Citation de Lorelulle
Vous entendez ça ? Les choses sentimentales, c'est pas son fort ! Ca, pour moi, c'est un vrai problème, comme quiconque a entendu Dusty Springfielf chanter "The look of love" [Le visage de l'amour - https://www.youtube.com/watch?v=Tf1d65OHYXo] à un âge tendre. Je pensais que tout ressemblerait à ça quand je serais marié (je disais "marié" à l'époque - maintenant, je dis "maqué" ou "casé"). Je pensais qu'il y aurait une femme sexy à la voix sexy et aux yeux maquillés sexy dont l'amour pour moi suinterait par tous les pores. Le visage de l'amour existe bien - Dusty ne nous a pas complètement menés en bateau -, seulement ce n'est pas celui que je m'imaginais. Il n'a pas des yeux immenses, presque exorbités par le désir, quelque part au milieu d'un grand lit dont les draps sont retournés pour vous attirer ; ce peut être aussi bien le visage indulgent et bienveillent d'une mère devant son gosse, ou un air d'exaspération amusée, ou même d'inquiétude douloureuse. Et le "visage de l'amour" de Dusty Springfield, alors ? Laissez tomber. Aussi mythique que les dessous affriolants.
Les femmes se trompent quand elles s'en prennent à l'image de la femme dans les médias. Les hommes savent bien que tout le monde n'a pas la poitrine de Bardot, le cou de Jamie Lee Curtis, les fesses de Felicity Kendall, et ils s'en fichent. Evidement, on choisirait Kim Basinger plutôt que Hattie Jacques, tout comme les femmes choisiraient Keanu Reeves plutôt que Bernard Manning, mais ce n'est pas le corps qui compte, c'est le degré de soumission. On a très bien compris que les James Bond Girl ne boxaient pas dans notre catégorie, mais le fait que les femmes ne nous regardent jamais comme Usrula Andress regardait Sean Connery, ni même comme Doris Day regardait Rock Hudson, nous avons été beaucoup plus lents à nous en rendre compte, en général. En ce qui me concerne, je ne suis même pas sûr d'y être arrivé.
Je commence à me faire à l'idée que Laura pourrait être la femme avec qui je passe ma vie, je crois (en tout cas, je me fais à l'idée que je suis trop malheureux sans elle pour envisager des solutions). Mais j'ai beaucoup de mal à me faire à l'idée que mes rêves de petit garçon - grand amour, déshabillé, dîners aux chandelles, longs regards dramatiques - n'ont aucune base réelle. C'est ça qui devrait faire enrager les femmes ; c'est ça qui nous empêche de fonctionner correctement dans une relation durable. Ce n'est pas la cellulite ou les pattes-d'oie.
Les femmes se trompent quand elles s'en prennent à l'image de la femme dans les médias. Les hommes savent bien que tout le monde n'a pas la poitrine de Bardot, le cou de Jamie Lee Curtis, les fesses de Felicity Kendall, et ils s'en fichent. Evidement, on choisirait Kim Basinger plutôt que Hattie Jacques, tout comme les femmes choisiraient Keanu Reeves plutôt que Bernard Manning, mais ce n'est pas le corps qui compte, c'est le degré de soumission. On a très bien compris que les James Bond Girl ne boxaient pas dans notre catégorie, mais le fait que les femmes ne nous regardent jamais comme Usrula Andress regardait Sean Connery, ni même comme Doris Day regardait Rock Hudson, nous avons été beaucoup plus lents à nous en rendre compte, en général. En ce qui me concerne, je ne suis même pas sûr d'y être arrivé.
Je commence à me faire à l'idée que Laura pourrait être la femme avec qui je passe ma vie, je crois (en tout cas, je me fais à l'idée que je suis trop malheureux sans elle pour envisager des solutions). Mais j'ai beaucoup de mal à me faire à l'idée que mes rêves de petit garçon - grand amour, déshabillé, dîners aux chandelles, longs regards dramatiques - n'ont aucune base réelle. C'est ça qui devrait faire enrager les femmes ; c'est ça qui nous empêche de fonctionner correctement dans une relation durable. Ce n'est pas la cellulite ou les pattes-d'oie.
