La rêverie du fabulateur devient un jour la réalité même ou, du moins, la seule vérité digne d’être dite et perpétuée. Elle nous enseigne que le monde, réciproquement, n’est que le songe d’un dieu somnolent et distrait qui nous aurait créés par inadvertance. Il revient alors à chacun de donner à sa propre existence un semblant de nécessité