Daisuké ne savait pas comment choisir : devait-il devenir enfant de la nature ou homme de la volonté ? Comme principe, il haïssait l'idée absurde de se contraindre lui-même à une ligne de conduite rigide, sans aucune flexibilité, comme s'il était une machine, alors que son être intime était immédiatement sensible aux plus infimes sensations, le chaud comme le froid. En même temps, il avait une conscience aiguë que sa vie avait atteint un seuil critique qui réclamait de lui qu'il prît une décision cruciale.