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4.39/5 (sur 18 notes)

Nationalité : France
Né(e) : 1976
Biographie :

Nicolas Bocq est médecin généraliste.

Après avoir grandi en pays de Beauce, son cursus médical l'a mené à Tours puis à Paris où il a passé son internat de médecine.

Installé depuis plus de 20 ans sur le port de La Rochelle, il partage sa carrière entre la pratique de la médecine générale et l’exercice d'expert judiciaire auprès des tribunaux. Il est également médecin départemental de la Police Nationale.

Source : www.librinova.com/
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Citations et extraits (12) Voir plus Ajouter une citation
En 1976, et plus qu'aujourd'hui, il n'était pas aisé d'être bronzé aux cheveux crépus. Pourtant, il n'eut pas fallu que je naisse autre part qu'en France.
J'étais né en France, j'avais cette chance inouïe.
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Du travail douze à dix-huit heures par jour tous les jours, tout le temps, samedis, dimanches, jours fériés. La nuit, dans ses rêves et ses cauchemars. Dans son sandwich du midi, son café et son thé, son poulet coquillettes, ses bolinos, ses conserves. Assis à son bureau, en tête à tête avec soi-même, qu'il fallait se résigner à quitter quelques minutes pour éviter la phlébite et empêcher les sacrum de rougir. Quelques minutes pour se faire couler un énième café, ou un thé au miel, à la menthe, au citron. Quelques instants hypnotisé par une cafetière ou un four à micro-ondes à qui on se surprenait le soir, un peu délirant, à réciter son cours de biologie cellulaire
comme un poème avec ses nouveaux mots de gamin de primaire.
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Marc n’avait jamais compris comment ces images lui venaient du fin fond de son cortex d’où il allumait ce feu d’artifice. Il n’y avait pas là, dans cette quête de souvenirs, un réel sentiment de nostalgie ou de mélancolie. Non, il ressentait quelque chose de bien plus fort et de jouissif. Il avait la capacité d’ouvrir une sorte de passage, un couloir sans cloison, où il n’y avait que des portes. Comme des issues de secours qu’il pouvait emprunter très rapidement sans aucun système de clef-serrure. En poussant ces portes, il avait alors accès à un moment précis de sa vie, où il pouvait ou non jouer un rôle. Certaines portes étaient sans danger, d’autres étaient beaucoup plus périlleuses. Ces moments constituaient les charnières de sa vie, des instants qui l’avaient construit.
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Tout va très vite dans ces instants. L'esprit périclite, se ramollit, se dilate, s'exalte, se réjouit, s'abandonne, se durcit, se fige. Il cherche sa porte de sortie sans temps mort, sans relâche.
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Dans ces instants de stress intense, on marche, on regarde, on ressent dans un automatisme organique comme nos poumons ventilent et notre cœur bat.
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Mais qu'est-ce qui les poussait à se replier sur eux-mêmes au point de ne plus vouloir vivre. Le manque d'argent, de reconnaissance, d'amour? La honte et son poison qui venaient les frapper chaque jour un peu plus. Ce venin que ceux qu'ils aimaient tant venaient leur cracher pour les délabrer, les vider jusqu'à l'épuisement total.
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Je glissais de mieux en mieux dans Paris, chaque jour.

J'attendais cet appel tous les jours. C'était devenu presque une nécessité.

Quelque chose qui vous fait vous lever le matin, quelque chose à laquelle vous penser dans tous ces blancs qui comblent hermétiquement votre journée.
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Au départ, j’étais touché par certaines de leurs revendications.
J’avais l’impression de voir mes parents, physiquement, autour de ces ronds-points. Mais pas de les entendre. Dans leur plus grande misère, au fond du trou, jamais je ne les ai entendus se plaindre, mettre en cause leur pays, le salir, l’insulter. Jamais je ne les ai vus voler, casser. Ils ne s’en prenaient qu’à eux-mêmes, leurs mauvais choix, ces prêts à taux variables, ces prêts « conso », l’entreprenariat hasardeux. Mais dans ces mauvais choix qui s’imposaient à tous, il y a deux choses sur lesquelles ils n’avaient jamais spéculé : le respect et le travail. Partout, toujours, dehors et dedans.
C’est vrai que ce n’était pas le bon jour pour écouter les conneries du barbu qui finissait son repas par un café gourmand.
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La vision d'une épopée d'un petit peuple où il n'y avait point d'ostracisme, de discrimination. La vision d'une école où l'on apprenait un savoir intouchable pour le commun des mortels, parfois même en ouvrant le corps d'un autre. Ces petits dieux dégageaient une énergie méconnue, celle de savoir et de la réussite.
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Mais aussi, et surtout, je scrutais sur ce toit, comme un capitaine de navire, le ballet incessant et majestueux du phare de la Tour Eiffel qui transpercait le ciel étoilé. L'univers et Paris. Qui admirait le plus l'autre?
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