Le paysage russe se déployait devant nous : de la forêt, des champs, puis de nouveau de la forêt et encore des champs. Pour l’œil habitué aux mosaïques des campagnes européennes, c'était une terre simplifiée, étendue à l'infini. Peu à peu, le rythme se ralentissait ; la variété et l'animation cédaient place à l'immensité. Envoûté, on entrait en territoire russe.