Pourquoi est-ce que dès qu’on fait des choix différents de la majorité des gens, sont-ils d’emblée considérés comme mauvais?
J’ai déjà dit que John était un être solaire et là, à cet instant, cela prend tout son sens. Il dégage de lui une énergie, une aura, un torrent d’émotions indescriptibles qu’il déverse dans le public. Et je baigne avec plaisir dans cette chaleur bienfaitrice qui semble m’envelopper alors que sa voix s’enroule autour de moi.
Je ne me pose plus la question de savoir si j’aime le rock ou pas. La musique que j’entends est au-delà de la notion de genre. Elle est fédératrice, réunificatrice.
-Que dalle, je vais lui faire sa fête, grogne ce dernier en lui enfonçant un genou dans le dos.
-John, qu’est-ce qu’on a dit à propos des jouets? On les prête à ses amis.
-C’est pas le moment pour tes vannes de merde!
…Elle est d’une beauté tragique. Elle ressemble à une déesse déchue, sa peau recouverte d’or contrastant avec ces larmes rouges qui coulent lentement sur ses joues.
Un boy-scout c’est chouette, un labrador ou une paire de baskets, ok, mais John Kerring?
Explosion de couleurs dans mon univers qui était jusqu’ici en noir et blanc.
-Putain d’artiste de merde. Vous êtes tous complètement cinglés ou drogués.
Ma soirée vient de prendre une tournure assez inattendue.