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Citations de Nicolas Beuglet (860)


La vie nous tuerait tous si nous n’avions pas l’oubli [...]. Cet oubli qui fait que nous ne pensons pas chaque seconde à l’absurdité de notre existence. Nous vivons sans savoir d’où nous venons et nous mourons sans savoir où nous allons. Comment vivre entre les deux ? Comment ne pas être paralysé par cette absence de sens ? C’est logiquement impossible. Et pourtant, la majorité y parvient et fait un peu comme si de rien n’était. Mais imaginez que vous soyez forcée de penser cet absurde sans rien pouvoir faire d’autre, pas sûr que vous survivriez. C’est le genre d’état qui peut nous traverser lorsque nous sommes confrontés de près à la mort d’un proche.
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Chaque époque a ses certitudes et le présent est parfois prétentieux lorsqu’il juge le passé.
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[...] le temps que le journaliste passe à l’antenne à répéter la même chose pour vous faire croire que vous êtes informés, c’est autant de temps qu’il ne passe pas sur le terrain à recueillir l’information dont vous auriez vraiment besoin pour comprendre ce qu’il se passe.
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-Tu n'as pas peur de mourir, mais tu es comme tout le monde, tu as peur de souffrir.
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Nous avons tous compris que la connaissance se trouvait non pas sur Internet, qui certes peut être un outil intéressant d'amorce, mais qui ne sera jamais un lieu de savoir.
Notamment parce que ce n'est pas vous qui choisissez ce que vous allez lire, mais un algorithme qui vous oriente vers ce qui a été jugé acceptable ou rentable par l'entreprise détenant le moteur de recherche que vous utilisez.
Et quand bien même vous tomberiez sur une lecture qui échappe à ces filtres, elle sera toujours tronquée, ou le résultat d'une copie de copie de copie d'un extrait d'une seule source dont plus personne ne sait trouver l'origine.

Alors que dans une bibliothèque, vous êtes maître du choix de l'ouvrage que vous allez lire.
Et surtout, les livres sont les seuls qui prennent le temps de l'explication, de l'approfondissement, de la confrontation des sources, de la mise en perspective et, le plus important, de la nuance.
Ici, contrairement à la lecture sur Internet, on a tout le loisir de laisser infuser la réflexion.
De relire posément les penseurs qui nous ont précédés.
Tous ceux qui ont déjà longuement songé aux pièges dans lesquels l'être humain risquait de tomber.
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Dans trois ans , les Occidentaux vont commencer à mourir en masse.
La cause de cette montée exponentielle de la mortalité sera d'autant plus foudroyante que son origine est ignorée de la grande majorité des Etats et des citoyens.
Il ne s'agit ni d'une maladie, ni du dérèglement climatique, ni d'une guerre.
Mais d'un fléau plus inattendu : la chute de l'intelligence humaine.
Le constat est aussi implacable que désolant.
Toutes les études depuis soixante-dix ans aboutissent à la même conclusion : le niveau de l'intelligence humaine est en décroissance.
Autrement dit, nous devenons de plus en plus stupides et ce mouvement d'abêtissement généralisé ne va pas s'arrêter.
L'information pourrait prêter à sourire si ce n'était pas le pire qui puisse arriver à l'humanité...............................................
...........................................Ceux qui ne seront pas préparés à cette hécatombe s'exposeront à une terrible crise sanitaire.
Ne possédant pas la solution pour enrayer l'épidémie de bêtise qui a déjà commencé à contaminer nos pays, nous préconisons la prévoyance en vous assurant le stockage massif de cercueils qui vous éviteront l'ingérable saturation des morgues ............................................
............................................ Comme toute épidémie, ce sont ceux qui l'anticipent qui la surmontent.
Et pour les retardataires, cette fois, aucune mesure de confinement ne viendra à bout d'une pandémie bien plus durable que celles que nous avons connues...
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-Chaque époque a ses certitudes et le présent est parfois prétentieux lorsqu'il juge le passé.
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...de 1950 à 1970, la CIA a conduit des expériences sur des sujets non consentants dans le but de contrôler l'esprit humain. Cela se faisait à base d'injections de drogues, notamment du LSD, mais aussi des simulations électriques sensorielles et psychiques sur des patients d'hôpitaux psychiatriques sans famille,...
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- Oui, vous, jeune homme, là-bas? Oui, vous avec l'improbable effigie de Che Guevara sur votre pull. Vous savez au passage que ce type est rapidement devenu un extrémiste communiste qui a entraîné son peuple dans la misère économique?
L'étudiant leva les épaules.
- Peut-être, mais il avait l'air cool.
- Très bien, je vois que vous êtes quelqu'un d'engagé et de responsable.
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Elle ne pouvait s'empêcher de penser que le schéma était toujours
le même : j'impose aux autres ce qui est prétendument bon pour eux, mais je fais tout l'inverse dans ma vie personnelle.
Cela valait pour les appels à la réductions des dépenses énergétiques par ceux qui se déplacent en jet privé et en yacht, pour ceux qui demandent plus de numérique chez les jeunes, mais qui envoient leurs enfants dans des écoles sans écrans, ou encore pour l'augmentation des règles de transparence bancaire imposées aux petits épargnants, par les mêmes qui cachent des milliards sur des comptes offshores ...
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Chaque époque a ses certitudes et le présent est parfois prétentieux lorsqu'il juge le passé.
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L'humanité a besoin de gens comme nous pour progresser. Des gens qui font passer la science et son pouvoir avant leurs sentiments.
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À cette heure, dans l’immeuble, Grace était généralement la seule levée.
Elle pensa au chat qui aurait trouvé un moyen de pénétrer dans le bâtiment, mais la plainte des lattes avait été provoquée par un pas bien plus lourd.
La jeune femme s’approcha discrètement de la porte d’entrée.
L’œilleton ne lui révéla qu’un couloir vide. Elle déverrouilla la serrure et ouvrit. Personne. Mais sur le seuil se trouvait une enveloppe.
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Sarah commençait à comprendre qu'elle allait devoir accepter une hypothèse qu'elle avait refusé d'envisager depuis le début. Car elle ne voyait qu'une explication à ce meurtre. Une explication tout aussi effrayante que le visage déformé du cadavre: son père n'était pas celui qu'il prétendait être.
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Chaque époque a ses certitudes et le présent est parfois prétentieux lorsqu'il juge le passé.
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Lors de ses études de psychologie criminelle, Sarah avait effectivement appris que l'établissement de Gaustad détenait le sinistre record d'Europe de lobotomies. Dans les années quarante, trois cents patients y en avaient subi une. A l'époque, on pensait que l'on pouvait soulager les personnes atteintes de schizophrénie, d'épilepsie ou de dépression en sectionnant une partie des fibres nerveuses de leur cerveau.
Sarah se rappelait le processus barbare consistant à insérer la pointe d'un pic à glace vers le haut, entre le globe oculaire et la paupière, jusqu'à ce qu'il cogne sur la paroi osseuse. D'un coup de marteau, le praticien lui faisait traverser la boîte crânienne pour pénétrer dans le lobe frontal du cerveau. Il s'emparait alors des poignées dont était muni le pic à glace et exécutait des mouvements de balayage qui tranchaient une partie des terminaisons nerveuses. Dans la majorité des cas, le malade était uniquement sous anesthésie locale et perdait connaissance soit de douleur, soit à la suite des convulsions provoquées par l'ablation de ses fibres nerveuses.
Certains patients décédaient au cours de l'opération, et ceux qui se réveillaient étaient condamnés à un état végétatif, sans plus aucune imagination, curiosité ou envie. Mais pour les médecins, ils étaient guéris. Leur agressivité ou les crises qui les faisaient tant souffrir avaient effectivement disparu. Et on renvoyait chez eux ces individus qui ne représentaient plus aucun risque pour la société.
(p. 24-25)
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«  Tout était angoissant et hostile: le poids de la terre qui vous écrasait la nuque, l’obscurité absolue qui vous jetait dans la cécité , l’humidité qui ne connaîtrait jamais le soleil , et cette triste immuabilité d’un endroit où le temps s’était figé à l’écart de l’histoire » …
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Sarah parcourut le rapport et ses mains se mirent immédiatement à trembler. Des glaçons coulèrent dans ses veines et sa cage thoracique étrangla ses poumons. Lorsqu’elle posa son regard affolé sur les dernières lignes, les feuilles glissèrent de ses doigts, le sang quitta son visage cadavérique, ses lèvres bleuirent est ses yeux écarquillés de terreur se cernèrent d’une carnation violacée. Sa main chercha à se retenir à la table, mais elle glissa comme un muscle mort, son corps s’avachit et Henrick Whalberg n’eut que le temps d’appeler à l’aide avant que Sarah ne s’effondre par terre dans un crissement de pieds de chaise.
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Elle enroula ses doigts autour de la poignée en métal ouvragé et, lorsqu' elle découvrit ce qu' il y avait derrière la porte, son coeur manqua un battement.
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Des plus hautes sphères des espaces infinis, une main invisible avait saupoudré le ciel d'encre d'une neige de diamants, d'émeraudes et de saphirs dans le spectacle le plus enchanteur qu'il fut offert à l'homme sur cette terre.
Envoûtée, Grace suivit la langue nacrée de la Voie lactée traversant le ciel tels les vestiges d'une éruption d'étoiles.
Pendant un long moment distendu, elle n'était plus Grace, elle n'était plus un être humain, seulement une particule flottant dans l'espace
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