Citations de Nelly Weaver (169)
Mon cœur se vide de tout ce que j’ai retenu toutes ces années. Tous mes secrets, tous mes mensonges, toute la douleur. Des cicatrices que mon cœur ne pourra jamais oublier. Je sombre, me laissant engloutir par les souvenirs.
Le plus dur reste ce choix de le quitter. Le choix de quitter ce monde sans avoir vécu vraiment.
— Parce que quoi que tu penses, mon âme est bien plus noire que la tienne, Ethan.
Elle est si belle. Alors je fais la seule chose que mon cœur me hurle à cet instant. J’attrape son visage entre mes mains et l’embrasse. Mes lèvres caressent les siennes affamées d’elle, de son corps, alors que je passe un bras autour de sa taille pour la rapprocher de moi. Toujours plus près. Nos langues affamées se joignent et je la dévore. Je la dévore comme jamais. Quand nos lèvres se séparent, je suis incapable de la lâcher alors que mon cœur est au bord de l’implosion.
Je soupire et m’assois sur le bord de ma fenêtre. Les étoiles me tiennent compagnie, comme toujours. Elles ont toujours été là, dans les bons et les mauvais moments.
— Elle n’avait rien compris. Quand on aime comme je t’aime, on ne fait plus qu’une seule et même âme.
— Tu as déjà lu Emily Brontë ? Drôle de question.— Non. Ses mains descendent le long de mes flancs d’une lenteur exquise alors que ses baisers longent mon épaule. Je lui offre mon cou pour laisser ce désir s’infiltrer en moi. Un désir doux comme une caresse.
— Elle a écrit, « de quoi que soit faites nos âmes, la tienne et la mienne sont pareilles. »
— Tant que je serai debout, tant que je respirerai, tu es et resteras à jamais mon âme sœur. Je ne peux pas vivre sans toi. Même quand tu me détesteras, même quand tu essaieras de me repousser, je ne te laisserai jamais faire. Tu es en moi, gravée dans chaque partie de mon cœur et de mon corps. Ni toi, ni moi ne pouvons y faire quoi que ce soit.
Je crois que même si je n’en avais pas conscience, je suis tombé amoureux de toi depuis le premier jour. Depuis que j’ai croisé le chemin de la petite fille avec les yeux les plus magnifiques qu’il m’ait été donné de rencontrer.
Dans la vie, on doit faire des choix. Il arrive qu’on fasse les mauvais, mais ça ne signifie pas que tout est fini. On peut avancer et décider si on en tire une leçon ou pas.
Quand elle dort, elle est adorable. Il lui arrive de plisser son nez pendant son sommeil en rêvant et je trouve ça terriblement mignon. Parfois aussi, elle parle. Ce n’est pas souvent compréhensible, mais ça me fait toujours rire.
Comment pourrais- je oublier ce jour ? Elle m’a offert une chose inestimable ce jour- là, ce jour où nos corps se sont mêlés à nos âmes.
Je n’en peux plus, j’ai besoin de la sentir contre moi, de lui faire comprendre que je ne le laisserai plus jamais lui faire de mal. Je la soulève par les hanches et l’installe sur moi. J’enfouis mon visage dans son cou et hume son odeur.
J’observe les rayons de la lune illuminer son visage. Elle est magnifique. J’aimerais que le temps s’arrête, mais de la voir ainsi me fait dire que les choses vont peut- être pouvoir se résoudre ce soir.
Ses bras se resserrent autour de moi et je ne peux m’empêcher de sourire. Si ça, ce n’est pas le pied, on n’en est pas loin. Je traverse les rues, les unes après les autres, sans but. Je me fous d’où on va, je veux la garder contre moi le plus longtemps possible.
Elle se mord la lèvre. Encore. Je pourrais la prendre là maintenant, mais ce serait une erreur. Le jour où nos corps s’uniront, elle sera à moi entièrement. Plus de secret, plus de mensonge.
— Peu importe. Tu sais très bien que ni toi ni moi n’avons le choix. Tu es faite pour moi, Livie. J’ai essayé de résister pendant si longtemps. Ensuite, j’ai mis trois ans à tenter de t’oublier. Et qu’est- ce que ça a donné ? C’est bien plus fort que ne tu le penses. Tu es en moi, on ne peut rien contre ça.
Il se penche vers moi et son nez effleure mes cheveux jusqu’à mon oreille. Je peux sentir son souffle contre ma peau et je suis sûre que mon cœur ne ressent plus du tout la peur à cet instant. Il bat pour lui et uniquement pour lui. Pour me rappeler qu’il lui suffit de me toucher ou même de me regarder pour que mon cœur le reconnaisse. Que je ne suis qu’une imbécile et que si je continue, je serai incapable de lui résister bien longtemps.
Mon cœur accélère sous ce regard et quand il fait un pas vers moi, je dois me rappeler de respirer.
Je ne peux rien changer au passé. Il faut simplement que j’apprenne à vivre avec. Je peux en faire une faiblesse ou je peux avancer et en faire une force.