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Citations de Nina Kelly (25)


– On part en Ardèche et on s’occupe de chèvres ! Mélissa fera du savon, moi, je soignerai les bêtes et toi, Noémie, tu vendras notre production au marché.
Je soupirai.
– C’est là que tu vois que ça va mal. Cette option est tentante. On est mal, on est mal, on est mal.
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– Bon, c’est pas tout ça, mais un repas sans dessert, c’est comme…
– Un mariage sans parties de jambes en l’air, gloussa-t-elle.
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Le véritable amour est patient, ma chérie. Il ne se nourrit pas d’illusions ni de chimères. Il se satisfait de l’autre dans tous ses défauts et ne cherche pas à le changer. Le plus bel amour que tu puisses offrir à un homme est l’amour d’une femme qui l’aime pour lui, pour ce qu’il lui apporte, mais qui pourrait être heureuse seule également. Cet amour-là ne rend pas l’autre dépendant, c’est juste le cadeau d’être côte à côte et de pouvoir grandir ensemble.
– Ça ne ressemble pas trop à l’amour romantique que tout le monde vante…
– Ton bonheur ne peut pas dépendre d’un homme. Car si tu n’es pas heureuse, tu le lui reprocheras. Tu peux être épanouie avec ton homme, ton amoureux peut rendre le ciel plus bleu, les oiseaux plus joyeux si tu veux, mais s’il n’est pas là, tu dois être capable de savourer ce beau ciel bleu quand même.
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– Si je résume ce que vous me dites, madame Duval, vous êtes pâtissière, n’est-ce pas ?
Sa patiente hocha la tête.
– Vous êtes pâtissière, donc. Vous êtes hospitalisée parce que vous aviez trop de sucre dans le sang. Vous êtes en train de m’expliquer que les médecins ne vous ont jamais dit que le caramel était du sucre et ne devait pas être mangé avant la piqûre d’insuline.
Elle acquiesça de nouveau, et Charlotte prit une grande respiration. Plus que cinq heures à tenir, se rappela-t-elle.
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Faire le mort. Comme les putois. Ou comme je ne sais plus quel animal. C’était la seule réaction possible pour masquer la magnifique érection que Mélissa m’avait donnée.
Rien à faire qu’elle soit sorcière ou la marraine la bonne fée, elle m’avait filé une gaule d’enfer en plus d’avoir dénoué tous les nœuds douloureux que j’avais accumulés dans les épaules. C’était bien beau de me défouler en courant et en faisant de la boxe, mais les tensions étaient là. Puis pouf, par apposition des mains, plus rien sauf la redécouverte d’une sensibilité et d’un besoin pressant d’être touché. Elle était douée, elle était même très douée.
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Il ressemblait à Hercule Poirot, ça devait être sa silhouette toute ronde. Il me regarda de la tête aux pieds avec un air sévère et, concluant sans doute que j’étais inintéressante, il partit l’air hautain. Grand bien lui fasse, qu’il trouve autre chose à faire que de m’enquiquiner, tiens.
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De prime abord, on voyait surtout son côté sérieux. Ses lunettes à grosses montures noires lui donnaient un air studieux et plus âgé. Il était discret, calme et compétent. Un rêve de médecin, et Charlotte ne parlait même pas de son physique. La patiente avait beau ne pas avoir tous les neurones dans le bon sens, elle restait capable de discerner la beauté chez un homme.
Il avait le charme de Bradley Cooper, des cheveux blonds indisciplinés, de magnifiques yeux bleus, un nez droit et des lèvres pleines. Le tout était de savoir si le reste allait avec son visage d’apollon.
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Le problème, c’est qu’à trop vouloir bien faire, on prend tout à cœur.
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Ma sœur était un concentré de tendresse depuis qu’elle était toute petite. L’avoir avec soi, c’était comme avoir le soleil dans sa poche. Du bonheur, de la joie et des bisous. Et je pouvais avouer que je le lui rendais bien.
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– Ma sœur !
Avec son visage en forme de cœur, son petit nez retroussé et ses grands yeux bleus, elle ressemblait à une poupée, mais une poupée qui mesurait un mètre soixante-dix et avait des formes là où il fallait. Et comme elle décochait des sourires tout le temps à tout le monde, les hommes avaient la bave aux lèvres en la voyant.
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L’esthétique de la photo est belle, et le message passe très bien, non ?
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– Et comment tu te sens ? demanda-t-elle, inquiète.
– Sou-la-gée ! ! ! ! ! ! s'exclama son amie. Je n'aurai plus à supporter que ce con libidineux me reluque à
chaque fois que je me croise.
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– Tu ne te lèves pas ?
– C'est-à-dire après le spectacle que je viens de voir, j'aurais du mal à expliquer à Sophie l'État de
bas-ventre.
Charlotte sourit. Elle n'était pas peu fière de l'état dans lequel elle le mettait.
– OK. Je te laisse… dégonfler, ajouta-t-elle en riant.
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Et je me suis rendu compte que je voulais virer ma pseudo-cellulite à cause d'un connard d'ex qui
m'avez fait une remarque.
Perdue dans ses pensées, elle observait les arbres de l'autre côté de la rue.
– Et tu en as conclu ? lui demanda-t-il, le rire dans la voix.
– Les rapports sexuels dans le noir.
Il la dévisagea avec perplexité.
– Comme ça, pas besoin de se soucier de la cellulite !
Il s'esclaffa.
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– C'est quoi les « couilles » ? demanda Sophie qui avait semblé trop intéressée par la collection de dessous
de verre de Marguerite pour l'écouter.
Alors que Marguerite ouvrait la bouche pour répondre, Charlotte la coupa dans son élan :
– c'est quelque chose qui te sera utile… ou pas plus tard. Ce n'est pas important pour l'instant.
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Mathias leva la main pour la stopper et soupira.
– Je peux déduire de tout ton… (Il fit un geste de la main.) De tout ton bla-bla ce n'est pas toi qui l'as
mis dans le panier.
Charlotte prit un air outré.
– Moi ! s'exclama-t-elle. Jamais de la vie !
– Jamais de la vie quoi ? ironisa-t-il. Jamais de la vie, je n'ai de relations sexuelles ? jamais de la vie,
j'utilise des capotes ? jamais de la vie, j'utilise…
Il attrapa la boîte pour la regarder.
– J'utilise des préservatifs fluorescents ?
Charlotte se retint de lui prendre le paquet des mains. Ils vendaient sa super marché ?
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– Charlotte, rétorqua-t-il avec froideur. Ne fait pas d'efforts particuliers pour moi, car je n'en ferai pas
pour toi. Si tu est là, c'est pour les enfants, alors ne t'occupe pas de moi. Chacun s'occupe de ses affaires
et ce sera une semaine parfaite.
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– Excusez-moi, mais je vais devoir crier, les prévint-elle en se tournant vers eux. Mme Lacroix, où
avez-vous mis vos appareils la dernière fois ? hurla-t-elle à l'oreille de celle-ci. Sa patiente lui adressa un regard interloqué.
– Comment ça j'ai froid ? Mais non, je n'ai pas froid ! Je ne veux pas d'une couverture, je veux mais appareils !
Charlotte eut une envie irrépressible de se taper la tête contre le mur.
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Dans ses rêveries, il était question de jeter toute prudence aux orties et de s’offrir une relation purement sexuelle avec un homme peu causant.
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J’ai un de mes gendres qui est médecin, eh bien, je vous assure, il n’a pas inventé l’eau chaude. Il ne sait jamais rien sur rien et n’écoute pas ce qu’on lui dit… une plaie.
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