Nationalité : France
Né(e) à : Bordeaux , 1960
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Né(e) à : Bordeaux , 1960
Biographie :
Né en 1960 à Bordeaux et ancien élève de l’ENA (promotion Braudel, 1985-1987), Olivier Wickers s’est principalement consacré aux politiques sociales et de l’emploi, jusqu’à diriger de 2011 à 2013 une Agence publique de services à la personne. Il a écrit sur les politiques publiques et leur réforme dans les Temps modernes (2014 : "de l’individu à la personne") et dans cette même revue publié des études sur Albertine dans la Recherche du temps perdu ("Un petit coin vert épinard, qui a peur d’Albertine ?" Tm, 2011) ou encore Sartre, Proust et Caravage. Toujours sur Caravage, il a publié une étude sur le peintre et Galilée.
Après deux essais sur l’écriture, "Trois aventures extraordinaires de Jean-Paul Sartre"et "Chambres de Proust", il publie en janvier 2017 (coéditions Exils et Radio France) un ouvrage sur l’œuvre de Caravage, Perdre le Jour.
+ Voir plusNé en 1960 à Bordeaux et ancien élève de l’ENA (promotion Braudel, 1985-1987), Olivier Wickers s’est principalement consacré aux politiques sociales et de l’emploi, jusqu’à diriger de 2011 à 2013 une Agence publique de services à la personne. Il a écrit sur les politiques publiques et leur réforme dans les Temps modernes (2014 : "de l’individu à la personne") et dans cette même revue publié des études sur Albertine dans la Recherche du temps perdu ("Un petit coin vert épinard, qui a peur d’Albertine ?" Tm, 2011) ou encore Sartre, Proust et Caravage. Toujours sur Caravage, il a publié une étude sur le peintre et Galilée.
Après deux essais sur l’écriture, "Trois aventures extraordinaires de Jean-Paul Sartre"et "Chambres de Proust", il publie en janvier 2017 (coéditions Exils et Radio France) un ouvrage sur l’œuvre de Caravage, Perdre le Jour.
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Olivier Wickers - Perdre le jour : Caravage en cinq actes
Citations et extraits (1)
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On l'apprendra dès la première phrase désormais si fameuse du roman. Le narrateur du récit, dont Proust précise si souvent dans sa correspondance qu' "il n'est pas toujours moi" qu'il devait bien l'être quelquefois, ne se servira jamais de sa chambre que pour "se" coucher. La forme réflexive du "longtemps je me suis couché de bonne heure" tourne au solipsisme. On "se" couche, seul et tout seul, quand Maman n'est plus là pour rabattre les draps qu'elle repliait autrefois sur vous, ainsi qu'on tournerait une lourde page afin d'être bien sûr qu'une fois le lit refermé comme un livre, vous ne découcherez plus.
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