Dès le XIXe siècle, les écrivains s'inquiètent de l'essor du tourisme.
Ainsi, Victor Hugo en 1843 à propos de Biarritz :
"Biarritz, lieu admirable, va devenir à la mode. Déjà on y vient de Madrid, bientôt on y viendra de Paris. Alors, ce village si agreste, si rustique et si honnête encore, sera pris du mauvais appétit de l'argent...
Biarritz mettra des peupliers sur ses mornes, des rampes à ses dunes, des escaliers à ses précipices, des kiosques à ses rochers, des bancs à ses grottes, des pantalons à ses baigneuses.
Biarritz deviendra pudique et rapace."
(page 61)
Qu’est-ce qu’une réhabilitation réussie ? La complexité du sujet mériterait plus que quelques lignes. Pour résumer à gros traits, on pourrait assurer qu’il ne s’agit pas de pasticher le bâtiment, ni de « faire du neuf dans du vieux », comme le suggérait le magazine « Votre maison » en 1956 (cf. page 8), ce qui reviendrait à s’efforcer de gommer les traces de l’existant alors que le propos consiste davantage à créer les conditions d’une rencontre de l’ancien et du nouveau.
Archi pas chère ? Au-delà du jeu de mots, l'expression entend simplement indiquer que l'architecture n'est pas réservée aux plus fortunés d'entre nous. Pas plus qu'elle n'est destinée à un cercle de "happy few" éclairés.