Olivier Chéné

Un renne décide de changer de vie et de quitter sa Laponie natale. Il rêve de musique punk et c'est donc tout naturellement qu'il répond aux sirènes de Londres. Après le choix de l'instrument, du nom du groupe et des musiciens, les répétitions commencent. Mais notre puriste du punk acceptera-t-il de jouer pour la reine ? Un très bel album sur les rêves et le moyen de les atteindre.

J’ai adoré cette histoire un brin déjantée pleine de clins d’œil pour les adultes et d’humour pour les enfants. Cette double lecture est géniale parce que ça permet à tout le monde de plonger dedans, et de donner des petites pépites, sortes de petites papillotes aux plus grands. On va donc suivre notre petit Elijah Betz dans sa transformation pour devenir un véritable punk en passant part une myriade de petites étapes : la crète, les Docs Martens, la guitare électrique et bien sûr la création de son groupe de musique. Pour cela on traverse tout un tas de quartier de Londres en commençant d’abord par une vue aérienne de Big Ben. Une planche très intéressante pour les enfants de l’école primaire qui ont pu y chercher les symboles de l’Angleterre : la célèbre horloge, Tower Bridge, la Tamise, London Eye… Ce petit jeu les a beaucoup amusés, et les petits détails qui s’y cachent aussi comme les bus rouges qu’on ne fait que deviner mais qui sont une véritable institution pour les Anglais.



Alors qu’Elijah tente de repérer les futurs musiciens qui feront partie de son groupe, on se balade dans les quartiers de Londres : High Park, Picadilly, Camden… Des ambiances différentes que l’illustrateur a très bien réussi à rendre. Un petit clin d’oeil aux Beatles m’a tout de suite fait sourire. J’ai aussi beaucoup aimé que l’autrice choisisse de faire passer Elijah par la rue, et qu’il arrive donc à chercher ses artistes directement auprès des SDF. Ce n’est pas clairement dit, des enfants peuvent passer à côté, les élèves ne l’avaient pas remarqué au début mais une fois que je leur ai demandé « qui étaient ces artistes », et qu’on est revenu sur les différentes planches il devient évident que ce sont des sans domicile fixe avec les casquettes posées par terre et leurs quelques pièces. On passe alors par plein d’instruments de musique différents comme l’harmonia, la contrebasse, mais aussi des moins connus pour des enfants mais emblématique du Royaume Uni comme la cornemuse. Je suis intriguée par ce que cela aurait pu réellement donner avec des instruments aussi différents pour du punk mais c’est intéressant au niveau du vocabulaire. L’autrice nous laisse aussi le soin d’expliquer de quel genre de musique joue le buffle d’ordinaire à sa façon de parler « Maan.. » et sa casquette aux couleurs vert, rouge, jaune. Encore une fois ce sont des détails mais c’est ce qui donne vraiment sa force à cet album.



Ses tribulations, riches en rebondissements et en humour, le mènera jusqu’aux portes de Buckingham Palace. Là encore les planches sont irréprochables, brillantes de petits détails à aller dénicher à droite à gauche et savoureuses de couleurs. Une histoire qui se termine sur une note en demie teinte puisque Elijah est contraint de rentrer en Laponie mais cela m’a permis d’aborder avec les élèves des choses un peu plus philosophiques. Après tout Elijah a réussi à accomplir son rêve, beaucoup de musiciens de rue sont devenus célèbres, et il a même pu accomplir celui de quelqu’un d’autre au passage. Alors n’est ce pas une fin heureuse malgré tout ? Une façon de leur apprendre à voir le verre à moitié plein et non à moitié vide 😉



En résumé



Cet album était la lecture parfaite pour les fêtes. J’ai adoré suivre Elijah dans ses aventures un brin déjantées, à travers Londres et ses quartiers. Avec des illustrations riches de détails et un texte souvent humoristique, ce titre peut plaire aux enfants comme aux grands et cela rend sa lecture d’autant plus intéressante ! Je la recommande pour toutes les petites bibliothèques, les CDI et les enseignant.e.s d’écoles primaires.
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Vive le rock !



Elijah Betz est un renne du Père Noël. Sauf que, voyez-vous, les grelots, les marmots, les cadeaux, Elijah en a plein les sabots ! Son rêve à lui, c’est la musique. Le rock punk pour être exacte. Et pour devenir une star de rock punk il n’y a qu’un endroit... London !

Voilà Elijah dans la capitale anglaise, se préparant à rencontrer son destin.

Peut-être même que cette promenade dans les quartiers branchés de la ville le mènera jusqu’à Buckingham Palace.

Mais qui sera la véritable star de cette histoire ?



Nous avons adoré cet album drôle, un peu impertinent (Elijah se rêve punk après tout) et au texte rimé.

Rencontres et petites phrases reviennent comme une rengaine, entraînant le petit lecteur dans la musique londonienne.



Elijah se rebelle, il refuse son destin de renne et fait tout pour réaliser son rêve.

On a le droit de sortir des sentiers battus, de croire en soi et, souvent, de belles aventures nous attendent au détour du chemin... Et même si la fin n'est pas forcément celle que l'on attendait, on peut faire de bien belles rencontres.



Je ne suis pas une spécialiste de la culture punk rock mais j’ai bien repéré quelques références.

J’ai adoré déambuler dans les quartiers emblématiques de Londres (et nous avons du coup très envie d’y retourner). Une belle façon de découvrir de chez soi la capitale anglaise.



Les illustrations sont superbes (mention spéciale au corgi ❤️).

Elles sont pleines de détails à repérer, de clins d’œil vraiment amusants (que surtout les adultes repéreront mais ce double niveau de lecture est vraiment sympathique).



Un album de presque pas Noël qui donne envie de sortir ses vieilles Doc noires.
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Voici un album pour changer des classiques du livre de Nöel ! Cette histoire rock et déjantée est pourtant porteuse d'un joli message mettant en valeur le sens du travail, du partage et de l'expérience.



Les illustrations invitent à un visite des quartiers de Londres et son porteuse d'une esthétique Punk typique des années 80.



Cet album rythmé est également un hommage aux musiciens du monde et à la musique de rue. 

Quel magnifique album ! Si vous êtes fan de Londres, sincèrement, c’est à ne pas louper je trouve. Cette histoire est enjouée, drôle et détonante. Les thématiques de l’album sont l’amitié, la musique mais surtout le fait de croire en soi, et de ne pas avoir peur de sortir du cadre, de souhaiter des choses différentes ! Quelle originalité d’ailleurs dans le propos. Et puis, la qualité de l’ouvrage, en terme d’illustration, est assez impressionnante. Il y a une alternance d’illustrations en noir et blanc et d’autres en couleur, et c’est un combo vraiment parfait.



Et puis, moi, j’adore les albums où l’humour est très présent, et c’est totalement le cas ici. Un joli coup de cœur pour ce livre, je recommande !

L'idée de départ est forcément très personnelle et farfelue.



L'imagerie du renne renvoie pourtant forcément à la période de Noël. Et pourtant ici non.

Et nous voici bien loin du Grand Nord, atterris particulièrement en Angleterre, où justement la période culturelle et musicale " Punk" aura été très forte.

Le symbole " Punk" devra être un peu compris par les jeunes lecteurs, pour rendre tout son sens à ce renne hors norme.

Punk!

Avec cette génération de jeunes des années 80, nous oublierons les hippies adulescents, les mauvais garçons rockers aux bananes gominées. Oui, nous serons encore dans la rupture sociale bien pensante et cette irrévérence en jeans déchirés n'y sera pas un manque de maturité mais le désir d'un autre âge adulte moins formaté et moins moralisateurs.

Avec les punks un peu rebelles, éclatent une nouvelle envie d'en découdre avec les normes liberticides. Le son électrique des guitares et les aboiements des chanteurs rocks feront aussi preuve d'une grande liberté de parole, un exutoire plein d'énergie qui réveilleront les consciences, selon eux.

Ces personnages aux looks négligés, cloutés, ces nouveaux seigneurs couronnés d'une crète de guerriers iroquois, les yeux cernés de khôl à l'égyptienne leur conférant un regard plus féroce, en feront rêver plus d'un sur les scènes musicales, nous penserons à Billy Idol pour l'Angleterre ou Nina Hagen pour l'Allemagne.

Et ce Elijah Betz?



A t-il peut-être quelque chose à dire au Père Noël?

Non, mais, qu'est-ce que c'est que cette tenue?

"...la neige, le froid et les grelots,

il en a plein les sabots.

Il ne veut plus entendre parler de Noël,

des cadeaux, des gamins.

Et des lutins, encore moins...".

On l'aura compris, Noël, selon lui, ça craint.



Les illustrations de Olivier Chené seront décalées et irrésistibles, soutenant l'histoire folle d'Hélène Gloria et de son renne qui voulait devenir artiste de rock punk.

Nous nous poserons les mêmes questions que des parents et développerons les mêmes inquiétudes que pour un jeune qui monterait à sa capitale pour faire fortune et devenir chanteur: le monde est-il prêt à t'accueillir?

Pourras-tu vivre de ta musique, petit renne( c'est sûr, qu'en Laponie, on lui aura posé la question)?



Les déambulations en Angleterre seront pleines d'inspiration rock, mettant aussi en avant une particularité anglaise où le conservatisme du costume se partage la traversée des passages-piéton anglais avec des genres exubérants sans que cela attire les regards. C'est une chose culturellement validée.

Nous adorerons faire de la balade touristique avec Elijah et son nouveau pote, une grenouille qui joue de l'harmonica.

L'aventure sera jouissive, offrant avec surprise une sorte de conte randonnée où Elijah formera son groupe au fur et à mesure des pages.

Mais n'est pas punk qui veut!



Ces nouveaux compagnons vont lui prouver qu'ils ont ça dans le sang et sous le pied.

Le final promettra un événement qui risquera de décoiffer les têtes couronnées.

L'aventure est originale, diversifiant l'intérêt des jeunes lecteurs de littérature jeunesse, portant à leur niveau une histoire musicale sans doute encore peu connue et refaisant du coup leur culture musicale.

L'album est extra.

Pourriez-vous imaginer Aya Nakamura ou votre chanteuse préférée Angèle sous le signe du Punk?

Quitter le Père Noël ? Fait. Déménager à Londres ? Fait. Fonder son groupe de rock-punk ? Fait. Rencontrer la reine ? Oh… Quand un renne du père Noël trouve sa propre voix — ou voie? — en dehors des traces !



Mon avis :



Un album déjanté sur le thème de Noël, de Londres et de la musique rock. L'écriture est joyeuse, les illustrations très colorées.
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Alerte coup de cœur ! Elijah Betz est un renne du Père Noël, il vit donc en Laponie avec toute sa famille depuis toujours. Mais la neige, les fêtes, les lutins, il en a marre, lui veut faire de la musique, du PUNK ! Direction Londres pour y vivre de son art et former un groupe qui va tout déchirer ! Une aventure où notre renne va rencontrer des personnages insolites, pas toujours très punk même s'il pourrait bien être impressionné... Une belle histoire avec en fond le riff endiablé de sa guitare, le décor de l'Angleterre mais surtout, avec un petit avant goût de Noël ! J'ai adoré cet album décalé, je me suis plu aux côtés d'Elijah (super jeu de mot, ce renne d'Angleterre haha) dans sa quête musicale et le final est tout aussi à la hauteur que le reste de l'album. Ces grandes pages aux dessins crayonnés par l'illustrateur m'ont émerveillé et totalement immergé dans son univers ! Alors n'hésitez plus pour faire résonner dans vos maisons la mélodie effervescente d'un renne qui veut tout décoiffer ! Rock'n'roll !!
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Elijah Betz, le renne (punk) d’Angleterre, Hélène Gloria, Olivier Chénè, éditions d’eux, 2020,



C’est pas que ce soit un mauvais job, renne du père noël. Mais le froid, les mioches, les cadeaux, tout ça, Elijah en a plein les bottes. C’est décidé, il prend la tangente, faut dire qu’il aspire à des activités un peu plus… Punks. Ouais.



Un album à l'humour décapant
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Lassé de ses virées avec le Père Noël, Elijah le renne rêve d'autres tournées. Alors il file à Londres pour fonder son groupe de rock punk...

Un album au superbe crayonné qui emmène petits et grands loin des sentiers battus des traditionnels contes de Noël !

À partir de 5 ans.

La carotte la brute et le truand, Olivier Chéné, éditions d’eux



Ah là là, qu’est-ce qu’il prend cher le loup ces derniers temps en littérature enfantine. Sans cesse moqué, toujours le dindon de la farce.



Celui auquel nous avons affaire ici n’est pas parmi les plus dégourdis !

D’ailleurs, il a faim, très faim, une faim… Heu, ben oui, une faim de loup, logique. Tout ça parce qu’il s’est réveillé en retard, tous les petits déjeuners sont déjà partis au travail.
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Une histoire bavarde, peut-être un poil trop, mais lorsqu’il s’agit de sauver sa vie, tout est permis ! Plein d’humour et de rebondissements, cet album se termine par une pirouette finale « pas piquée des hannetons » !
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C’est un album extra sur la ruse ! Un régal de lecture à voix haute ! Le texte est truffé de références en tout genre qui feront sourire les adultes lecteurs et cela commence bien évidemment par le titre du célèbre film de Sergio Leone. Les illustrations sont superbes et adorables. De nombreux détails se cachent dans les illustrations, rien n’est laissé au hasard et j’ai particulièrement apprécié les boîtes aux lettres en forme de gland, le jeu de cartes sur le thème de la carotte ou les différents animaux observateurs de la scène qui se joue sous nos yeux. Le rythme est soutenu et les différents plans apportent beaucoup de légèreté. Si vous cherchez un album plein d’humour et bien rythmé, vous serez, comme nous, conquis !



Il est 9h et Loup s’est réveillé trop tard pour intercepter un lapin sur le chemin du travail. Il erre donc à la recherche d’une taupe ou d’un mulot à se mettre sous la dent. Son ventre crie famine lorsqu’il aperçoit un lapin. Il s’approche doucement, prend le temps de réviser sa recette de tartine au lapin, puis prêt à le dévorer, se précipite sur ce dernier. Mais le lapin le déroute en essayant de lui vendre des carottes ! C’est que ce lapin est Carotteur professionnel, un expert en entourloupe, le roi de la tchatche, il arrive à vendre sa marchandise à n’importe qui. Et c’est ainsi, qu’après une longue négociation, Loup s’éloigne du terrier des lapins, les bras chargés de carottes sous toutes leurs formes. Les lapins ne risquent plus rien… à moins que Loup n’apprenne de ses erreurs…
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Complètement séduite par la couverture et ses personnages adoptant une pose digne d'un western, je me suis empressée de lire cet album jeunesse. Comme le laissait présager le titre savoureux, l'humour est incontestablement au rendez-vous grâce à l'histoire cocasse d'un loup affamé aux prises avec un malin lapin. Si l'écriture même ne m'a pas forcément emballée, j'ai apprécié l'histoire un brin déjantée, véritable hymne à la carotte, et son dénouement. Les illustrations particulièrement expressives permettent d'accentuer l'humour du texte.

Dans une mise en scène très théâtrale, la joute verbale des protagonistes déboule sur une logique aussi absurde que cocasse. Les multiples points de vue des illustrations, par ailleurs magnifiques, dynamisent une scène où l’on se surprend à embrasser tour à tour les manigances désespérées du lapin et la bêtise attachante du loup. Dans ce duel, les carottes ne sont jamais cuites.
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Incontournable Novembre 2021



Vous avez bien lu: c'est bel et bien un écho au film de 1966 "Le bon, la brute et le truand", avec Clint Eastwood. Vous ne serez donc pas surpris du look de la couverture, avec ce lapin et ce loup qui semblent se faire un duel visuel, une carotte et un couteau à la patte. Car c'est bien de ça qu'il s'agit au fond: un duel...d'esprit!



Un loup se lève tardivement, ce qui lui fait rater un potentiel déjeuner. Mais le loup affamé pourrait bien avoir trouvé une compensation quand un lapin vient lui livrer un colis.



Ce que le loup ignore est que ce lapin est un fin rusé, qui va jouer la carte du "Vendeur" et lui proposer moult produits à base de carotte tous plus inutiles les uns que les autres. Après tout, que pourrait avoir besoin un loup en matière de chasse? Une pâte à dent à la carotte, histoire de ne pas repousser d'éventuelles proies? Un survêtement en forme de carotte "pour que les lapins se précipitent vers lui". Et pourquoi ne pas lui faire apprendre une chanson sur la carotte, tant qu'à faire? Mais le loup ainsi emberlificoté pourrait bien chercher à se venger...





Un album hilarant sur un thème plutôt rare: le beau parleur ( alias "le vendeur de bagnoles") Vous savez, ce type trop sympathique qui vous fera croire n'importe quoi et surtout, vous inventera des besoins parfaitement secondaires, voir tertiaires...voir inutiles, en fait. Une belle façon de montrer aux petits lecteurs qu'il faut savoir rester critique et ne pas gober tout cru les belles paroles de certains individus, surtout les vendeurs et les membres de secte!



Le tout est joyeusement illustré et visuellement très divertissant, surtout cette page couverture qui dit tout. Le texte est également très inspiré, presque poétique. Il vous fera certainement sourire, s'il ne vous fait pas carrément rire - comme moi, quand je l'ai lu à ma pause dîner, pour ensuite le raconter à tous mes collègues libraires!



À voir!



Pour un lectorat à partir du premier cycle primaire, 6-7 ans et plus. Et bien sur, il serait tout-à-fait adapté aux plus vieux des cycles primaires supérieurs: parlez leur de techniques de vente, de flatterie, de création de besoins, de ruse et de sens critique.

🐺🐰Loup a faim, comme tous les matins. Mais comme tous les matins, il se réveille trop tard et dans le village, tous ses petits-déjeuners potentiels sont déjà partis travailler…Pauvre loup, réduit à fantasmer sur tous les casse-croûtes qu’il a ratés ! Jusqu’au moment où il aperçoit un lapin qui ferait bien son affaire. Sauf que ce lapin-là, fin « commercial » à qui on ne la fait pas, va dégainer toutes ses astuces professionnelles pour désarmer le loup affamé. Il déballe d’abord tous ses produits à base de carotte pour persuader le loup de modifier ses habitudes alimentaires. Puis devant l’échec de sa tentative, il trouve un angle d’attaque différent en vantant au loup les autres produits de son petit commerce qui pourraient le transformer en redoutable prédateur de lapins… Produits toujours sur le thème de la carotte : dentifrice à la carotte pour séduire sa proie grâce à une haleine parfumée, sac rempli de carottes-appâts, nouveau cri d’attaque à la gloire de la carotte, costume de carotte pour passer inaperçu…



❔ Le loup tombe dans tous les panneaux et se couvre de ridicule : Il s’est bien fait avoir. Mais au bout du compte, ne serait-ce pas plutôt : « tel est pris qui croyait prendre ? ». Peut-être…



🧡 La carotte, la brute et le truand est un album réjouissant et dynamique, qui peut aussi pousser à réfléchir sur le pouvoir qu’a parfois le langage, par exemple dans la publicité, quand il s’agit de convaincre, d’emberlificoter et de tromper autrui. Et aussi sur la capacité à résister qui est…vitale !
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Se régalera bien celui qui se régalera le dernier



Les plus cinéphiles d'entre nous auront reconnu la référence de ce titre jeunesse... Point de western spaghettis ici mais les règlements de compte font également rage dans la forêt.



Il est 9H et le loup a faim. Comme d'habitude, il a loupé son réveil et tous les petits déjeuners ont filé. Hors de question de rester le ventre creux ! Aubaine, Loup voit un grandes oreilles au loin. Mais ce lapin-là pourrait bien se montrer plus malin que lui... ou pas ?



Voilà une histoire qui fera rire grands et petits. On assiste avec régal à toutes les ruses du lapin, on rit de ce loup qui se fait rouler dans la farine et les scènes sont plus hilarantes les unes que les autres.

Sacré lapin ! On ne la fait pas à lui. Il est digne du renard récupérant le fromage du corbeau. Mais le loup est-il finalement si crédule ? La petite touche d'humour noire de la fin rappellera qu'on ne vit pas toujours aux dépens de celui qui nous flatte...



Les illustrations sont très jolies (j'ai particulièrement aimé le village de Loup, digne de Hobbitton), pleines d'humour et de couleurs très gaies.

Je vous laisse juges :



Un très chouette album sur la ruse, qui plaira autant aux jeunes lecteurs dès 4 ans, qu'aux plus grands.
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Mercis aux Masses Critiques de Babelio et aussi aux éditions du mercredi pour ce livre. L'éditeur m'a même mis une " carte-marque-page " merci !

Je dois dire que la couverture n'est pas très recherchée et fais légèrement vintage mais c'est joli quand même.



Les illustrations à l'aquarelle sont vraiment mignonnes, la dessus coup de ♥ !

Un tas de trucs y sont dessinés et pleins de petits détails sont à découvrir mais chut ! Secret !

La police d'écriture est originale et la première majuscule de chaque chapitre est écrite en très gros façon manuscrit .

Les chapitres sont courts . Les chapitres 2,3,4,5,6 et 7 forment chacun une mini-aventure .Ainsi on ne remarque pas que l'histoire met du temps à démarrer

L'histoire est courte et des lecteurs confirmés ne mettront qu'une heure à la terminer . Elle est vraiment hilarante dans son ensemble malgré quelques passages "tristes'' .On se reconnait tous dans la sorcière qu'est Linaigrette et les humains sont vraiment très humains mais aussi ridiculisés ! Comme le vendeur d'aspirateur ou la coiffeuse et l'araignée. L'auteure montre bien la bêtise humaine.

Le sujet de l'addiction à l'informatique y est bien retranscrit, quelque chose qui n'est pas dangereux mais vraiment très ennuyeux pour les amis du concerné !

Bref cette petite histoire m'a fait passer un très bon moment et je conseille ce livre pour offrir à un enfant qui sait bien lire . Le prix est même très abordable. Petit bémol : faute de frappe à la page 42 : Linaigrette regard cet objet rond .



Bref, je le conseille , il est vraiment très chouette !

Linaigrette se rend compte que les sorcières sont passées de mode.



Elle décide de tout moderniser : ses vêtements, son moyen de transport, ses cheveux...et bien sûr internet !



Jusqu'à adopter un nouveau mode de vie qui finit par la couper de ses amis...



Une gentille histoire qui permet de réfléchir à l'emprise des écrans sur notre vie...



La sorcière n'a pas une once de méchanceté et tente juste d'être plus en harmonie avec la vie d'aujourd'hui.