Olivier Apert

Lecture d'une nouvelle anthologie poétique, qui s'intéresse cette fois à la poésie féminine états-unienne du XXème siècle, de Gertrude Stein à Anne Sexton, en passant par Sylvia Plath, pour ne citer que les plus connues.



C'est en seulement quelques poèmes classés par thématiques (le père, la mère, la mort, l'amour, la femme...), en version bilingue, que nous est présentée plus d'une trentaine de figures, aux styles poétiques profondément variés, en lien parfois avec les évolutions littéraires et culturels du siècle, ou pas.



J'avoue que, de toutes ces poétesses, exceptées celles que je connaissais déjà, je n'en retiendrai pas beaucoup, parce que le peu de poèmes proposé pour chacune ne m'a pas forcément marquée, sauf ceux d'Adrienne Rich, qui se démarque vraiment, à mon sens, tant stylistiquement que thématiquement, de ses consœurs.



Une lecture qui ne restera pas en mémoire très longtemps, mais qui m'a malgré tout permis d'entrer plus avant dans la poésie féminine états-unienne, qui me restait assez méconnue. Vais-je avoir envie de poursuivre mes découvertes ? Je ne pense pas. Je vais plutôt continuer d'explorer les œuvres des poétesses que j'apprécie déjà.

Une anthologie bilingue de la poésie féminine des Etats-Unis au XXe siècle, avec quarante poèmes relevant le regard posé par une trentaine d’auteures, dont Sylvia Plath, Anne Sexton, Gertrude Stein et Dorothy Parker, sur leur condition de femme dans une Amérique sexiste, machiste. Parfois intimistes, parfois militants, toujours libres, ces poèmes sont tout à la fois puissants et poignants.