Aujourd'hui encore, l’idée que je ne suis pas une enfant de l'amour mais le résultat d'un viole me rend furieuse et triste. Qu'avait fait notre mère pour être traitée ainsi? Pourquoi les hommes pouvaient.-ils s'accorder le droit d’être violents avec les femmes, d'humilier leur corps et leur âme?
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Sans lui, ma vie serait terne. J'avais peur de le perdre. Il était entre dans mon univers de manière à la fois surprenante et délicate, comme le soleil qui se lève le matin à l'est au-dessus des montages et réchauffe le pays et les cœurs.
Apparemment, les étrangers étaient bien plus libres. Les femmes pouvaient faire la même chose que les hommes. Les handicapés pouvaient avoir des enfants. C'était pour moi un nouvel univers fascinant
Ce n'est pas de la colère contre mon père. Lui aussi est mort. C'est de la colère contre un système social dans lequel les femmes sont des êtres humains de seconde classe livrés à l'arbitraire des hommes. Sans aucune issue. Jusqu'à la mort
« Au Maroc, personne ne tente d'intervenir en faveur des épouses maltraitées".
Au Maroc, quand on est une fille, il faut toujours être sur ses gardes pour ne pas devenir une proie".
Dès que l'odeur de l'eau salée me parvenait aux narines, que je sentais le sable sous mes pieds et que j'entendais le bruit des vagues qui se brisaient, je me sentais libérée du poids de mes origines. L'eau entraînait mon passé au large, dans l'infinité de l'océan; elle enveloppait mon avenir dans un voile d'embruns et me laissait seule avec le présent.
J’étais contente que les pieds de maman soient blancs, et j’ai crié très
Fort : « Vous voyez, maman n’est pas complètement brûlée, vous voyez le blanc, vous le voyez ?
Que dire !!!!!!!!!!!
UN DE MES LIVRES PREFERER ! A LIRE