Alors qu’il s’endormait, il pensa à Alouette, si prude mais si généreuse, si colérique mais si bonne conteuse. Elle parle aux oiseaux, les oiseaux lui obéissent, mais elle ne se croit pas être une amie-des-oiseaux ; il faut pourtant en être une pour faire ce qu’elle a fait, empêcher les oiseaux de venir parce qu’elle ne pourrait pas les servir. Quel monde étrange que celui où on pourrait devenir mage mais où on le nie avec une telle véhémence qu’on ne croit pas à son propre pouvoir et qu’on ne peut donc l’exercer.