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Critiques de Olivier Cabiro (9)
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L'affaire de la banque Glyn

Pas mal du tout !



Un tout beau reportage sur la première grande escroquerie moderne et ça se passe au début du XIXème siécle. L’auteur se base sur les documents d’archives aussi bien pénales, familiales que journalistiques pour nous faire un magnifique reportage sur cette affaire bancaire hors du commun et c’est prenant. Pour avoir lu moi-même dans le cadre de recherches généalogiques certaines archives, on trouve parfois des pépites et c’est le cas ici. Ce n’est pas un roman mais la retranscription des procès et des interrogatoires se lit comme un vaudeville, c’est instructif et souvent amusant.



Si l’arnaque nous est bel et bien dévoilée dans tout son développement, l’auteur a pris la peine de bien se documenter sur la vie de l’époque et c’est d’autant plus intéressant qu’il aborde non seulement la catégorie des aristocrates, cadets de famille, riches, jouisseurs et surtout joueurs mais aussi les plus pauvres, de la petite lingère à la prostituée en passant par les artisans de métier. Outre l’intérêt de l’histoire qui se déroule dans plusieurs pays et sur plus d’un continent, le point qui pour moi est le plus remarquable est la fiabilité du réseau postal car c’est sur lui que repose tout le système de ce vol à grande échelle. On a peut-être d’autres possibilités maintenant mais c’est clair, sur la poste, faut plus vraiment compter :-p



Un tout grand merci à Bebelio et aux éditions Vendémiaire pour ce bel ouvrage passionnant. Un auteur à suivre pour sa plume fluide, son analyse critique et ses recherches documentaires approfondies.
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Arlette

Autobiographie? Je le pense puisqu'il s'agit d'un premier roman, écrit par Olivier Cabiro, et que l'auteur parle à la première personne du singulier d'un héros qui se prénomme Olivier. Belle Histoire d'Amour ( grand H, grand A) avec la femme d'un autre. Arlette est jeune, désirable, attirante et Olivier est marié à une femme qui est restée à Paris quand lui vit au Pakistan. C'est plaisant à lire.
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Arlette

Je n'ai pourtant à aucun moment eu envie de lâcher cette écriture sobre et efficace. J'ai espéré jusqu'au bout que l'auteur allait délivrer une surprise, quelque chose comme une entourloupe littéraire, mais j'ai juste trouvé ceci pour finir: "ces mots ne représentent rien et l'odeur se dérobe aussitôt." Un livre comme une effluve légère et évanescente.



(Suite sur mon blog.)



Je remercie cordialement News Book et les éditions Arléa pour ce partenariat.
Lien : http://marque-pages.over-blo..
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Arlette

Employé par une banque prestigieuse, Oliver est envoyé au Pakistan et y coule une existence paisible et dépaysante tandis que son épouse Maria poursuit des études en France. Quand il rencontre Lars et Arlette, un couple de jeunes Danois, il tombe immédiatement sous le charme de la jeune femme. L’attirance est réciproque et Arlette et Olivier ne tardent pas à succomber à la passion qui les habite.



Officiellement, Olivier est le meilleur ami de Lars et d’Arlette. Lorsque Lars est retenu par son travail de biologiste marin, il est chargé de tenir compagnie à la jeune femme et les amants tirent parti de cette situation ambigüe. Sans vraiment se cacher, le couple fréquente les soirées des expatriés mais leur liaison n’est pas vue d’un très bon œil et Olivier est rapidement muté au Bengladesh.



Ce roman, raconté par Olivier, est la chronique de sa passion pour Arlette : vingt ans durant, du Pakistan à Paris, en passant par le Danemark, leur histoire est constituée de rencontres furtives, de lettres, d’appels au bout du monde…



Dans un premier temps, le quotidien leur est favorable, facile, un univers paradisiaque sous le soleil. Même avec le mari d’Arlette dans les parages... Vient ensuite le retour en France mais ils gardent contact de façon épisodique.



Le récit est plaisant, agréable et facile à lire. Les phrases semblent couler toutes seules et l’aventure se poursuit. Olivier est un personnage sympathique : insouciant, cynique, léger. De son côté, Arlette est une jeune femme séduisante et chaleureuse. J’ai pris plaisir à suivre le périple d’Olivier, son retour à la « vie normale », ses errances, sa recherche d’un emploi, … avec Arlette toujours présente ou proche.



Sous la plume d’Olivier Cabiro qui signe ici son premier roman, le propos est léger, à l’image de son héros, fluide ; un auteur que j’ai découvert avec bonheur !
Lien : http://nahe-lit.blogspot.com..
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L'affaire de la banque Glyn

Au XIXe siècle, afin de ne pas voyager avec des sommes trop importantes, les voyageurs fortunés se voyaient remettre par la banque, où ils venaient préalablement de déposer le montant dont ils pensaient avoir besoin durant leur expédition, une lettre de crédit circulaire. Cette dernière leur permettait ainsi, de se faire délivrer de l'argent dans des banques prévenues à l'avance de leur passage. Lesdites banques avançaient l'argent, avant de réclamer le remboursement auprès de la banque émettrice de la lettre de crédit circulaire. Par voie postale. Soit quelques jours entre le moment où le voyageur “retirait” l'argent et le remboursement.



Confiante dans l'inviolabilité de sa lettre de crédit circulaire, la banque "Glyn, Hallifax, Mills & Co" ne jugeait pas nécessaire de prévenir ses correspondants, du passage de leur “client”. Une faille dont allait profiter des faussaires et de son équipe de complices.



Olivier Cabiro, auteur de " L'affaire de la banque Glyn" retrace grâce à un travail de recherche minutieux un portrait très complet de chaque protagoniste, qu'ils soient escrocs, membres de la justice ou banquiers, expliquant avec moults détails cette arnaque bancaire dans toute sa globalité, que ce soit ses prémisses et sa préparation, son but, son déroulement et ses conséquences. Un récit abondamment documenté, dense, aux personnages bien réels, qui pourtant semblent tout droit sortis d'un roman d'Alexandre Dumas.

Malgré quelques répétitions, néanmoins nécessaires pour ne pas perdre le fil de l'histoire, ce récit, proposé par la Masse Critique de Babelio, est une mine d'informations sur cette première arnaque bancaire à grande échelle, oubliée depuis longtemps, malgré le fait d'avoir fait grand bruit à l'époque.
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Arlette

Publié le 5 janvier dernier, "Arlette" est le premier roman de l'écrivain français Olivier Cabiro.



Tandis que sa femme Maria poursuit de longues études à Paris, Olivier travaille pour une banque au Pakistan.

Parmi les expatriés se trouve Arlette, belle et jeune danoise solaire et accessoirement mariée , dont Olivier tombe éperdument amoureux.

Au bout de plusieurs semaines de franche camaraderie, alors que le mari d'Arlette demande à Olivier de veiller sur son épouse lors de ses sorties en mer, tous deux tombent dans les bras l'un de l'autre.

Ce qui sonnait au départ comme une idylle de vacances se transforme en une histoire qui se poursuit à travers les continents et les années.



Deux raisons me décident généralement à ne pas terminer un livre : un style trop commun ou carrément déplaisant ou bien l'ennui que m'inspire une histoire jugée dès lors sans intérêt.

Dans le cas présent, ces deux caractéristiques se sont trouvées réunies dans un même roman et pourtant, je suis tout de même arrivée au bout de ma lecture. Pourquoi ?

Pour vous expliquer ce qui s'est passé avec ce livre, j'utiliserai l'exemple de la télévision.

Il m'est déjà arrivé de regarder un film ou une émission avec indifférence, me contentant de laisser défiler les images devant mes yeux.

Aurais-je eu mieux à faire que de me laisser passivement abrutir ? Sans doute.

Or, pour une raison que je ne m'expliquais pas totalement, je ne zappais pas et laissais mon esprit se remplir de vide jusqu'en fin de soirée.



La personnalité d'Olivier, le narrateur, m'est apparue très tôt. Dès l'instant où celui-ci évoque la relation à distance vécue avec sa femme Maria et son manque de motivation dans le travail, je me suis dit que cet homme-là était du genre à contempler sa vie, sans ambition de vouloir en changer, de bousculer l'ordre des choses pour pouvoir accéder au bonheur.

Mais Olivier sait-il seulement ce qui le rendrait heureux ? Pas vraiment.



Avant de rencontrer Arlette, sa vie était plutôt conventionnelle. Il exerçait un travail qui ne lui plaisait pas mais lui permettait de voir un peu du pays et de profiter d'un statut confortable d'expatrié.

Sa femme et lui ne s'aiment plus mais se raccrochent tant bien que mal à la promesse d'un avenir meilleur dès lors que Maria aura achevé ses études pour le rejoindre.

Avec Arlette arrive la passion, une passion d'autant plus exacerbée qu'elle prend place dans un contexte qui flaire bon l'interdit.

Dans un pays qui condamne l'adultère comme l'abus d'alcool, les amants s'enivrent et s'aiment aux yeux de tous, sans précaution aucune sous le regard amusé d'Arlette qui ne craint pas d'être jugée.

Si Olivier craint que les langues se délient au point que sa liaison avec Arlette arrive jusqu'aux oreilles de son mari, il semble faire peu de cas de sa femme, comme si leur couple était immuable.

Mais les rumeurs sur eux vont bon train. Olivier sera muté dans une succursale au Bangladesh et tous deux finiront par divorcer de leurs conjoints.

On aurait donc pu s'attendre à ce que ces deux là saisissent cette chance pour vivre leur amour librement. Or ce qui pesait sur leur avenir de couple n'était pas tant leurs engagements respectifs que la peur innommable d'Olivier.



Un coup de sang de quelques semaines (trop tôt pour parler d'amour) et 20 ans pour s'avouer que la passion des débuts s'est étiolée, telle fut mon impression à propos de ce roman.

Chaque coup de fil d'Arlette (elle seule l'appelle et lui écrit) succède à une visite à l'issue de laquelle Olivier se dit qu'il vaudrait mieux en rester là.

Arlette ne se cache pas d'aspirer à un certain train de vie, un penchant qu'Olivier juge de plus en plus sévèrement.

Ce constat m'a fait sourire dans la mesure où j'ai trouvé qu'Olivier était justement le plus superficiel des deux. Si Arlette aime briller en société et s'entiche d'hommes riches et influents, ses sentiments pour Olivier se veulent sincères.

Olivier lui s'est arrangé pour ne jamais rester longtemps au même endroit, se contentant d'aller là où le vent le mène, position qui lui permet d'enchaîner les rencontres éphémères et de ne pas trop s'impliquer dans ses relations.

Et pourtant lui vient toujours l'idée de vérifier si ses sentiments pour Arlette sont encore là, pour en "avoir le coeur net" comme il le répète à plusieurs reprises.

Bien qu'il soit conscient de cette confusion perpétuelle qui règne dans son esprit, je n'ai jamais ressenti dans ses propos autre chose qu'un simple constat.

A chaque fin de chapitre, j'avais l'impression qu'Arlette et lui étaient sur le point de passer à autre chose et au suivant, voilà que c'était reparti pour un tour.

Un grand sentiment de lassitude s'est donc emparé de moi au fil des pages.

A l'image de l'histoire, le style, certes fluide et pas déplaisant, n'a guère laissé de traces dans mon esprit.
Lien : http://contesdefaits.blogspo..
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L'affaire de la banque Glyn

Ce livre retrace une histoire vraie, une escroquerie bancaire majeure, en 1840, avec une ingéniosité digne d'un scénario de film.



Ils sont nombreux, français, anglais et italiens, ils forment un gang et planifient l'arnaque du siècle. Qui sont-ils ? Comment en sont-ils arrivés à ce plan ?



Le récit retrace une minutieuse enquête, avec la présentation de chacun des membres du gang.



Le début est un peu lourd, beaucoup de personnages, avec leur arbre généalogique, beaucoup de détails. Pour chacun, l'auteur présente son passé, son mode de vie, et les enchaînements qui ont aboutit à ce plan.



Ensuite, l'auteur nous explique le fonctionnement bancaire de l'époque pour qu'on puisse comprendre le mécanisme de l'escroquerie. Dans les années 1840, la lettre de crédit circulaire était un peu l'équivalent des travellers chèques, qui désormais sont aussi devenus obsolètes, remplacés par les cartes bancaires.



C'est intéressant, très documenté, instructif. Je n'avais jamais entendu parler de cette affaire avant.



J'ai ressenti quelques lourdeurs, ce n'est pas aussi fluide qu'un roman, même si l'histoire en elle-même pourrait être inventée, tellement c'est bien pensé.
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L'affaire de la banque Glyn

Ceci n'est pas un roman mais le récit détaillé d'une escroquerie de grande envergure qui a beaucoup fait parler à l'époque. La première internationalisation de l'arnaque bancaire : "Jusqu'alors, les grands faussaires étaient des artisans ; ils produisaient un faux. Plus gros était le montant, plus forte la réussite. Avec Bourbel et Graham, on change d'époque, on change d'échelle : on entre dans la production en série." (p.24) Olivier Cabiro, très documenté, présente d'abord les personnes impliquées, d'horizons très variés, leurs liens, les raisons qui les poussent à entrer dans cette association de malfaiteurs. Puis, il explique pas à pas l'arnaque. C'est assez simple à comprendre et l'on suit comme si on lisait un roman policier. C'est passionnant bien que parfois un peu dense et répétitif, sûrement dans le but de ne pas nous perdre.



Je me suis attaché à certains individus, comme cela peut être le cas dans des romans -les femmes notamment qui n'ont que ce moyen de sortir de leur condition pas très enviable- et aux concepteurs qui font preuve d'une ingéniosité incroyable. Et il y a toute l'intendance qui nécessitera un an de préparation...



Olivier Cabiro, pour argumenter son propos, cite des extraits de lettres que certains s'envoyaient et qu'ils ont gardées et des retranscriptions d'interrogatoires et des procès. Il raconte l'époque, les principes des grandes familles qui ne voulaient pas de mariages honteux -comprenez avec une personne de basse extraction- et ce couple mémorable, machiavélique et touchant du fils d'un pair de France avec une fille du peuple très ambitieuse. Au détour d'un paragraphe, on y apprend comment est née la Légion étrangère : "Le roi des Français [Louis-Philippe] avait d'ailleurs eu l'idée, pour se débarrasser des ces gens [les révolutionnaires italiens, allemands, espagnols, portugais et polonais réfugiés en France], de les enrôler dans une troupe et de les expédier en Algérie." (p.106)



Un bouquin instructif, qui fourmille d'informations, de détails, qui décrit parfaitement son époque et les gens qui l'habitent, qu'il faut lire avec attention parce que dense, mais parfaitement digeste et intéressant.
Lien : http://www.lyvres.fr/
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Arlette

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