De tous temps, les phénomènes migratoires ont engendré débats et questionnements populaires.
«Comment penser la frontière? Franchir les frontières pour échapper à la misère et à la guerre; établir des frontières pour dessiner les contours de l’État-nation; fermer les frontières pour se protéger d’envahisseurs; rêver sur la frontière, à un monde plus ouvert de libre circulation...»
A tous les migrants qui ont péri en mer
Ou lors de leur voyage.
A ceux qui fuient les guerres,
Recherchant la paix et la sécurité,
A ceux qui les soutiennent…
Olivier GEAI.
"Ils sont nombreux ceux qui parlent, jugent ou condamnent les migrants. On ne compte plus les débats sur ce sujet à la télévision ou même chez chacun d'entre nous. Il n'est pas rare d'entendre, notamment, les dirigeants des différents partis politiques s'exprimer sur ceux qui fuient les guerres ou la pauvreté. Pourtant, tout ne se déroule pas forcément comme dans le ressenti de chacun. Entre les mots et la réalité, il y a bien souvent une sacrée distance. Parallèlement à ces discussions, on ne donne que trop rarement la parole aux victimes. Car oui, les migrants sont avant tout victimes de ce monde».
«Les mots qui construisent les différents témoignages dans ce livre sont les leurs Ils leur appartiennent, je ne suis que la plume qui tente de reformuler puis de relier les souvenirs au papier que vous lirez».
(pp.8-9)