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EAN : 9781093363296
Flamant Noir (27/02/2017)
3.99/5   82 notes
Résumé :

ELIJAH. C'est le prénom de mon petit frère. Celui que je lui ai choisi quand on me l'a mis dans les bras. Il est né alors que la violence était devenue une routine à la maison. Mon ivrogne de père terrorisait tout le monde et nous frappait tous les jours, ma mère et moi, sans que personne ne l'en empêche. Jusqu'à ce fameux soir...

Quand j'ai eu dix-huit ans. J'ai attendu qu'il soit ivre à nouveau et je l'ai égorgé de sang-froid dans la cave. ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (43) Voir plus Ajouter une critique
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Journaliste à la Gazette Elfique, Stelphique fera quelques zooms sur ces comportements déviants des humains et mettra en lumière, la petite flamme qui anime pourtant ce roman très sombre qu'est Elijah de Noel Boudou…Il serait peut être temps aussi, de vous prévenir qu'une petite combinaison anti-coup, et un bouclier sont de rigueur pour découvrir ses pages….Attention, 5,4,3,2,1…Impact!!!!

Elijah, ou « L'accident-miracle »…

Petit être chétif et victime avant même de naître, déformé avant même d'avoir respiré, il n'a aucune arme face à la violence du monde qui s'ouvre à lui. La noirceur il la devine, la pressent dans l'odeur de son frère qui fait tout pour lui rendre la vie moins dure…Le « Frère d'Elijah » , en se battant avec une ferveur sans faille, en lui vouant une attention continue, nous démontre que le handicap est encore source d'exclusion, de bêtise éhontée, de violence gratuite, et de soins quotidiens. Chaque minute de l'emploi du temps de ce frère dévoué, est consacrée au bien-être de ce gamin, pour qui aucune action n'est une évidence, qui a besoin de l'attention d'autrui pour la moindre chose. Une belle leçon de vie. Ange presque sans parole, Elijah, nous livrera son petit journal intime intérieur, d'une fraîcheur agréable…

La violence conjugale où un fléau qui fragmente encore les familles…

Des milliers de femmes meurent chaque jour sous les coups de son conjoint. C'est un fait. Ahurissant et implacable, mais une réalité insoutenable. Ici, Noel Boudou va explorer cette cellule, où l'homme devient monstre, la femme, victime, et les enfants, impuissants… Une famille fracassée…Dans ces deux cents pages, on subit les coups, spectateur de cette horreur qui se cache derrière les portes, terrassé par le réseau néfaste de la haine. Rien n'est épargné, à nous autres lecteurs, on aura chaque sensation, chaque blessure physique ou mentale, racontée avec une brutalité sans artifice. le frère d'Elijah et Milo, nouveaux héros indestructibles, pour déconstruire cette toute puissance masculine, rallié à la cause féminine à leur petite échelle, duo de violence et frères de sang…. Ils foncent, poings serrés, dans ce gros tas d'immondices, et de vices de ses hommes qui ne craignent plus aucune perversion…La violence répond à la violence, mais cette fois-ci, elle est du côté des femmes et des enfants, qui sont meurtris intérieurement…


Quand dans le Noir, naît la lumière…

La Terre est terre de contradiction, de Bien et de Mal, qui s'oppose parfois dans le même être…Dans le plus pur des sentiments humains, se trouve aussi une rage sans limites…En créant cet être imparfait, pétri des pires contradictions, ange déchu aux mais sanglantes, Noel Boudou nous ramène une pointe de douceur dans cet univers de ténèbres et d'horreur qui font qu'on a quelques bouffées d'oxygène d'Amour Rédempteur…Choquant, bouleversant, presque à vomir ses scènes atroces, mais il n'en reste pas moins qu'il y a une forme de lien très fort qui unit ses deux frères, qui nous renverse aussi le coeur…

Quand une elfe découvre les faits, et rien que l'effet de ces êtres humains en miettes, elle ne trouve plus les mots encore moins, les émotions pour décrire ses impressions. Mais les fées pleurent, c'est certain, sur cet état de fait et les répercussions de la violence de ces hommes haineux…

Le WRC, c'est Trois ressentis et je vous invite à passer voir sur le blog, ou les chroniques de mes chères amies : Belette2911 et NathalieATOM....;)
Lien : https://fairystelphique.word..
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Nom d'un bonhomme en bois! Mr Boudou a fumé la moquette ce jour là. Il est pas bien dans sa tête? A t'il fumé le calumet de la paix avant d'entamer son histoire de sang? Mais le pire dans tout cela, je partage son délire à 100% car j'ai eu le coup de coeur.

Elijah est un roman noir qui interpelle dés les premières lignes. le narrateur est un mystère, semble noir dans l'âme, il est un psychopathe hors norme. Dés le départ, il justifie ses crimes avec son passé qui l'a rendu tolérant à la douleur. Qui est Elijah? C'est le grand amour du héros, son point faible. C'est un petit garçon de 10 ans pas comme les autres, son frère qui a eu des début difficiles dans la vie qui lui a provoqué un handicap. Elijah, interdiction de se moquer de lui, ni de la toucher, ni de le brutaliser. Son grand frère prend soin de lui sans aucune limite. Elijah c'est son tout. Amour malsain? Non, un amour sincère....

Noël Boudou retrace le parcours gore et ensanglanté de la famille d'Elijah. L'auteur nous crée un personnage complexe qui tue tout sur son passage avec des excuses. L'auteur nous pousse à "aimer" son héros meurtrier psychopathe. Je ne peux pas vous dire son nom car il reste un mystère un long moment. Ce héros hors norme vous confie ses pensées noires, ses envies de meurtre mais surtout de sang. Noël Boudou pousse à l'extrême ses descriptions, ses personnages. C'est gore et hard et il n'a pas peur de pousser le vice très loin. Tout y est pour plonger le lecteur dans l'horreur, l'hémoglobine, le zest de cannibalisme, la zoophilie, la violence, le smurf, le masochisme..... Et bizarrement au milieu de ce merdier sans nom, il y a de l'espoir, de l'amour, de la dévotion.

Un coup de coeur inattendu pour ce roman noir. Un cadre familial particulier, un tueur sans état d'âme ou presque. Je suis loin d'être une grande fan de ce genre de roman où tout part en cacahuète mais Noël Boudou maitrise son sujet. Il va jusqu'au bout de son délire avec une magnifique scène d'amour inconditionnelle qui pousse le lecteur dans la séquence émotion. Mon coeur a succombé pour ce duo hors norme bourré d'amour et de tendresse. Un parallèle entre deux mondes où un gardien préservera jusqu'à la fin la ligne tendue pour que les routes ne se touchent jamais.
Elijah est une belle leçon d'amour au milieu d'un chaos sans nom. Ame sensible s'abstenir car le sang coule à flot.
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Autant vous prévenir de suite ce livre est ultra-violent, Noël Boudou ne manque pas d'imagination et ne nous épargne pas les détails quand il s'agit de laisser parler le Mal qui habite ses personnages (âmes sensibles s'abstenir). Bin oui, « le frère d'Elijah » (on n'apprend son prénom que dans les derniers chapitres du roman) n'est pas un enfant de choeur… mais ses victimes non plus, loin s'en faut.

Un personnage tout en contraste, avec d'un côté cette violence inouïe qu'il déchaîne pour punir ses victimes, et de l'autre l'amour incommensurable qu'il éprouve pour son petit frère. et qui sait, peut être que dans son coeur il reste une place pour l'Amour, un Amour rédempteur. Là est la clé de ce héros et de roman, la violence n'est jamais gratuite, elle finit même par devenir l'unique solution pour sauver l'amour et l'innocence. Au milieu de ce tourbillon de haine et de sang, brille une lueur d'espoir, comme phare qui indiquerait la direction à suivre pour un nouveau départ.

Sans forcément approuver les actions du narrateur, je n'ai à aucun moment ressenti l'envie de le blâmer. Sans doute parce que j'exècre au plus haut point les ordures qui tabassent leurs femmes et leurs gosses. Ce ne sont pas de soins dont ces pourritures ont besoin, mais plutôt d'une balle dans la nuque, ça coûterait moins cher à la société et le risque de récidive est nul avec cette option. Mais ceci est une autre histoire (même si j'assume pleinement mes propos).

Outre le récit du narrateur (à la première personne, cela va de soi), certains chapitres vous permettront de suivre les pensées d'Elijah grâce à un journal qu'il tient dans sa tête faute de pouvoir faire autrement, de même nous aurons le droit à quelques extraits de journal d'Aline, une jeune femme que les deux frères rencontrent lors d'une de leur sortie au parc. Deux personnages au charisme lumineux, deux points de lumière au milieu des ténèbres (je sais j'insiste).

Je ne m'attarderai pas davantage sur l'intrigue et les personnages, je préfère laisser aux futurs lecteurs le plaisir et les frissons de la découverte. Tout ce que je peux vous dire c'est que le voyage ne sera pas de tout repos (mais ça je pense que vous l'aurez déjà compris).

Par contre il serait injuste de terminer cette chronique sans vous parler de l'écriture de l'auteur. Un style direct et percutant qui vous prend aux tripes dès les premières lignes du récit… et ne vous lâchera plus jusqu'au clap de fin. Les phrases et les chapitres sont courts, percutants, privilégiant ainsi le rythme, sans la moindre lourdeur qui permettrait au lecteur de reprendre son souffle (ce qui explique sans doute pourquoi j'ai lu le roman d'une traite).

Pour un premier roman Noël Boudou place la barre très haut, inutile de préciser (sans vouloir lui mettre la pression) que son prochain titre est d'ores et déjà attendu de pieds fermes… et que l'on espère avoir le droit à la même qualité, voire même encore mieux !
Lien : https://amnezik666.wordpress..
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Putain Noël, pour un premier crime, tu fais fort ! Tu me permets de t'appeler par ton prénom puisque nous nous sommes déjà croisé dans les couloirs du Fesse Bouc. Et puis, je viens tout de même d'autopsier ton roman…

Autopsie réalisée d'une traite, sans déposer le bistouri. Addictif.

Le sujet autopsié est dur, violent, parfois même un peu trop violent, un peu trop trash, mais on sent qu'on a écrit ce bouquin avec des tripes et puis, quelles émotions dans ces pages !

Oui, la violence extrême côtoie sans vergogne la douceur la plus tendre et durant certains moments, qu'ils soient doux ou durs, on a envie de crier à son apprenti d'apporter cette foutue boite de kleenex parce qu'on a une grosse crasse dans l'oeil.

Les personnages qui gravitent dans ces pages sont torturés, abîmés, lacérés et on se demande s'il y en a un qui a eu une enfance « normale », avec des parents autre que des brutes épaisses ou s'il y a autre chose que des salauds finis dans ces pages !

Heureusement qu'il y a Elijah, petit bonhomme handicapé et son frère dont nous ne saurons pas le prénom au départ.

Elijah, on l'aime de suite, on a envie d'être tendre avec lui, de le prendre sous notre aile. Et quand il s'adresse à nous dans son journal intime qui se déroule dans sa tête, on lève la tête du récit tant les émotions nous coincent la gorge.

Son frère, lui, c'est violence envers les monstres et tendresse envers son frère, sentiments opposés, qui, tel un maelström fougueux, se bousculent dans sa tête. Et pourtant, on l'aime aussi. Même s'il exagère grave avec les gens qui manquent de respect envers son petit frère handicapé.

Un roman percutant, violent, écrit au scalpel, avec des moments durs qui, selon moi, auraient pu ne pas être insérés dans le roman, mais qui, présentés ainsi, nous donnent une vision peu reluisante d'une certaine société, celle des nantis et des bobonnes qui veulent se faire défoncer la rondelle et pire, si affinités… Mais bon, tout le monde n'aime pas de sexe brutal, si ??

Mon seul bémol sera pour la violence extrême durant certaines scènes car comme on dit en Belgique « Trop is te veel » (« Trop c'est trop »), mais je pardonnerai ces erreurs ainsi que quelques clichés car Noël, de par son final, m'a mis le coeur en vrac, m'a serré la gorge et humidifiés les yeux.

Un autopsie de roman qui m'a laissé l'âme en morceaux et bon courage au légiste qui voudra reconstruire ce puzzle !

Verdict du détective Cannibal ?
Un premier roman percutant, des émotions à l'état brut, un roman écrit d'une plume qui manie aussi bien le sombre que le lumineux et qui les fait se côtoyer pour le meilleur et pour le pire, mais dieu que c'est bon !

Par contre, si un jour j'ai le bonheur de me faire dédicacer ce roman, j'assommerai ensuite Noël avec son roman pour avoir osé me faire chialer mon petit coeur d'artichaut !

Je jure avoir rempli ma mission en honneur et conscience, avec exactitude et probité.

Jack The Reader, médecin légiste pour cette autopsie littéraire et Belette Cannibal Lecteur, consultant detective.

Lien : https://thecanniballecteur.w..
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Comment ne pas ressortir bouleversée d'une telle lecture ? Ce 1er roman de Noël Boudou est brûlant, vibrant. Vibrant de violence et d'amour. Gabriel incarne cette dualité. Jeune adolescent, aux côtés de sa mère, il endure les pires souffrances auprès d'un père alcoolique, pervers et brutal. Un jour pas comme les autres, il décide de tuer son bourreau. Mais il est trop tard pour sa mère. Enceinte et affaiblie, elle succombe à ses blessures. Les médecins parviennent malgré tout à donner naissance au bébé qu'elle portait. Elijah. Gabriel est en adoration devant ce petit être si pur et si beau. Elija est lourdement handicapé mais Gabriel n'en a cure et voue un amour inconditionnel à son petit frère. Son soleil, comme il l'appelle, ne doit manquer de rien. Ni de soins, ni de médicaments, ni d'amour. Personne ne doit se moquer d'Elijah sous peine de subir les foudres de Gabriel. La moindre remarque peut réveiller le monstre. Je ne dévoilerai rien plus et vous laisserai le plaisir de goûter à la plume de l'auteur. Une plume unique, tantôt tendre et poétique, tantôt noire et enragée. Aucune tiédeur, aucun compromis, l'auteur est cru. Les émotions sont exacerbées ; les sentiments comme la haine, la peur, la colère, l'amitié ou l'amour sont livrés bruts, sans fioriture. Les personnages sont charismatiques, tout en contrastes, très attachants. J'ai particulièrement aimé Milo, l'armoire à glace au coeur tendre. Les chapitres se succèdent à vitesse grand V et nous dépeignent le point de vue de chaque protagoniste. Attention, certains passages sont durs, voire dérangeants. J'ai plusieurs fois eu des hauts le coeur, des grimaces de dégoût, j'ai même dû fermer le livre quelques instants afin de reprendre mon souffle. A l'inverse, j'ai souri, et ai eu les larmes aux yeux au cours de certains passages. Gabriel est en quelque sorte le Robin des Bois des femmes et des enfants maltraités. Jamais un assassin ne m'aura autant ému. La perversion au service de l'innocence, le Mal pour le Bien. Ce livre est intense. Sans mettre la pression à Noël Boudou, j'attends son nouveau roman avec une impatience non feinte ! Une dernière chose, merci à Bernard Minier pour avoir encouragé l'auteur à continuer d'écrire.
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Citations et extraits (25) Voir plus Ajouter une citation
"A sa façon, mon frère fait partie des monstres, mais des gentils monstres, comme dans ce dessin animé, "Monster Academy". il fait partie de ceux qui se battent pour le bien des autres, pour mon bien."
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. Mais en y pensant, peut-être que je serais un bon père. Tous ne sont pas cruels et violents. Il doit bien exister de pères admirables. C’est certain. Mais moi ? Quelle image positive pouvais-je avoir de ce qu’était la paternité ? Comment pouvais-je savoir ce qu’était un bon père après ce que le mien m’avait fait subir ? Et si, sans le vouloir, ni m’en rendre compte, je devenais ce genre d’homme ? Existe-t-il un gène de la monstruosité paternelle ?
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Il y a exactement dix ans, j’avais attendu que mon père soit une fois de plus ivre mort, comme il l’était pratiquement chaque soir. J’avais patienté jusqu’à ce qu’il me tape, me crache dessus, m’insulte un peu, puis me fouette avec la boucle de son gros ceinturon de cuir afin d’être sûr de me faire véritablement mal. Et j’avais fait semblant de crier, de souffrir, de gémir, de le supplier, pendant qu’il finissait de se torcher à coups de longues gorgées de whisky, en renversant la moitié sur sa chemise à carreaux noirs et bleus.
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A mon insu, le monstre, la bête en moi venait de naître.
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Une fois la bouteille vidée, il me l’avait balancée en pleine poitrine de toutes ses forces. J’avais fait semblant de geindre et de m’écrouler dans l’escalier qui descendait à la cave, puis j’avais rampé jusqu’au meuble au fond de la pièce, sous lequel j’avais caché le couteau à viande aiguisé comme un rasoir. Ensuite, je m’étais allongé en bas des marches en pleurnichant assez fort pour qu’il m’entende. Je savais qu’il en avait horreur.
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Videos de Noël Boudou (2) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Noël Boudou
« Et pour le pire », la bande-annonce. Un thriller de Noël Boudou.
Bénédicte et Vincent auraient pu vieillir paisiblement ensemble. Malheureusement, le destin en a décidé autrement, il y a vingt ans… Vingt ans. Vingt ans à attendre… à attendre que les assassins de sa femme sortent de prison. Depuis vingt ans, Vincent Dolt n'a qu'une seule idée en tête : venger sa douce Bénédicte… Depuis vingt ans, seule la haine le maintient en vie. Mais une vengeance n'est jamais simple, surtout à 86 ans. Il a vécu le meilleur, il se prépare au pire…
Roman disponible le 13 mai 2021 (papier & numérique).
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