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4.67/5 (sur 3 notes)

Nationalité : France
Biographie :

Omar Slaouti enseigne dans un lycée d’Argenteuil. Membre du collectif Vérité et Justice pour Ali Ziri, il a été l’un des porte-parole de la Marche pour la justice et la dignité et contre les violences policières (2017), du collectif Rosa Parks (2018), et l’un des initiateurs de la Marche contre l’islamophobie (2019).

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Avant la gueule de bois de lundi, nous vous proposions une soirée spéciale présidentielle dimanche dernier sur Mediapart. Une fois annoncée la victoire d'Emmanuel Macron, la société civile était sur notre plateau pour interpeller le président de la République réélu avec la fondatrice de la Maison des femmes de Saint-Denis, Ghada Hatem-Gantzer ; Émilien Houard-Vial, doctorant en science politique, spécialiste de la droite ; Paul Rocher, économiste, auteur de Gazer, mutiler, soumettre (éd. La Fabrique) et Omar Slaouti, conseiller municipal d'Argenteuil, coauteur de Racismes de France (éd. La Découverte). Société civile et représentation politique aussi, ce lundi, avec trois candidates aux législatives qui aimeraient, enfin, que l'Assemblée nationale ressemble à la société : Nadhéra Beletreche, Rachel Kéké et Lumir Lapray. Et, pour évoquer ce « troisième tour » et analyser les dynamiques politiques qui composeront cette campagne, nous recevions en début d'émission le sociologue Étienne Ollion. C'était la grande cause (devenue toute petite) du quinquennat d'Emmanuel Macron : la lutte contre les inégalités de genre et les violences sexistes. Il reste du chemin dans ce domaine et l'affaire du « Viol du 36 » est venue questionner à nouveau l'institution judiciaire face aux affaires de violences sexuelles. C'est ce que nous raconte la réalisatrice Ovidie dans son nouveau documentaire. Elle était notre invitée mardi. En Ukraine, l'armée russe patine et semble multiplier les atteintes au droit international. La guerre menée par le Kremlin est-elle en train de lui échapper ? Faut-il craindre une stratégie de l'attrition ? C'était l'objet de notre émission de mercredi. Jeudi enfin, nous interrogions une promesse du président Macron, « l'invention collective d'une méthode refondée pour cinq années de mieux ». Que faut-il attendre, vraiment, de ce second quinquennat sur le plan de la méthode de gouvernement et des libertés publiques ? Éléments de réponse avec nos invité·es : Michel Wieviorka, auteur de Alors monsieur Macron, heureux?, et la professeure de droit public Stéphanie Hennette-Vauchez, qui a écrit La Démocratie en état d'urgence. Vous connaissez notre émission À l'air libre ? Votre avis nous intéresse https://mdpt.fr/39yQZsn Abonnez-vous à Mediapart : https://www.mediapart.fr/abonnement#at_medium=custom7&at_campaign=1050 Abonnez-vous à la chaîne YouTube de Mediapart : https://www.youtube.com/user/mediapart

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Citations et extraits (10) Ajouter une citation
Ce partage des savoirs ordinaires et la réflexivité qui l’accompagne ont ainsi vocation à devenir une méthodologie de mobilisation politique visant à rendre réelles et objectives les situations d’injustice et de violence, ainsi qu’à accéder à une forme d’universalité, aussi paradoxale que cela puisse paraître au premier abord. Les subjectivités donnent en effet lieu à des savoirs objectifs ; les positions situées sont le langage même à partir desquelles s’énoncent des propositions d’universel. Ce ne peut être qu’en politisant les identités multiples souvent considérées comme déviantes o monstrueuses qu’une universalité inclusive peut être atteinte. (…) Mais c’est justement cette dimension universaliste qui est souvent niée par les détracteurs de l’intersectionnalité, au même titre que la notion de race dont la centralité est pourtant essentielle. Or ces réfutations sont l’envers et l’endroit d’une même logique de déni car l’un des processus de racialisation est le refus d’universalité exprimé à l’encontre des personnes non blanches, lesquelles ne pourraient représenter (au mieux) qu’elles-mêmes ou leur « communauté ». (Tous ces nous qui résistent, p. 268)
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La colère est précisément cet affect à partir duquel la lutte peut commencer et grâce auquel la transformation du statut de victime vers celui de guerrière peut avoir lieu. Audre Lorde rapporte que le refus de prendre en compte les questions issues des rangs minoritaires (ceux des féministes et plus encore des lesbiennes) entretient une hostilité horizontale, au sein même des structures, collectifs, associations engagés dans les luttes pour la justice et la dignité. Elle propose au contraire de verticaliser les colères : loin d’être des particularismes, des revendications d’un droit à la différence, les mobilisations formulées dans un langage dit minoritaire sont la seule manière de prendre en compte un problème dans sa globalité. (Tous ces nous qui résistent , p.271)
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En quoi l’absence de signes religieux serait-elle un frein au prosélytisme religieux ? Celui-ci est véhiculé principalement par des écrits et des paroles. (…) Le rôle de l’enseignement laïque est-il d’éduquer les esprits au rejet des convictions religieuses (de l’islam notamment) ou d’assurer aux élèves une éducation pluraliste et critique ? Concevoir l’égalité à partir d’interdits et d’une homogénéisation culturelle à l’école est un tropisme républicain français. (…) Ce républicanisme à la française exclut, de fait, la culture et/ou la religion des populations racisées. (Tous ces nous qui résistent, p. 346)
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La population maghrébine est sommée de se conformer aux « valeurs de la laïcité » : une laïcité religieuse, non pluraliste et non inclusive. Faisant fi de la lettre et de l’esprit de la loi de 1905, cette laïcité entend imposer des restrictions aux croyances des individus. Loin de défendre la laïcité, elle en est en réalité la fossoyeuse. Cette tendance religieuse a des adeptes aujourd’hui aussi bien à droite qu’à gauche. (…) Inversement, la laïcité réelle est garante du pluralisme culturel et religieux. (Tous ces nous qui résistent , p. 353)
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ça exclue d'emblée l'idée, que j'ai déjà évoquée tout à l'heure, à savoir que le fascisme n'est pas simplement un projet de rétablissement de l'autorité totale du capital sur les travailleur-euse-s mais un projet beaucoup plus large qui implique l'oppression des femmes, la suprématie raciale, généralement la défense tous azimuts des énergies fossiles et nucléaires, etc.
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our les populations les plus démunies, qui sont aussi celles qui sont le plus souvent accusées de « communautarisme », la concentration dans certains territoires et secteurs d’activité n’est pas la conséquence d’une décision librement consentie, mais le résultat de nombreuses contraintes subies. (p. 257, Tous ces nous qui résistent)
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l'antifascisme ne pourra progresser véritablement dans les années à venir si ne progressent pas dans les classes populaires et les minorités l'espoir et le projet d'une société libérée de toute exploitation et de toute oppression.
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un des éléments du succès de l'extrême droite aujourd'hui, c'est l'absence à une échelle de masse, dans les classes populaires et parmi les opprimé-e-s, d'une alternative de gauche.
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L'Europe, berceau du racisme, reste fidèle à son histoire et à ses valeurs.
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Être Blanc est le privilège de l'ignorance.
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