Lui, se souvenant de Gaud, sa femme de chair, s'était défendu, dans une lutte de géant, contre cette épousée de tombeau. Jusqu'au moment où il s'était abandonné, les bras ouverts pour la recevoir, avec un grand cri profond comme un taureau qui râle, la bouche déjà emplie d'eau; les bras ouverts, étendus et raidis pour jamais.
Et à ses noces, ils y étaient tous, ceux qu'il avait conviés jadis. Tous excepté Sylvestre, qui, lui, s'en était allé dormir dans des jardins enchantés, très loin, de l'autre côté de la terre...
il comprenait maintenant que son pauvre petit frère ne réapparaîtrait jamais, jamais plus...Le chagrin qui avait été long à percer l'enveloppe robuste et dure de son cœur y entraient à présent à pleins bords... mais les larmes commençaient à couler lourdes, rapides, sur ses joues ; et puis les sanglots vinrent soulever sa poitrine profonde.