Frontières
Quelle déception ! Sans doute attendais-je beaucoup trop de ce livre dont le résumé et la quatrième de couverture m'avaient emballée ! Le sujet me passionnait et me passionne depuis des décennies, une déconstruction puis reconstruction de l'histoire ne me dérangent absolument pas, à condition que cela ne mène pas au révisionnisme, donc j'étais prête à tout, ou presque !!
Mais pas à cet embrouillaminis, prouvant en effet qu'il n'y avait pas de frontières, aucune limite, aucun interdit lorsqu'il s'agit de refaire l'histoire !
Les époques se mélangent, se confondent, les protagonistes également, l'auteur franchit les années, les décennies, saute des épisodes, n'oublie aucun détail mais ne s'appuie sur rien !
Je n’ai compris qu'à la fin, / car oui, malgré mon ressenti, j'ai lu le livre jusqu'au bout et même deux fois car je suis souvent retourné en arrière pour vérifier que je n’avais pas « sauté » une étape/ que ce roman était fabriqué de différents articles.
Dommage !!
Commenter  J’apprécie         00
En quelques 70 pages, comme un journal intime ou plutôt, je l’espère, l’extrait d’un journal intime, celui d’un octogénaire Bernard Zimmer, Olivier Benyahya nous donne à voir un OALNI, objet à lire non identifié.
Notre papy de 82 ans est juif, rescapé d’Auschwitz, légèrement meurtrier et nous expose la difficulté d’être juif avant la shoah mais aussi après la shoah. Il pose des parallèles sur ce qui fit l’histoire avec notre contemporanéité. Fait des rapprochements avec les émeutes urbaines et ces petits arabes qui en veulent aux juifs, leur en veut sans leur en vouloir vraiment. Il va donc tuer un demi-juif dont les thèses lui font peur et finalement voudrait pouvoir se débarrasser de cette p… de shoah. Il nous la laisse.
Je n’ai pas aimé, je n’ai pas compris ?
Commenter  J’apprécie         00