AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

3.67/5 (sur 6 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Paris , 1959
Biographie :

Olivier Apert est poète, auteur dramatique, librettiste, essayiste et traducteur. Il a, par ailleurs, été critique littéraire, auteur de catalogues d’artistes contemporains et journaliste généraliste Membre du comité des revues Po&sie et Seine et Danube. Membre du jury du prix de poésie de la Fondation de la vocation. Cofondateur de la revue Odyssée. Il travaille avec les chorégraphes Sylvain Groud et Muriel Piqué et le metteur en scène Nicolas Hocquenghem
Il travaille depuis 1996 avec la Maison des écrivains pour différents programmes de présence de la poésie en milieu scolaire. Nombreuses lectures tant en France (Musée d’Art moderne de la ville de Paris, Beaubourg, Théâtre Molière/Maison de la poésie, Festival d’Avignon, etc.) qu’à l’étranger. Invité en résidence à La Chartreuse de Villeneuve-lez-Avignon, à Montpellier (DRAC), au BBI de Genshagen (Allemagne), il a bénéficié du soutien des «Missions Stendhal » du Ministère des Affaires étrangères.


+ Voir plus
Source : www.editions-apogee.com › Auteurs
Ajouter des informations
Bibliographie de Olivier Apert   (10)Voir plus

étiquettes
Podcast (1)


Citations et extraits (7) Ajouter une citation
PNEUMONIA BLUES


mal partout
     je crois que cette fois c'est la pneumonie
j ai mal partout
     je crois que cette fois c'est la pneumonie
et ça c'est à cause de ma garce de poupée

la guettant à tous les coins de rue
     et courant par les ruelles
j'ai guetté à tous les coins de rue
     et couru par les ruelles
cherchant à savoir
     ce que ma femme allait faire

assis dans la rue
     par une froide et sombre nuit d'orage
je me suis assis dans la rue
     par une sombre nuit d'orage
cherchant à savoir si ma gentille poupée
     allait s'occuper de la maison

je crois qu'elle a trouvé quequ'chose
     qui sûrement l'a fait craquer
elle a dû trouver quequ'chose
     et je crois que cette chose l'a fait craquer
toute la nuit dehors j'ai attendu dans le froid
     et elle n'est jamais rentrée à la maison

ouais c'est l'hiver le temps du BVD*
     errant sous la pluie
porter un BVD en hiver
     errant sous la pluie
hier ma poupée
     m'a collé la pneumonie

alors quand j'serai mort
     enterrez-moi avec un Stetson
oui je vous le dis
     quand je serai mort
enterrez-moi avec un Stetson
     dites à ma gentille poupée
que je suis parti
     mais que je serai toujours là

*BVD : chapeau à large bord
Commenter  J’apprécie          20
Loin de tout
à peine au-dessus
du niveau de la mer
PENN AR BED
avec pour consolation l'infini
comme ligne de partage entre nous
Je ne quitte guère l'épais manteau
de silence que tu m'invites à porter
le corps tourmenté par les sifflets
les austères sifflets des vents contraires
la tête craque sous le grain crépite
sous le soleil crève sous les nuages:
tant de linceuls miaulent les vagues...
Commenter  J’apprécie          20
Ilya des mois que j'écoute
Les nuits et les minuits tomber
Et les camions dérober
La grande vitesse à la route
Et grogner l'heureuse dormeuse
Et manger la prison les vers
Printemps étés automnes hivers
Pour moi n'ont aucune berceuse
Car je suis inutile et belle
En ce lit où l'on est plus qu'un
Lasse de ma peau sans parfum
Que pâlit cette ombre cruelle
La nuit crisse et froisse des choses
Par le carreau que j'ai cassé
Où s'engouffre l'air du passé
Tourbillonnant en mille poses
C'est le drap frais le dessin mièvre
Léchant aux murs le reposoir
C'est la voix maternelle un soir
Où l'on criait parmi la fièvre
Le grand jeu d'amant et maîtresse
Fut bien pire que celui-là
C'est lui pourtant qui reste là
Car je suis nue et sans caresse
Mais veux dormir ceci annule
Les précédents Ah m'évader
Dans les pavots ne plus compter
Les pas de cellule en cellule

Albertine Sarrazin (Fresnes, 1954-1955)
Commenter  J’apprécie          10
BÉTAÏNE (citrate de — 2g x 2)


de titres — nous * en avons plus que de livres & de gloire —
[encore un peu :
nous * ne parlons pas ici de noblesse (sinon
des 3 mages ** du petit Rimb.), 1 minute monsieur le bourreau]
nous avons plus de titres                            Baudelaire
que si nous avions écrit mille livres : à quoi bon nalors ***
en ajouter r1 *** quand Un seul suffit, coupe court
monsieur Deibler


* nous = je tu il nous vous ils elles (id est : mézigue tézigue
 cézigue, etc.)
** le cœur, l'âme et l'esprit — ou quelque chose comme ça
*** j'indique la liaison nécessaire
Commenter  J’apprécie          10
ENFANTS DU BOOGIE*


ma maman me permettait de rester dehors
oh Seigneur
ma maman me permettait de rester dehors
j'm'en foutais de sa permission, j'aurai quand même joué du boogie

la première fois que je suis arrivé en ville, les gars
j'ai descendu Hastings Street
tout le monde parlait du Henry Swing Club
alors j’ai décidé d'y entrer la nuit même
une fois sur place, j'ai dit : super les gars !
ils prenaient vraiment leur pied

enfants du boogie*

une nuit que j'étais couché
j'ai entendu mes parents parler
papa disait à maman : laisse-le jouer du boogie-woogie
c'est en lui et ne demande qu'à sortir
je m'suis senti si bien
qu'aussitôt j'me suis mis au boogie

*boogie chillen : ce qui peut tout aussi bien vouloir dire : faîtes l’amour les enfants.
Commenter  J’apprécie          10
BROMAZÉPAM


ça — c'est du titre (en veux-tu : en voilà) :
[à l'instant me souviens d'un pouaîte auto-proclamé (entre
pithécanthrope au front borné par la gravitation et
outre lâche à pastis nuitamment ânonné) — dont la
salive ne cessait de ressasser 2 ou 4 titres, faisant
avec gravité office de « valeur absolue » : comme c'était...
ridicule (?) pathétique (?) grotesque (?) ou que sais-je
commesi, par sa métonymie à volonté englobante, un titre
pouvait-devait signifier le sens d'un livre ainsi,
par mémoire imbécile (fixée à quelque obsession déjà
sans avenir), dispensé d'être lu] : donc — ça
c'est du titre    (en voilà) : : en voudras-tu ?
Commenter  J’apprécie          10
ô ma fille la mer
comme tu sais parler à chacun
comment ta vague noire nous suicide
comment ta rumeur nous ressuscite
ô la mer ma fille
je te parle de chacun
et tu me brûles, ma cendre
infiniment bleue Notre-Dame-des-Naufragés
Commenter  J’apprécie          20

Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Olivier Apert (13)Voir plus

Quiz Voir plus

Harry Potter à l'école des sorciers

La famille Dursley vit à Privet Drive, à quel numéro exactement?

3
4
6
8

15 questions
6656 lecteurs ont répondu
Thème : Harry Potter, tome 1 : Harry Potter à l'école des sorciers de J. K. RowlingCréer un quiz sur cet auteur
¤¤

{* *}