Nationalité : Suisse
Né(e) à : Brienz , le 05/08/1860
Mort(e) à : Poitiers , le 09/03/1943
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Né(e) à : Brienz , le 05/08/1860
Mort(e) à : Poitiers , le 09/03/1943
Biographie :
Joseph Wirth, dit Oswald Wirth, est un écrivain ésotérique du début du XX° siècle, spécialisé dans le symbolisme.
Fixé à Paris en 1886, il y fit la connaissance de Stanislas de Guaita (1861-1897) (occultiste et poète français, cofondateur avec Joséphin Péladan de l'Ordre kabbalistique de la Rose-Croix) et en devint le secrétaire.
Il dessina en collaboration avec lui un Tarot édité aujourd'hui sous le nom de Tarot de Wirth.
Ce Tarot est expliqué et commenté dans son ouvrage Le Tarot des imagiers du Moyen Âge, devenu un classique.
Oswald Wirth joua un rôle important dans la Franc-Maçonnerie Française. Son livre le plus connu sur la question demeure "La Franc-Maçonnerie rendue intelligible à ses adeptes."
Joseph Wirth, dit Oswald Wirth, est un écrivain ésotérique du début du XX° siècle, spécialisé dans le symbolisme.
Fixé à Paris en 1886, il y fit la connaissance de Stanislas de Guaita (1861-1897) (occultiste et poète français, cofondateur avec Joséphin Péladan de l'Ordre kabbalistique de la Rose-Croix) et en devint le secrétaire.
Il dessina en collaboration avec lui un Tarot édité aujourd'hui sous le nom de Tarot de Wirth.
Ce Tarot est expliqué et commenté dans son ouvrage Le Tarot des imagiers du Moyen Âge, devenu un classique.
Oswald Wirth joua un rôle important dans la Franc-Maçonnerie Française. Son livre le plus connu sur la question demeure "La Franc-Maçonnerie rendue intelligible à ses adeptes."
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Comme rien ne se détruit dans le domaine des idées, il serait absurde d'envisager comme mortes les conceptions auxquelles se sont attachés de profonds penseurs.
Les symboles ne sont pas tenus de ne parler qu'en un seul sens ; ils peuvent, sans mensonge, dire blanc et noir, car la réalité demeure complexe et n'est simplifiée que par notre simplicité. Les mots trompent en simplifiant, alors que les symboles reflètent la complexité trop souvent inextricable des choses.
avant-propos, p.8
avant-propos, p.8
On parvient à l'étude des Sciences Occultes parla juste connaissance des sciences connues. Le mot de philosophie et de philosophe, dont je me sers dans cet ouvrage, n'est pas le même que celui qui est à la mode. Les philosophes du jour, et les vrais philosophes ne sont pas les mêmes. Je donne le nom de philosophe au vrai sage, qui porte ses travaux sur l'homme même, qui explique les lois de la nature, qui connaît la marche de ses productions, qui voit sur la terre quelque chose de plus que l'homme...
En vous initiant à ses mystères, la Franc-Maçonnerie , vous convie à devenir des hommes d'élite, des sages ou des penseurs, élevés au dessus de la masse des êtres qui ne pensent pas.
Ne pas penser, c'est consentir à être dominé, conduit, dirigé et traité trop souvent en bête de somme.
C'est par ses facultés intellectuelles que l'homme se distingue de la brute. — La pensée le rend libre: elle lui donne l'empire du monde. — Penser, c'est régner.
Ne pas penser, c'est consentir à être dominé, conduit, dirigé et traité trop souvent en bête de somme.
C'est par ses facultés intellectuelles que l'homme se distingue de la brute. — La pensée le rend libre: elle lui donne l'empire du monde. — Penser, c'est régner.
Des milliers de trésors sont dans nos mains sans que nous soyons à même d'en jouir : l'être qui nous forma nous montre le bonheur, et nous avons la faiblesse de n'y compter que dans un autre monde.
Le langage universel réservé aux Maçotrs découle de la clairvoyance acquise dans I'interprétation des allégories et des symboles. Apprentis et Compagnons s'exercent à épeler et à déchiffrer plus ou moins péniblement les mots sacrés, alors que les Maîtres, qui ont surmonté les difficultés du début, détiennent la clef de tous les symbolismes.
Votre période d'apprentissage ayant été accomplie, vous avez été jugés capables de collaborer utilement au grand oeuvre de la Construction universelle. Vous voici admis au nombre des Ouvriers sachant travailler : un ouvrage peut désormais vous être confié, vous ne manquerez pas d'exécuter fidèlement, selon toutes les règles de notre Art.
C'est à ce moment que fut prise une résolution d'une extrême importance. Elle eut pour effet de faire renoncer aux entreprises matérielles de l'ancienne maçonnerie professionnelle, désignée comme opérative, par opposition à une nouvelle Maçonnerie purement philosophique, dite spéculative. Ainsi prit naissance la Maçonnerie moderne, qui emprunte aux constructeurs du Moyen Age un ensemble de formes allégoriques et de symboles ingénieux, des règles de bonne discipline et des traditions de fraternelle solidarité, afin d'appliquer le tout à l'enseignement d'une architecture sociale, s'efforçant de construire le bonheur humain, en travaillant au perfectionnement intellectuel et moral des individus.
Dès 1778, un médecin autrichien attira l'attention des savants français sur un agent thérapeutique qu'il croyait avoir découvert dans ce qu’il appelait le magnétisme animal. Repoussé d'abord avec mépris, il réussit à convaincre d'Eslon, le médecin du comte d'Artois. Ses théories magnétiques furent alors mises en lumière et justifiées par des cures surprenantes. D'Eslon et Mesmer, son initiateur, étaient Maçons, et, afin de n'enseigner leurs secrets qu'à des hommes choisis, reconnus incapables d'en faire mauvais usage, ils instituèrent une Maçonnerie ad hoc, pratiquant le rite dit de l'Harmonie universelle.
En vous initiant à ses mystères, la Franc-Maçonnerie , vous convie à devenir des hommes d'élite, des sages ou des penseurs, élevés au dessus de la masse des êtres qui ne pensent pas.
Ne pas penser, c'est consentir à être dominé, conduit, dirigé et traité trop souvent en bête de somme.
C'est par ses facultés intellectuelles que l'homme se distingue de la brute. — La pensée le rend libre: elle lui donne l'empire du monde. — Penser, c'est régner.
Ne pas penser, c'est consentir à être dominé, conduit, dirigé et traité trop souvent en bête de somme.
C'est par ses facultés intellectuelles que l'homme se distingue de la brute. — La pensée le rend libre: elle lui donne l'empire du monde. — Penser, c'est régner.
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