Je ne crois pas que les marchands d'esclaves soient nés plus mauvais que les autres hommes. C'est le commerce des esclaves et l'avidité qu'il engendre qui ont endurci leur âme et tué leur aptitude à la bonté. Si ces hommes avaient suivi une autre voie, ils seraient peut-être devenus aussi généreux, justes et sensibles qu'ils sont devenus insensibles, rapaces et cruels.
p.109-110