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Citation de le_Bison


Le soleil, la chaleur, la transpiration, les mouchoirs, qui devenaient gris tant il s’épongeait le visage et le cou. La seule chose réconfortante aux yeux de Ferroni, c’était l’ombre des trottoirs. A la différence de Buenos Aires, où il faisait aussi chaud sur le trottoir au soleil que sur le trottoir à l’ombre, sur ces trottoirs ombragés on trouvait vraiment de la fraîcheur. Les trottoirs à l’ombre était frais. On passait du trottoir au soleil au trottoir à l’ombre, et la différence était palpable. A Buenos Aires, cela n’arrivait pas, et Ferroni le ressentait comme une consolation. Et puis les nuits étaient fraîches, et à l’heure de la sieste il n’était pas nécessaire de mettre le ventilateur en marche. Mais comme il était stupide de se consoler avec des choses aussi stupides, alors qu’on ne pouvait pas faire deux pas sans que ses chaussures deviennent blanches de poussière et son mouchoir gris dès qu’on se le passait sur le visage et sur le cou pour en éponger la sueur.
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