A la pensée que ce beau dimanche tranquille et ensoleillé était déjà terminé, une vague tristesse l'etreignit, un sentiment de la précarité des choses. Puis, en songeant que dès le lendemain il lui faudrait reprendre comme d'habitude le rythme infernal du travail, il se prit à regretter cette agréable demi-journée, et la perspective des six jours et demi d'activités sans âme qui allaient suivre lui parut encore plus insupportable que d'ordinaire. Tandis qu'il marchait, seules flottaient devant ses yeux les images d'une vaste pièce mal exposée au soleil, aux fenêtres chiches, les visages de ses collègues assis à côté de lui, et l'expression de son chef de bureau quand il lui disait: « Dites voir, monsieur Nonaka... »