouaip… ça ne vole pas très haut.



Beaucoup trop de dialogues plats et sans saveur. Un vocabulaire simpliste et parfois répétitif comme le mot « chaud » ou « chaleur » répétés à l’envi pour traduire une jeune fille émoustillée à l’approche du jeune bad boy…



Non, franchement, comme lecture « adulte », passez votre chemin.

Par contre, j’imagine qu’une ado pourrait apprécier ce style de roman, pour se faire peur et frétiller devant le mâle… Et encore, je n’en suis pas certaine…
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La cave

J'avais ce bouquin dans ma PAL abyssale car le résumé était sympa.

Et puis Siabelle, sur Babelio, m'a interpellée en me le conseillant fortement!

Du coup, hop, j'ai vite ouvert la porte de la cave, à mes risques et périls!



Et je n'ai pas été déçue!



Captivée dès les premières pages, je n'ai pas lâché ma lecture!



Quelques roses, un peu de lilas, des violettes, un ou deux iris et des touffes de trèfle pour un peu de verdure! Quel sublime bouquet pour égayer votre intérieur, vous ne trouvez pas?

Perso, je n'aime pas les fleurs coupées! Les pauvres, fauchées en pleine croissance, elles ne peuvent que faner et mourir, alors que les plantes vertes ou fleuries, ne demandent qu'à grandir et s'épanouir, non?!?

Et ces jeunes filles vont connaître le même sort que ces magnifiques fleurs coupées composant un bouquet pour le seul plaisir de Colin, alias Trèfle. À moins qu'une ou deux refusent son sort…



Le thème de la séquestration n'est pas une nouveauté mais dans les romans que j'ai pu lire jusqu'ici, il s'agissait d'une personne isolée ou d'un adulte.

Alors que dans La cave, les victimes sont jeunes, autour de la vingtaine et 16 ans pour Summer, et elles sont toujours au moins deux.

Cela permet d'aborder le sujet d'une manière plus fouillée et complète, à mon sens.

On le voit avec le comportement de Rose, la plus « ancienne », face aux nouvelles arrivées. Les dégâts de l'emprise de Trèfle sur Rose sont énormes, toute velléité de rébellion est morte depuis longtemps. le syndrome de Stockholm est à son apogée.

Et même si j'avais envie de lui coller des claques à tout bout de champ, le parcours de Rose m'a émue et troublée.



Se laisser faire, ne pas riposter? Il n'en est pas question pour Summer alias Lilas quand elle arrive dans la cave. Elle ne comprend pas. Cette résignation lui paraît tellement aberrante!

Mais elle n'a pas encore connu la paralysie de la peur viscérale et les affres de la douleur.

Et elle est jeune.

Si elle sait les dangers qui existent de part le monde, elle a la naïveté de croire qu'ils ne peuvent arriver chez elle.

Si elle a une idée de ce qu'un kidnappeur peut faire subir à sa victime, elle est persuadée que vouloir s'évader, c'est pouvoir.

Si elle ne peut pas se sauver, elle compte sur ses proches pour la délivrer très vite.



Au fil des jours, Lilas change et s'adapte. L'esprit travaille pour la survie de Summer, sa protection. Mais les mois passent, les ravages sournois s'insinuent en chacune des fleurs.

Parce que la répétition d'événements hors norme devient un quotidien, une normalité que le cerveau intègre et finit par faire sienne.

Summer se raccroche à ses souvenirs, son amour pour Lewis, son affection pour son frère qui l'énerve pourtant, elle essaye de se dissocier de Lilas et de ce qu'elle est obligée d'accepter pour survivre, pour souffrir le moins possible. Mais deux entités peuvent-elles rester étrangères dans un même corps?

Et nous, lecteurs, sommes impuissants devant les drames qui se succèdent. L'empathie est totale tout comme notre frustration et notre impuissance car nos poings sont prêts à cogner mais dans la cave, il en va autrement.



Dans ce roman, nous vivons l'intimité malsaine de cette « famille » composée: l'auteur nous dévoile peu à peu la psyché de Colin, les sources de sa folie et de ses tocs, les fondements de son mobile. Par petites touches, nous recomposons son passé, sa relation au sein de sa famille de sang, avec son père et sa mère, et la naissance de son grand projet.

Loin de l'excuser ou de justifier ses actions, on comprend comment son esprit déviant a pu orchestrer toute cette horreur.



Lentement, il perd pied. Alors que ses sorties nocturnes sont parfaitement préméditées et ses pertes de contrôle calculées, il panique quand le monde extérieur se rapproche de sa « famille ». Car on ne peut jamais parfaitement maîtriser sa vie et que l'interaction avec l'autre a toujours des conséquences imprévisibles…



Parce qu'il y a aussi les autres: la famille de Summer, son petit ami Lewis dont la volonté de trouver Summer ne faiblit pas au long de ces mois, et aussi la police.

L'engagement de Lewis est plus qu'honorable pour un jeune homme amoureux mais je reste dubitative devant l'échec de l'usure du temps sur ses efforts et la force de son espoir.



Un bémol toutefois dans ce thriller flippant! Je trouve le dénouement trop rapide.

Je ne parle pas la scène finale dans la cave. Mais l'auteur ayant abordé « l'après » et alors que nous avons eu tout le temps de nous imprégner des changements psychologiques des fleurs en compagnie du trèfle, les réactions de la famille et du petit ami face à Summer et son comportement auraient mérité un peu plus de développement pour mesurer l'ampleur des effets de la séquestration chez un individu.

Le lecteur reste ainsi, à mon sens, sur sa faim et en est réduit à des suppositions.



Natasha Preston est un jeune auteur anglais (à peine la trentaine) et ses débuts sont plus que prometteurs avec ce thriller psychologique captivant, tant par sa maîtrise de la psyché de ses personnages que celle du suspens sombre et malsain. Elle dose finement l'horreur de la situation sans jamais tomber dans la violence gratuite ou le voyeurisme glauque, tout en balançant une flopée d'émotions qui prend le lecteur à la gorge. C'est, je crois, son premier roman traduit en français, et j'ai hâte de lire ses prochains écrits!



Alors un grand merci à Siabelle, pour le conseil de lecture! Sans toi, le bouquin risquait de prendre l'humidité à la cave pendant un long moment… et c'eût été bien dommage!
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La cave

La cave, c'est l'endroit où il les a enfermé. Ses fleurs comme il les appelle. Quatre jeunes femmes retenues prisonnières et qui doivent jouer leur rôle au millimètre près.



C'est un roman ado qui prend au tripes. On en ressort pas indemne. Paradoxalement, la dureté du thème et des violences n'empêche pas la fluidité de la lecture. Une fois ouvert, je n'ai pas pu lâcher ce livre. Natasha Preston a une façon de raconter l'indicible qui le rend terriblement réaliste et on espère à chaque page que ces jeunes femmes vont s'en sortir. J'ai suivi avec tristesse le sort de chacune d'entre elle. Et la fin ouverte témoigne de la vie d'après avec beaucoup de bon sens.



Psychologiquement, c'est une lecture difficile. Kidnapping, meurtres, tortures psychologiques, viols... Âmes sensibles s'abstenir.
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La cave

Livre téléchargé sur ma liseuse. Du coup, je viens de réaliser, en me connectant à Babelio, que c'est un livre pour "jeune adulte". Quoi, moi qui suis adulte mais plus toute jeune (sauf dans ma tête), j'ai lu un livre "jeune adulte" sans même m'en rendre compte ? C'est certain, je vieillis, mes capacités de déduction ne sont plus ce qu'elles étaient.

Plus sérieusement, je pense que le classement de genre devrait être élargi dans ce cas bien précis.



Summer a 16 ans, un frère, un petit ami et un caractère positif et obstiné. Une obstination qui la fait refuser de se faire conduire à une soirée où elle va être enlevée. Une obstination qui va lui permettre de tenir bon.



Une cave aménagée pour accueillir quatre filles et former ainsi la famille idéale. Quatre filles rebaptisées de noms de fleurs. Ainsi en a décidé Trèfle. Un personnage inquiétant, qui passe d'une humeur à l'autre.



Les chapitres sont centrés sur trois personnages. Summer, devenue Lilas, qui s'adapte tant bien que mal à cette nouvelle "vie". Trèfle, dont on apprend le parcours familial et les raisons de ses actes. Lewis, le petit copain qui refuse de croire que Summer est morte et s'obstine à continuer les recherches.



L'auteur a manifestement voulu se centrer sur le côté psychologique des personnages. Comment survivre lorsqu'on est enfermées ? Faut-il resister, refuser d'obéir, continuer à croire à une libération, à un avenir ? Faut-il accepter la situation, oublier son passé, ne pas essayer de s'enfuir ? Pourquoi ne pas se révolter quand on est quatre contre un ?



Bien sûr il y a de la violence mais elle limitée au niveau des détails et aurait pu être beaucoup plus gore. Elle est néanmoins suffisante pour se mettre dans la peau des malheureuses cloitrées.



La fin est un peu rapide et "facile" mais n'oublions pas que le public visé est supposé être jeune.



Une auteure que je lirai encore avec plaisir.













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Le week-end

Premier livre de cette auteure et carton plein. J'ai adoré l'histoire. D'abord attirée par la couverture puis par le résumé je me suis laissée tenter et je ne regrette pas du tout.



Un simple week-end en amis qui tourne au cauchemar. Les personnages sont bourrés de secrets, ils vont devoir se serrer les coudes pour y arriver même si la confiance en a pris un coup. Une histoire pleins de suspenses, pleins de rebondissement et ce jusqu'au bout. C'est vraiment au dernier chapitre qu'on découvre la vérité. Petit coup de cœur pour Mackenzie et Blake bien évidemment.
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