Pour m’endormir j’imagine ce qui se transforme à l’extérieur des murs de notre maison et, tandis que le ressac efface les pas, les châteaux et les dessins, lavant ainsi les cœurs de leurs attentes et de leurs plaies, je lui fais promettre de ne jamais craindre les sentiments, ces rivages que l’on accoste sans en mesurer le danger ni la beauté.