La justice l’avait laissée en paix, mais Berit savait se punir seule. Ainsi en allait-il de ceux qui portaient leur croix. La Sami était de cette trempe. Élevée et entretenue dans la crainte de Dieu, destinée au labeur et au dénuement, privée du seul amour terrestre qu’elle eût pu envisager.