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Critiques de Oisin McGann (20)
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La Saga des Wildenstern, tome 1 : Voraces

Un livre qui m'a attiré l’œil lors de la semaine "fantasy jeunesse" du Mooc Fantasy. Et oui, ce livre est un livre jeunesse, ce que certains semblent oublier dans leur avis, d'ailleurs.

Pourquoi m'a-t-il attiré l'oeil ? Tout simplement parce que classé "inclassable" par la prof de cette semaine-là, ce qui, de suite, a provoqué ma curiosité...



Et je ne suis pas déçue... L'auteur fait preuve d'une imagination fertile, que ce soit dans son ambiance steampunk victorien assaisonnée de tyrannie uchronique, les "mécanimaux" sauvages qui n'ont rien de biologique, la résurrection de vieux ancêtres...

Il se dégage de ce roman (trop court, à la limite) une ambiance sauvage, violente, gothique, bourré d'une action extraordinairement efficace. Pour une fois, les personnages principaux ont l'âge de leur capacité (18 et 20 ans), et l'ensemble est cohérent au delà de son ambiance déjantée...



Je ne dirai pas pourquoi je pense que, finalement, il est "classable", ce serait spoiler un peu trop le fin mot de l'histoire, mais j'ai vraiment beaucoup aimé les avancées de Gerald dans ses découvertes, qui, peu à peu, dévoilent un monde original et assez fascinant.



C'est dense, foisonnant, trop court, et trop rapide par moments, avec quelques facilités scénaristiques et des personnages un peu légers psychologiquement, mais, étant donné le critère "jeunesse", on peut facilement pardonner ces petits défauts, vu l'excellente qualité générale de l'ensemble.

Je me suis positivement régalée, et c'est limite coup de cœur...
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Liberté surveillée

« Liberté surveillée » est un roman de type dystopie plutôt dirigé vers un lectorat adolescent. Malgré quelques insuffisances, je l’ai lu avec beaucoup de plaisir.

Au XXIIIe siècle, suite à une catastrophe écologique la Terre est recouverte par les glaces, ce qui oblige les hommes restants à se terrer sous la Terre ou sous un vaste dôme comme la ville de Ash-Harbour. La Machine, complexe et gigantesque construction de fer et d'acier, permet de fournir la chaleur vitale et toute forme d’énergie, mais elle contraint les citoyens par de nombreuses obligations quotidiennes. A 16 ans, Sala est un adolescent, vivant avec son père, suite aux décès de sa sœur et de sa mère. Toujours perturbé par cette perte, il est rebelle et renfermé sur lui-même. Un jour, son père disparait et très vite, le jeune homme devra découvrir la part d’ombre de celui-ci. Il devra être mêlé aux luttes intestines au sommet de la hiérarchie de la cité pour le retrouver. Sal sera aidé par une amie (et peut être un peu plus…) et une professeur, pour laquelle il a un léger faible.



Le style est vif, fluide et agréable à lire. Il y a peu de temps morts mais parfois on s’y perd un peu dans les différents retournements de situations. Le scénario est intéressant, suffisamment complexe pour retenir l’attention, mais pas trop pour être accessible aux plus jeunes. Les personnages principaux sont attachants, avec des personnalités pas caricaturales mais bien au contraire construits avec subtilité.. J’ai bien aimé la description de la personnalité des deux adolescents : très juste, on ressent bien leurs contradictions et leur perte de repère (plus des enfants mais pas totalement adultes encore…). C’est un roman d’initiation où Salomon devra faire des choix pour décider des valeurs qui feront de lui un homme responsable et juste. Mon seul bemol concerne une description un peu floue et pas assez précise de ce qu'est la Machine, de son fonctionnement. de ce fait, il me manque quelques éléments pour comprendre l'ensemble du contexte.



Un bon livre que j’ai dévoré en deux jours.

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La saga des Wildenstern, tome 2 : Féroces

Wouch ! Une série jeunesse qui envoie du bois comme ça, c'est du lourd ! (et de l'intrigant).

Très franchement, j'ai rarement lu une série jeunesse aussi adulte dans les événements qui s'y passent. Comme nous avons un second tome ici, les personnages sont un peu approfondis, et même si leur traitement psychologique demeure assez léger, je trouve que le fond de l'histoire (les fonds car on peut dire sans trop se tromper qu'il y en a au moins deux, l'Histoire avec un grand H et l'origine des mécanimaux (tout à fait passionnante), et l'histoire familiale (et dégommante) des Wildenstern) compense largement cette lacune.

On se perd en conjectures sur qui est le coupable (qui cherche à trucider Berto sans trop se soucier des dommages collatéraux), et pour ma part je ne m'y attendais pas, pour une fois, peut-être lié au faut que justement les personnages ne sont pas creusés...

Par contre, pas de suite pour l'instant alors que ça en appelle une à grands cris, et bien et bien, que se passe-t-il, mossieur l'éditeur ? Encore une série qui va s'arrêter net en France ??? C'est quand même un brin les boules cette fâcheuse manie française de commencer des séries et de ne pas les finir, je ne vous félicite pas... (Oui oui il y a bel et bien un troisième tome, qui apparemment n'est pas prêt de sortir par ici, et ça, c'est les nerfs !).
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La Saga des Wildenstern, tome 1 : Voraces

En lisant le résumé, je me suis dit qu'il réunissait tous les ingrédients que j'aime : des histoires de famille, du mystère, du steampunk... C'était pourtant une bonne recette, mais le résultat est un soufflé raté.



Le livre reçoit de bons accueils, malheureusement, je n'ai pas adhéré. J'ai le don de savoir dès les premiers chapitres si le livre va être bon, mitigé ou pas ce que j'attendais (d'où la déception). Voraces entre dans la dernière catégorie. Il m'a tellement peu passionnée que j'ai lu les cent-cinquante premières pages et les derniers chapitres, le reste a été lu en diagonal, ce que je ne supporte pas.



Pourtant, l'intrigue familiale autour de ces ancêtres, de ces meurtres, les histoires de complots et de trahisons sont bien écrites. Le mystère plane pendant longtemps, on suit l'enquête avec intérêt, mais de loin. Je veux dire, il y a un problème de rythme, l'enquête ne décolle pas véritablement. L'enchaînement de couteaux dans le dos me captivait de moins en moins, il manquait un poil de profondeur. Quand on évoque des complots et des retournements de vestes, j'ai en tête l'excellent Trône de fer, cependant ici, ces mêmes idées deviennent un brin routinier et peu palpitant. J'avais juste envie de connaître le nom du coupable et de passer à autre chose.



Le style de l'auteur est bon, il est travaillé ; les descriptions sont intéressantes, les répliques bien pensées, la fluidité est de mise. Ça se laisse lire, certaines expressions pourraient choquer, personnellement, ça ne m'a rien fait. C'est là tout le nœud du problème, c'est plat ; la psychologie est à peine effleurée, le décor est juste posé, il manque beaucoup de profondeur et de minutie. C'est trop simple, malgré le grain de folie, malgré cet univers légèrement décalé, il manque l'envie d'aller toujours plus loin.



Les personnages sont sympathiques, mais pas attachants. Le manichéisme ne les atteint pas, ils sont humains, Daisy et Berto veulent être gentils, c'est assumé, ils veulent entrer en contradiction avec leur famille. Les femmes amorcent un début de rébellion contre leur statut de simples épouses et objet de décoration. C'est un point intéressant, mais pas assez employé à mon goût. Daisy est peut-être la seule personne avec laquelle j'ai adhéré, elle est dotée d'une personnalité riche et intéressante. Le protagoniste principal, Nate, est sympa, rebelle gentil, faux dur à cuir, cette ambiguïté aurait gagné à être plus marquée, elle aurait permis de mieux s'attacher au personnage. Effectivement, le personnage principal ne m'a pas attirée, il m'a laissée indifférente, et il y avait tellement de choses à proposer sur son compte, c'est dommage.



Les personnages manquent de profondeur, comme l'intrigue et comme l'exploitation du décor. Le steampunk est un sous-genre de la science-fiction très intéressant pour son mélange futuriste et ère victorienne, voire Belle Époque dans certains cas. Je m'attendais à un univers riche et complexe, je m'attendais à autre chose, j'ai horreur qu'on se serve d'un genre pour cadre. Cette histoire de famille aurait pu se passer dans l'Antiquité ou sur Pluton en l'an 58974, je n'aurais pas vu de différence. Seuls les animaux mécaniques sont là pour nous rappeler le côté steampunk et ils apparaissent si peu qu'on est en droit de penser où est le steampunk ? Je ne pensais pas que seuls les animaux-machines seraient ce qui justifie l'appellation steampunk, j'aurais souhaité un vrai univers appartenant au genre.



En conclusion, je ne m'attarderais pas dessus. C'est une réelle déception. Les personnages ne sont pas assez fouillés, le steampunk est à peine effleuré, les éléments méritant d'être approfondis ne le sont pas, l'intrigue est lente. Je ne me suis ni attachée aux problèmes de cette famille, ni à leur originalité, l'intrigue comme les personnages m'ont laissée de côté. Le style quoi que très bon ne m'a pas permis d'intégrer l'histoire, je ne lirais pas la suite, mais je vous conseille de le lire s'il vous tente, peut-être qu'il vous plaira. Je tenais quand même à applaudir la très belle couverture du roman, elle est magistrale.
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La Saga des Wildenstern, tome 1 : Voraces

En Résumé : Je sors finalement de cette lecture avec ce sentiment de ne pas retrouver ce que j'espérais y trouver, ce livre n'offrant qu'un divertissement honnête là où j'attendais une bonne lecture. L'histoire ne manque pas de mystères, de surprises et de rebondissements, mais voilà la base de l'intrigue et l'univers mis en place par l'auteur sur cette famille sans pitié manque de cohérence. De plus je trouve que l'auteur aurait pu offrir un développement plus conséquent à son monde. Les personnages se révèlent sympathiques et assez attachants, mais quand même assez stéréotypés. Les réflexions de l'auteur alternent entre les phases où elles sont bien amenées et les phases où elles sont balancées sans aucune nuance. La plume de l'auteur se révèle simple, fluide et entrainante, surtout dans les 100 dernières pages qui nous entraînent dans une conclusion efficaces et surprenantes malgré quelques petites aberrations. Au final un livre honnête, loin d'être exceptionnel et je lirai la suite pour me faire un avis plus complet.



Retrouvez ma chronique complète sur mon blog
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La Saga des Wildenstern, tome 1 : Voraces

Les Wildenstern, richissime famille irlandaise, sont en deuil : le fils aîné, Marcus vient de perdre la vie dans un accident d'escalade. Mais pour Nate, son cadet, qui rentre tout juste d'Afrique où il était allé tenter l'aventure et surtout essayer de prendre ses distances avec un clan familial pesant et envahissant, la thèse de l'accident est une foutaise. Les terribles règles de l'ascension dans le clan font surtout penser qu'on s'est débarrassé de lui... Complot interne aux Wildenstern ou bien un coup des rebelles ? Nate essaie de savoir la vérité et ce sera bien difficile...



Un roman extrêmement dense, foisonnant, qui met en scène l'Irlande du 19e siècle en la mêlant à du fantastique. Ici, les riches sont les maîtres du monde et les pauvres réduits à un servage quasi médiéval mais les morts recouvrent la vie grâce à des propriétés génétiques familiales et les animaux sont mécaniques (tondeuses à gazon, poids-lourds, motos...) Cet univers étrange est assez fascinant et les aventures des personnages principaux prennent du coup un relief très particulier. J'ai aimé l'humour qui apporte un peu de légèreté au récit (parfois pesant et souvent un peu gore) mais j'avoue que j'ai trouvé le tout un peu longuet, voire emberlificoté sur la fin... C'est dommage car l'univers qui nous est proposé dans ce roman est vraiment original, entre le côté historique et Mad Max...
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La Saga des Wildenstern, tome 1 : Voraces

Dans ce premier tome, Oisin McGann nous emmène à la rencontre du clan Wildenstern, et ça commence fort : Nathaniel, 18 ans à son retour d'un voyage d'un an en Afrique, décide d'aller attraper la Bête de Glenmalure pour prouver à tous qu'il est grand, beau et fort (ce qu'il est d'ailleurs).



Et qu'est-ce donc que la Bête de Glenmalure ? C'est un mécanimal ! Et qu'est-ce qu'un mécanimal ? L'une des idées géniales de ce roman ! Chez Oisin McGann, il y a des animaux bien sûr, mais surtout des mécanimaux. Ces mécanimaux se sont tous ces objets qu'on utilise au quotidien, mais vivants.



Voraces est un roman fascinant... et violent. Il faut savoir que la famille Wildenstern n'a peur de rien, et peut vivre très longtemps grâce à l'aurea sanitas (ou comment l'or régénère leurs corps, les guérissant et maintenant en vie des siècles durant). Alors, comme ils sont beaucoup et qu'ils vivent longtemps, des règles sont nécessaires, la principale étant : si dans la hiérarchie familiale tu souhaites t'élever, tuer ceux qui en travers de ton chemin se mettent, tu pourras. Mais attention : jamais directement, car accidentelle, la mort devra toujours sembler ! Bref, tous les coups sont permis ! C'est barbare, mais c'est bien pensé, et cela offre d'excellentes scènes de "combats" entre les membres de la famille. Voila d'ailleurs la raison pour laquelle ce cher Nathaniel se retrouve accusé du meurtre de son frère Marcus... Dur.



Mais Voraces sait aussi être plus réaliste: Les Wildenstern sont les plus puissants d'Irlande, et possèdent quasiment toutes les terres environnantes. Les inégalités sont bien marquées, et personne n'est épargné (d'où l'entrée en scène des 4 voyous...). On y fait mention de la reine Victoria, des tensions entre les deux "pays", de la grande famine, et des explusions de terres qui étaient monnaie courante à l'époque... Le fait que l'histoire soit racontée à la 3ème personne est vraiment un plus pour le roman car il nous permet de savoir tout ce qu'il se passe partout et à tout moment. Et avec une telle myriade de personnages, c'était essentiel.



Parlons-en d'ailleurs des personnages, qui constituent là l'autre point fort de ce roman. A commencer par Nathaniel : riche et fier, 3ème dans l'ordre de succession, il n'a d'autre but que de profiter de la vie, boire avec son cousin Gérald et se mêler le moins possible des affaires familiales. Les évènements vont cependant lui faire revoir sa définition de la vie. Le cousin Gérald est dans le même état d'esprit que Nate, à la différence, que son but dans la vie c'est de rester enfermer dans son "atelier" à étudier les mécanimaux. Sans oublier Roberto, ce cher Roberto qui ne cesse de nous surprendre ! Les personnages féminins ne sont pas en reste, et dans le cas de Daisy, on peut carrément dire qu'elle vole la vedette aux autres !



Bref, Voraces c'est le bien ! Un roman original et dépaysant, dans le pur style steampunk et qui bien que se passant à l'ère victorienne reste cependant très moderne (quel langage !)
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La Saga des Wildenstern, tome 1 : Voraces

famille Wildenstern est une famille on ne peut plus incroyable. Alors qu’il l’a quittée pour chasser des mécanimaux (sortes d’animaux-machines) en Afrique, Nathanaël revient, en compagnie de son cousin Gérald, le jour même où l’on découvre que son frère ainé, Marcus, est décédé dans des circonstances étranges… Visiblement, un accident d’escalade ! Mais les choses ne sont pas si simple, car cette famille, qui est une des plus puissantes d’Irlande, obéit à des règles aussi précises qu’incroyables : le meurtre y est permis à condition qu’elle justifie une ascension sociale. De plus, la présence de l’or leur permet de se régénérer et de guérir de leurs blessures à une vitesse étonnante. Nate devient donc rapidement le suspect numéro 1 du meurtre de son frère à cause de cette coïncidence temporelle. Il décide donc de mener l’enquête lui-même afin de découvrir quel est le véritable auteur de ce crime. Par ailleurs, le jour de l’enterrement de Marcus se produit une déflagration dans le cimetière des Wildenstern qui va faire exploser les divers corps ensevelis. Or, une découverte inattendue va avoir lieu. Ce sont donc de nombreux mystères, dans un monde très dangereux, auxquelles Nate va devoir faire face, d’autant plus qu’il tente de protéger ceux qu’il aime des dangers qui les entourent …



Nate est un jeune homme très intéressant, aux multiples facettes : tantôt protecteur avec Tatiana, sa sœur cadette, tantôt aventurier avec Foudre, un mécanimal qu’il a ramené d’Afrique, tantôt rebelle avec son père, puisqu’il ne semble pas prêt à accepter de reprendre le rôle que jouait Marcus dans cette famille, et bien évidemment vengeur, puisqu’il souhaite découvrir qu’elle est le meurtrier de son frère. C’est donc un personnage complexe qui ne peut que captiver le lecteur. Tatiana, sa jeune sœur, est vraiment attachante. Elle adore son frère et, malgré une situation familiale dramatique, elle parvient à conserver son âme d’enfant. Il y a également Roberto, un frère de Nate, son épouse, qui se fait surnommer Daisy, son père, qui a une autorité que l’on ne peut remettre en question et qui se fait obéir au doigt et à l’œil par ses serviteurs et sa famille, sous peine de lourdes conséquences, Gérald, son cousin qui souhaite devenir un médecin, et tout un tas de serviteurs et d’autres protagonistes qu’il serait trop long de détailler ici. En tous cas, l’auteur nous propose des personnages nombreux, divers et variés, mais tous réellement travaillés.



J’ai donc passé un agréable moment à la lecture de ce livre, dans lequel l’auteur nous propose une narration pleine de rebondissements. Bien que je ne sois pas parvenue à entrer totalement dans le récit, j’ai su m’attacher aux différents personnages, à prendre position, à me demander ce qu’il allait advenir, etc. Néanmoins, il m’a semblé que le cadre spatio-temporel n’était pas assez précisément exploité, et bien qu’il s’agisse d’un ouvrage fantastique, cet aspect m’a parfois semblé quelque peu incohérent et le récit souffrir d’un manque de repères. Mais ce n’est rien en comparaison de l’ouvrage en entier, qui nous propose un récit réellement original. L’écriture de l’auteur est agréable et fluide, et une petite illustration précède chaque chapitre. J’ai cependant mis un certain temps à lire ce livre, car un petit quelque chose manquait pour me donner envie de reprendre ma lecture à la moindre occasion, mais je serai en peine de dire de quoi il s’agit.



Je découvrirai néanmoins avec grand plaisir le second tome, pour savoir ce qu’il va advenir de cette famille aux liens peu coutumiers.


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La Saga des Wildenstern, tome 1 : Voraces

Je l'avais commencé il y a plusieurs mois de cela et il m'était tombé des mains après quelques chapitres seulement. Non que l’intrigue ne me plaise pas, car finalement, j'en avais lu trop peu pour me forger une opinion ! Manque d’enthousiasme, de concentration ? Peut-être. Quoi qu'il en soit, je l'ai repris hier soir, bien décidée à le terminer !



Maintenant que je l'ai lu, je peux dire que ce premier tome de la saga Wildenstern m'a complètement laissée de marbre. L'univers du roman m'a paru beaucoup trop flou. On est tantôt dans le stemapunk (avec les mécanimaux) tantôt dans le moyenâgeux (avec des intrigues familiales sulfureuses) mais l'ensemble n'est jamais approfondi, on reste trop en surface. Je ne suis pas parvenue à projeter les personnages dans un décor, ce qui est souvent le signe qu'un livre n'est pas pour moi...

Mis à part les mécanimaux, j'ai trouvé que l'histoire manquait d'originalité et de panache. Tout n'est qu'intrigues familiales, intrigues qui ne m'ont pas convaincues. Sans parler de ces quatre cadavres sortant de nulle part et qui reviennent à la vie... De plus, la plupart des personnages ne se caractérisent que par leur ambition, leur soif d’ascension sociale et leur violence. J'apprécie quand leur psychologie est un minimum développée, ce qui n'est pas le cas ici.
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Liberté surveillée

Dans un monde sous terre appelé ''la machine'' vit salomon. Ce monde a sa création était presque parfait mais comme tout c'est dégrader. Son père disparaît et la police interroge Salomon et lui apprend qu'il est soupsonner de meurtre. Salomon trouve refuge chez sa prof mais va finir par s'enfuir et vivre dans la clandestinité aider par un soi disant amis de son père qu'il aurait chargé de veiller sur lui.

Au moment ou l'on croit sésir l'histoire on assiste a un retournement complet et a un inversement des rôles qui conserve le suspence jusqu’à la fin du roman. Je conseil vraiment ce livre qui nous transporte dans un autre monde fascinant et qui pourrait être tout a fait réelle.
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La saga des Wildenstern, tome 2 : Féroces

La saga des Wildenstern tient décidément toutes ses promesses ! Emballée par le premier tome, Voraces, j'ai aussitôt entrepris de lire le deuxième, qui est à mon sens encore plus réussi. La quatrième de couverture me faisait craindre une suite un peu simple, du genre "une nouvelle aventure de Daisy et Nate !" (ou "Daisy et Nate contre les méchants", au choix), mais heureusement le récit se révèle beaucoup plus profond et cohérent que cela.



Roberto désormais patriarche, entreprend de réformer les règles meurtrières immémoriales qui régissent la famille. Aidé de Daisy et de Nate, qui a mis de côté pour un temps ses rêves d'ailleurs, il tente tant bien que mal de diriger sa sombre famille. Mais le complot fait toujours rage et il n'est pas aisé de savoir qui est dans son camp... l'affaire se corse encore lorsque des morts suspectes se produisent sur les terres de Wildenstern. Nate découvre bientôt que certaines des femmes brûlées vives et accusées de sorcellerie semble avoir un lien avec la famille...



Une fois de plus, Oisín McGann nous embarque dans un récit aux ramifications multiples, à la fois clair et foisonnant. La diversité des histoires qui s'entremêlent est une fois de plus hallucinante ; l'auteur a l'art et la manière de tisser une toile complexe autour d'un évènement de base apparemment simple. Cette fois-ci, le rythme est plus harmonieux, et d'ailleurs beaucoup plus haletant. La part psychologique reste très importante mais le récit ne manque pas de coups d'éclat et de rebondissements, soigneusement orchestrés et distribués afin de maintenir un suspense quasi insoutenable tout au long de l'histoire. Mais la nouvelle intrigue n'est pas prétexte à oublier les questionnements suscités par le premier tome : on en apprend davantage sur les mécanimaux, leurs origines et leur utilité, ainsi que sur l'aurea sanitas, cette extraordinaire capacité de guérison que possèdent les membres de la famille Wildenstern. Le voile se lève peu à peu et même si tous les éléments de réponse ne sont pas encore en notre possession, ces deux sujets sont traités de manière plus que satisfaisante. Les personnages sont fouillés, de plus en plus attachants. La relation entre Nate et Daisy, est un coup de maître. Loin d'être une évidence au début de la saga, elle s'est transformé progressivement, de façon extrêmement habile. Rien n'est clairement exprimé, tout passe par les actions et le comportement de nos deux héros, qui délaissent leur préjugés et leur antipathie mutuelle pour bâtir une solide amitié. Oisín McGann possède un talent fou pour tisser son récit en évitant les clichés ou les ficelles trop souvent apparentes dans les romans jeunesse, et manie les retournements de situation à la perfection.



Il m'est difficile de continuer cette chronique sans trop en raconter, et j'ai beaucoup de mal à mettre des mots sur le plaisir que j'ai ressenti durant cette lecture. J'ai été complètement embarquée dans cette Irlande alternative ; j'ai frissonné, j'ai ri, j'ai juré aussi. Les 50 dernières pages m'ont vraiment abasourdie et je décède d'impatience de savoir la suite. Une réussite de la première à la dernière ligne !
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La Saga des Wildenstern, tome 1 : Voraces

C’est avec plaisir que j’ai lu ce roman fantastique d'Oisin McGann aux allures de Steampunk. Je suis certain que livre ravirait autant les adultes que les ados !

L’histoire se passe à Dublin dans l’Irlande Du Nord de l’époque victorienne. Nate, 18 ans, troisième héritier d’une des familles les plus puissantes au monde se voit propulser dans une affaire de meurtre, de complots et de trahisons. Tout cela au sein même de son clan familial : Les Wildenstern

Alors vous vous demandez où est le fantastique dans tout ça ? Et bien il est implanté au sein même du décor posé par Oisin McGann. Déjà dans cette idée farfelue, infantile et incroyablement géniale des mécanimaux. Les mécanimaux sont une symbiose entre l’animal et la machine. Lisez ce livre et vous verrez à quel point McGann gère son sujet avec génie ! Un grand bravo rien que pour ça !

Et puis il y a cette atmosphère qui tourne autour du clan Wildenstern, les capacités exceptionnelles qu’ont les membres de cette famille, leur soif de pouvoir et leur cruauté.

Bien sûr en fin de compte, il ne s’agit que d’une histoire de meurtre, de trahison et de complots et je m’attendais à un peu plus de rebondissements à la toute fin de l’histoire, mais vraiment Voraces est un roman qui vaut le détour et qui vaut vraiment la peine d’être dévoré ! Le décor planté par Oisin McGann est vraiment exceptionnel !
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La Saga des Wildenstern, tome 1 : Voraces

La couverture a attiré mon attention, le résumé ma encore plus plu, mais le meilleur c'est encore ce qu'il y a dedans c'est - à - dire l'histoire elle même qui est à couper le souffle ! Le mot d'ordre dans ce livre est " action " !

Pour finir, il est dur de s'en détacher tant l'histoire est bonne et nous tiens en haleine.

Bref, c'est un livre qu'il ne faut absolument pas louper !
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La Saga des Wildenstern, tome 1 : Voraces

Voici un roman qui apporte un peu de nouveauté en jeunesse. Une couverture très Wild Wild West, un héros jeune, désinvolte, égoïste, une famille complètement disjonctée, un vieux manoir avec des passages secrets, des créations mi-animal mi-technologique.



Le roman est très rythmé d'un bout à l'autre.
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La saga des Wildenstern, tome 2 : Féroces

Suite de Voraces, Féroces nous plonge de nouveau au cœur d'un quotidien machiavélique et sans pitié, où l'assassinat et le complot sont de rigueur pour une quête de pouvoir toujours plus grande. Si les motivations de chacun sont différentes, elles ne sont pas moins dangereuses pour le nouveau patriarche, Roberto Wildenstern, qui rêve de réformer la famille. Mais ce n'est pas chose aisée et Nathaniel semble dépassé par les événements surtout lorsqu'une sombre histoire autour d'un asile, vient s'ajouter à toutes les autres.

Autant de complots que de rebondissements et de péripéties dans ce second tome de la Saga des Wildenstern qui conserve son ton original et ses idées surprenantes. Le XIXè siècle se rejoue dans une dimension parallèle et emporte le lecteur dans un roman qui défie tous les genres. Cette saga nous tient en haleine du début à la fin, servie par la plume brillante et captivante d'Oisin McGann.

Commencer la lecture de Féroces c'est forcément vouloir aller au bout de celle-ci et même au delà. Une vraie réussite connue depuis Voraces et qui se poursuit dans ce deuxième volume de la Saga des Wildenstern qui, j'espère, continuera sur cette très bonne lancée. Amateurs de romans au genre inédit, vous ne serez pas déçus car cette saga n'a aucun équivalent, entre roman gothique, polar noir, roman historique et de saga familiale...
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La Saga des Wildenstern, tome 1 : Voraces

Voraces ou Ancient Appetites chez les anglophones, signé d'Oisin McGann, est la nouvelle saga de la rentrée de septembre 2010 qu'il faudra ne rater sous aucun prétexte car il s'agit là d'une série qui ne trouve pas, à mon avis, d'équivalent en littérature jeunesse.

Voraces à quelque chose des grandes sagas familiales du XIXème siècle - d'ailleurs c'est au XIXème que l'histoire se passe, bien qu'il y ait quelques modifications avec la réalité (les mécanimaux, par exemple) - mais est extrêmement moderne de par son écriture fluide et ses nombreuses péripéties.

Situé entre western, roman gothique et roman d'intrigue, Voraces d'Oisin McGann confond les genres et donne un résultat très satisfaisant. L'intrigue est bien ficelée et on accroche très rapidement au personnage principal, Nathaniel. Le livre est long mais sa lecture est agréable et captivante, sans trop de longueurs.

Le meurtre de Marcus est assez vite résolu et le livre tourne surtout autour des questionnements de Nathaniel sur cette nouvelle existence qu'il va devoir mener, ou les péripéties auxquelles il doit faire face : les quatre ancêtres, les voyous... mais ça reste intéressant.

La focalisation sur les personnages de l'histoire n'est pas figée, on passe de Nathaniel à d'autres comme Daisy, Gérald et surtout Francis. Ce dernier, au rang beaucoup moins prestigieux a un rôle essentiel dans Voraces et permet un double regard sur la lecture de certains événements car Francis travaille chez les Wildenstern.

La famille Wildenstern est une famille sans pareil qui aura tôt fait de nous embarquer dans une histoire familiale complexe, riche et dense, prometteuse pour la suite. L'histoire et la psychologie sont fouillés, se sont tous les rouages des Wildenstern qui sont décryptés dans les moindres détails.
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Kings of the Realm, tome 1 : Les Moissons d..

Les Moissons de la Guerre est le premier tome du série qui se déroule dans l'univers du MMORPG Kings of Realm qui ne dispose pas à proprement parler d'un véritable univers ce qui va laisser beaucoup de liberté scénaristique à l'auteur et permettre ainsi aux adeptes du jeu de mieux assimiler des clés de compréhension non présentes dans le jeu.



L'univers dans lequel se déroule le récit est de facture plutôt classique avec des nains, elfes,... mais recèle toutefois dans sa faune, quelques ethnies apportant une pointe d'originalité au roman.



A peine le temps de faire connaissance avec un groupe, que celui-ci est quasiment décimé, le lecteur dés les premières pages entre dans le vif du sujet et découvre l'intrigue. Une intrigue plutôt classique, en l’occurrence lutter contre le grand méchant qui veut conquérir le monde, euh ici en fait la grande méchante en la personne d'Amut, déesse à la tête d'une armée de morts vivants.



Les personnages sont bien définis quoique décrit de manière quelque peu stéréotypée, car l'on retrouve en eux les caractères classiques inhérents à chaque ethnie. L'auteur a créé des personnages attachants et pleins de surprises. Au départ de l'histoire les personnages vont évoluer chacun de leur côté pour finalement se rassembler. Les interactions entre les différentes races sont bien réalisées et cohérentes. La bonne idée du livre est de compiler au début la liste de tous les personnages que l’on rencontrera tout au long du récit, le tout classé par famille d’individus. Si toutes les races sont représentées, il est toutefois dommage que leurs luttes géopolitiques ne soient que superficielle le lecteur aurait aimé à savoir plus sur leur histoire et sur les conflits inter-ethniques. Les seules références au passé qui sont faites se limitent à la précédente guerre contre les serviteurs de la Déesse.



Les chapitres courts et le changement de narrateur à chaque fois permettent au lecteur de s'immerger totalement dans le récit bien que les nombreuses descriptions des lieux ne soient pas toujours très claires. Des descriptions qui altèrent la dynamique du récit, le lecteur devant reconsidérer un endroit suite à de nouvelles annotations apparues ça et là. Dans la description et le nom de certains lieux, il est à noter la ressemblance très étroite qu'il y a avec certains pays de notre Terre. De ce point de vue l'auteur n'a pas fait montre de ses talents.





Certains passages ne sont pas nécessaires à l'histoire principale et de ce fait l'attention du lecteur est moins soutenue et la dynamique s'en retrouve altérée. Le roman ne propose pas de fin véritable, Les Moissons de la Guerre étant le premier tome d'une saga, d'une manière globale plutôt bien réussi pour un novélisation et qui donne envie de lire la suite de nos aventuriers dont seule le personnage de la naine apparaît dans le jeu. Kings of the Realm est une très bonne surprise malgré la simplicité de l'histoire, toutefois contrebalancée par le nombre important de personnages rencontrés. Au vu de ce premier tome les suivants devraient présenter encore plus d'action.
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La Saga des Wildenstern, tome 1 : Voraces

Excellent : humour, originalité, action, complot, saga familiale avec une (grosse) touche d'Irlande !

pourquoi le cantonner à la littérature jeunesse ?
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La Saga des Wildenstern, tome 1 : Voraces

Que se cache derrière cette couverture à la délicieuse touche steampunk ? Un roman qui a su me convaincre ! Je l'avoue, il n'a atterri entre mes mains que grâce à son habillage fort charmant, et je n'avait vraiment aucune idée de ce dont il parlait avant de l'ouvrir... Voraces était donc un vrai saut dans le vide, qui déploie néanmoins après seulement quelques pages un joli parachute.



Prenez une Irlande victorienne, saupoudrez-la d'une dose de science, d'animaux-machines et de conflit opposant darwinistes et croyants. Ajoutez par dessus une famille richissime qui ne vit qu'au travers le complot, une particularité physique unique, des révoltes paysannes et des attentats qui n'en sont pas vraiment. Bien mélanger ; laissez couver à feu doux une bonne centaine de pages et servez. Tadaaam ! Vous voici avec un roman excitant, aux intrigues multiples et aux nombreux rebondissements. La famille Wildenstern se révèle fascinante. Elle a en effet développé une coutume des plus originales, "l'ascension", qui admet (et encourage) le meurtre au sein du groupe pour s'élever dans la hiérarchie. La loi du plus fort, mais surtout du plus malin gouverne donc cette famille qui possède en outre une capacité de guérison surnaturelle désignée par le terme d'aurea sanitas, qui attire bien des convoitises.



Oisín Mc Gann réussit à créer un monde entraînant qui fourmille de bonnes idées. La multiplicité des thèmes et des pistes exploitées par l'auteur permettent une profondeur fort bienvenue. Encore mieux, cette abondance ne nuit aucunement à la compréhension de l'histoire ! Le style est simple et agréable à lire, très fluide. Je met cependant en garde ceux qui s'attendraient à des aventures rapides et haletantes : La saga des Wildenstern est avant tout une histoire de complots, de manipulation, d'actions calculées, mais cela n'empêche pas pour autant les coups d'éclats et retournements de situations passionnants.



Il serait bien trop long et fastidieux de vous parler de tous les éléments que ce premier tome expose, alors je vais m'arrêter ici et vous conseiller de le lire vous-même. Jai grandement apprécié cette lecture, même si elle n'est pas un coup de cœur en raison de l'inégalité du rythme du récit. Voraces laisse cependant présager le meilleur pour la suite !
Lien : http://livr0ns-n0us.blogspot..
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La saga des Wildenstern, tome 2 : Féroces

J'ai clairement moins accroché avec le premier tome. D'ailleurs le premier tome se suffisant à lui-même, à moins d'avoir vraiment accroché, passez-vous de celui-ci. En fait ce sont les dernières 50 pages qui font de mon avis un avis négatif.
Lien : http://histoire-de-lectures...
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