La place de la gare était remplie d’escadrons de soldats, placés au carré, au garde-à-vous, immobiles, impressionnants.
Pétain gravissait les quelques marches de l’escalier menant à la gare, accompagné de Goering, en uniforme d’apparat. Vêtu d’un uniforme beige, sanglé dans un ceinturon qui contenait un ventre proéminant, le deuxième personnage de l’Allemagne hitlérienne portait sou le coude un « bâton de maréchal » qu’il utilisait pour indiquer la direction à Pétain et sa suite