Le grand Robert insista pour que son fils parte avec le cheval de l'auberge, c'était un bon destrier, solide et calme, mais d'abord il emmena Roland à l'étage de la pension. Dans une chambre où personne ne dormait depuis plusieurs jours, le père du garçon réfléchit en regardant son enfant. Il avait besoin de calme pour parler. Sans doute s’apprêtait-il à tenir un long discours fait de paroles de père, de paroles longuement mûries, mais après une interminable minute muette il contenta de serrer son fils contre lui. Et il ne prononça que quelques mots
- Je suis fier de toi.