Une fois la bouteille vidée, il me l’avait balancée en pleine poitrine de toutes ses forces. J’avais fait semblant de geindre et de m’écrouler dans l’escalier qui descendait à la cave, puis j’avais rampé jusqu’au meuble au fond de la pièce, sous lequel j’avais caché le couteau à viande aiguisé comme un rasoir. Ensuite, je m’étais allongé en bas des marches en pleurnichant assez fort pour qu’il m’entende. Je savais qu’il en avait horreur.