Je suis allé directement aux poches car avec mon salaire de misérable, c'était tout ce que je pouvais me payer. J'aurais pu m'acheter un vieux bouquin sur le marché mais, autant que faire se peut, les livres, je les préfère neufs, j'ai horreur des secondes mains, j'ai dû mal à imaginer qu'un connard, avant moi, ait pu ressentir des émotions que je crois destinées à moi seul. Je me leurre, et c'est très bien comme ça.