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Citations de Olivia Ruiz (600)


Olivia Ruiz
Taille-moi les hanches à la hache
J'ai trop mangé de chocolat
Croque moi la peau, s'il-te-plaît
Croque moi les os, s'il le faut

C'est le temps des grandes métamorphoses
Au bout de mes tout petits seins
S'insinuent, pointues et dodues
Deux noisettes, crac! Tu les manges

C'est le temps des grandes métamorphoses
Au bout de mes lèvres entrouvertes
pousse un framboisier rouge argenté
Pourrais-tu m'embrasser pour me le couper

Pétris-moi les hanches de baisers
Je deviens la femme chocolat
Laisse fondre mes hanches Nutella
Le sang qui coule en moi c'est du chocolat chaud

Un jour je vais m'envoler
à travers le ciel à force de gonfler
Et je baillerai des éclairs
Une comète plantée entre les dents
Mais sur terre, en attendant
Je me transformerai en la femme chocolat
Taille-moi les hanches à la hache
J'ai trop mangé de chocolat


"La Femme chocolat" sur l'album "La Femme chocolat" (2005)
Paroles : Mathias Malzieu.
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Ça me reste en travers de la gorge que mes parents et mes sœurs m’aient guidée vers l’abnégation, l’asservissement. Si je me retrouve dans cette merde, c’est parce que ma vie ne pouvait se construire sans fondations.
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En vieillissant, tu apprends que les secrets de famille peuvent devenir des gangrènes, vicieuses et parfois indécelables. Ta mère a catégoriquement refusé d'en savoir plus et j'ai respecté son choix, même si garder ce cadavre dans le placard ne me semblait pas être la meilleure idée.
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— Tu as quelque chose à voir avec la dispute en bas ?
— Tes sœurs sont folles.
— Oui, merci, ça je sais. D'autres informations plus surprenantes peut-être ?
— Elles ont une dent contre la corrida.
— Oui, je sais aussi. Et pourtant elles sont espagnoles jusqu'au bout des cornes. Pratique culturelle ou pas, si l'on possède un cœur en bon état de marche, on ne laisse pas faire des trucs pareils !
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Qu'il est lourd le silence quand on n'a pas d'outil pour l'anéantir.
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Mieux vaut croire au Père Noël et souffrir d'apprendre son inexistence que de ne pas goûter au plaisir de la rêverie infinie qu'il engendre, non ?
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Parce que je sais que se construire une vie avec une histoire, même riche de blessures autant que de joies, d’épreuves surmontées comme de miracles accueillis, c’est une chance.
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Pour moi comme pour beaucoup d'immigrés, qui ne sont ni d'ici ni de là-bas, le voyage est une autre résidence, comme la langue est une maison. Le mouvement, chez moi, est un ancrage. Entendre et parler espagnol en revanche, c'est fredonner l'air de ma première berceuse. C'est redevenir l'enfant que j'ai été, c'est être au plus près de ce que je suis. Avant que la vie ne m'esquinte.
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Quand l’aînée de mes sœurs est en colère, elle file au potager que nous possédons en bas du village. Et elle parle seule. Ils ne doivent plus en pouvoir ces pauvres légumes, de se la farcir chaque fois qu'elle leur rend visite remontée comme un coucou.
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Le souvenir, c’est bien quand il te porte. S’il te ralentit ou même te fige, alors il faut le faire taire. Pas disparaître. Juste le faire taire, car, à chaque moment de ta vie, le souvenir peut avoir besoin que tu le réveilles pour laisser parler tes fantômes. Ils ont tant de choses à nous apprendre si on se penche un peu sur ce qu’ils nous ont laissé.
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Violette ne disait rien, pourtant Rita savait tout. La finesse du mur mitoyen y contribuait. Violette croulait sous les coups dès qu'un grain de sable se glissait dans la mécanique de Pablo. Or, l'existence est une étendue de grains de sable qui vont et viennent à leur guise… (p. 152)
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 Tout ça, c’est la faute de mes sœurs. Elles ont voulu jouer les mamans, mais elles sont passées à côté de l’essentiel : me préparer à la vraie vie. Celle qui te prend par surprise, te défonce, te demande une vigilance de tous les instants. Parce qu’il suffit d’un battement de cil pour plonger dans le chaos. Protéger, c’est former. Donner des clés. Pas ouvrir les portes. 
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Le souvenir, c'est bien quand il te porte. S'il te ralentit ou même te fige, alors il faut le faire taire. Pas disparaître, juste le faire taire, car à chaque moment de ta vie, le souvenir peut avoir besoin que tu le réveilles pour laisser parler les fantômes.
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Ne pas trouver les mots justes pour la consoler est plus douloureux qu'avoir la bouche remplie de braises ardentes.
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J'aime. Je suis aimée. Je suis protégée. Et peu à peu, je prends conscience que je n'ai besoin de rien d'autre.
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Donner la vie, c'est prendre un énorme pavé en pleine figure. Le plus beau pavé du monde, lancé du plus bel élan, du plus beau geste... mais en pleine figure tout de même.
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Aller de temps à autre dépoussiérer les tiroirs de la commode permet de maintenir les souvenirs en vie pour qu'ils ne s'échappent pas, ces petits farceurs.
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Le souvenir, c'est bien quand il te porte.
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Rafael raconte que nous avons failli renverser El Caudillo à trois reprises. Il s’en est fallu de peu chaque fois. En France, les journaux n’en ont rien dit. Franco fait aussi de la rétention d’information pour ne pas entacher l’image de son super pouvoir aux yeux du reste du monde. Ça, c’est sans compter sur mon beau taureau. Rafael a la détermination de celui qui part avec quelques points de retard. La rage des victimes qui ne subissent pas. C’est un frondeur qui n’a rien à prouver, un homme impulsif, qui a toutefois mûri et mesuré les conséquences de ses actes passés.
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C'est si facile de partir quand on ignore que c'est peut-être pour toujours.
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