Deux ou trois tubes d'aspirine calmeraient peut-être toutes les parties de son corps qui lui faisaient mal. Trois ou quatre jours de sommeil pourraient peut-être estomper l'épuisement d'avoir charrié des barrières métalliques en pataugeant dans de l'eau glacée, vu un homme et une femme adultes sangloter comme des enfants sur le cadavre de leur vieux chien assassiné. Une partie de lui-même aspirait à la paix, à la nuit dans laquelle se fondre, là où plus rien n'a d'importance, mais une autre partie de lui-même avait peur d'en retrouver trop facilement le chemin.