Un témoignage fort. D'abord beaucoup de violence et de colère. Un exutoire nécessaire.
Puis la poésie qui à la fois apporte pour le lecteur un peu de légèreté mais qui exprime une souffrance profonde. Une soupape en attendant « le miel des étoiles de demain ».
Des mots poétiques, une détermination et beaucoup de courage. Une force : sortir du cercle et choisir de s'en sortir.
Norlane Deliz, tu as un don pour utiliser les mots, les faire chanter et rimer.
Merci pour l'envoi de ce livre.
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Oh qu’elle est coquine la poésie de notre Norlane !
Et comme elle sait nous y embarquer avec malice !
(Aviez-vous remarqué le Q sur la couverture ?)
En anglais on utilise le mot "embedded" qui n’a pas d’équivalent français : c’est pourtant bien dans son lit, qu’elle nous embarque…
Un très beau lit d’ailleurs :
"En nos pays coquins
Hissons
Le baldaquin !"
La couette y est toute emplie de rimes mutines ("Mes volts, mes watts/Ta chandelle est adéquate"), de mots rares (musardin, avigorer), d’inventions pleines de fantaisie faisant d’adjectifs des noms ("mon intime"), de noms des verbes ("je t’ardeur", "je friandise") et de verbes des adjectifs ("la plongée marivaude de nos corps désireux").
Et les draps ? Ils sont imprimés des beaux collages de Norlane elle-même, collages pleins de couleurs et de mots choisis avec autant de fantaisie et de liberté que dans les poèmes.
Un très joli ouvrage.
Challenge Poévie
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Suite à ses promenades et déambulations dans Lyon, Lou-Ann, poétesse, accumule dans un coffret à trésors, des petits papiers colorés sur lesquels elle inscrit ses ressentis, ses étonnements en créant des Haïkus, Sous la forme d’un journal, l’autrice égrène les évènements de la propre vie de Lou-Ann –notamment un coup de foudre amoureux et sa romance avec Alessandro – tout comme ceux d’autres habitants lyonnais : un vieux monsieur, une famille, une jeune fille passionnée de musique. Ces fragments de vie sans cohérence apparente, vécus ou aperçus, tissent un récit sensible et généreux.
Suite à ses promenades et déambulations dans Lyon, Lou-Ann, poétesse, accumule dans un coffret à trésors, des petits papiers colorés sur lesquels elle inscrit ses ressentis, ses étonnements en créant des Haïkus, Sous la forme d’un journal, l’autrice égrène les évènements de la propre vie de Lou-Ann –notamment un coup de foudre amoureux et sa romance avec Alessandro – tout comme ceux d’autres habitants lyonnais : un vieux monsieur, une famille, une jeune fille passionnée de musique. Ces fragments de vie sans cohérence apparente, vécus ou aperçus, tissent un récit sensible et généreux.
A travers ces chroniques journalières, c’est la découverte de la ville de Lyon qui nous est offerte, à la fois poétique et quotidienne, à la météo changeante et bien plus arrosée que je ne pouvais l’imaginer ! Des images très évocatrices mènent vers les bords de Saône ou de Rhône, évoquent aussi l’histoire de la ville. Les traboules mystérieuses et l’exotisme de la Tête d’Or ajoutent à la rêverie.
Un ouvrage tout à fait atypique qui m’a permis de passer un très bon moment. Je remercie @Norlane Deliz de m’avoir permis de le découvrir.
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Un matin on ouvre sa boite aux lettres et on découvre un roman. Plus précisément un roman que l’on n’aurait sans doute jamais eu entre nos mains si l'opération masse critique n’existait pas. Merci donc à Babélio et aux éditions du poutan pour ce livre de Norlane Deliz. Promis la prochaine fois que mon tarin bourgeonne à trop avoir levé le coude à la tisane de vigne je penserai à vous!
Nous avons affaire ici à un roman poétique pourrait-on dire qui raconte l'histoire de Lou-Anne à Lyon. Ce sont d'ailleurs les deux principaux protagonistes de l'histoire. En effet Lou-Anne se nourrit de l'ambiance de sa ville pour voler des moments de fugace tendresse et les immortaliser sur des papiers poèmes colorés qu'elle garde précieusement dans un coffre en bois.
Des moments de vie, des paysages que la sensible Lou-Anne capte chaque jour qui passe et qui prennent corps garce à son habile manipulation des mots. Moments de poésie jamais partagés car gardés dans un coffre, notre voleuse de vie aime les mots mais qu'en reste-t-il s'ils ne sont pas partagés? La rencontre avec Alessandro va changer la donne. L’amour apporte toujours une impulsion nouvelle.
Un livre court, original et tendre. Norlane Deliz a une jolie écriture et cet ouvrage rend hommage à la poésie. Du moins à ma définition de la poésie, c’est-à-dire savoir regarder sa vie sous un autre angle et saisir des moments de routine, les isoler, s’en émouvoir et les transformer. Rester attentif et capter les moments de tendresse, Lou-Anne est attentive et chaque mois qui passe est une déclaration d’amour à sa ville et à ceux qui y vivent. La Saône et le Rhône, changeant de peau au fil des saisons, ont une place importante dans la description et se renvoi les couleurs avec le ciel pour donner âme et ambiance à la cité des gones.
Voilà un roman en forme d’hommage. Hommage à une ville, hommage à l’amour mais aussi et surtout hommage à la poésie et aux mots qui chantent.
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* Tout d’abord, un immense merci à Babelio et aux Editions du Poutan pour m’avoir offert ce livre ainsi que la carte-calligramme !
* Le résumé de La Fnac
Lou-Anne parcourt la ville, en vole les images. Chez elle, elle écrit au feutre coloré sur des papiers bruns, roses ou bleu pâle... Des papiers poèmes qui vont en rejoindre d’autres dans un coffre en bois... Entre Saône et Rhône, elle rencontre Alessandro. Ils tombent amoureux. Journaliste, Sandro tente d’élucider le mystère des disparitions lyonnaises : un pingouin géant, des livres de poésie, Victor Ombrès, une mère et sa fille... Où sont-ils tous passés ?
* Mon avis
C’est peut-être superficiel mais j’apprécie beaucoup l’aspect de ce livre (texture, couleurs…). Ensuite, j’ai été séduite, même envoûtée, par cette écriture poétique. Ce roman est assez inclassable : enquête ? poésie (par la présence des haïkus et par l’écriture générale) ? tranches de vie quotidienne ? histoire d’amour ? Tout se mêle pour mon plus grand plaisir. Ce roman m’a vraiment permis de faire une pause réconfortante, loin du stress de la réalité.
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Je connais suffisamment le travail d'écriture comme la personnalité de l'auteur pour pouvoir dire que les mots (et maux) sont témoins d'une belle humanité, d'une profondeur d'âme et d'un courage admirable. A lire!
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