Peu de relations entre un peintre et un homme de lettres ont eu l'intensité et la durée de celle qui naît de la rencontre entre Henri Michaux et Zao Wou-Ki. Leur amitié aura duré plus de trente -cinq ans, davantage même si l'on veut bien imaginer que ce dialogue entretenu de semaine en semaine a pu dépasser facilement la barrière de la disparition physique.