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Bibliographie de Pascal Najean   (1)Voir plus

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Faut que ça tombe sur nous. On est chouette dans ce tas de tôle de pécore !

Le gendarme Marioni est nerveux. Lui, la neige il ne l'aime pas. Il ne la connait pas. Il vient du Sud de la France, de Bouzigues, célèbre pour ses huitres. Il a pris ses fonctions depuis 1 mois et a beaucoup de mal à se faire au climat.

Au volant de l'énorme 4x4 le gendarme Collin active l'essuie-glace, chassant les gros flocons qui s'écrasent sur le pare-brise.

T'as encore rien vu. Ce bled est vraiment paumé. Pendant six mois, les habitants restent bloqués par la neige. Ils ont l'habitude. Ils vont faire une drôle de gueule quand ils vont nous voir arriver chez eux. On dit qu'ils n'ont pas vu un seul Allemand pendant la dernière guerre. On se demande même s'ils se sont aperçus qu'il y en a eu une.
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Des petits brasiers ont été allumés, en cercle, dans une grande cour intérieure, qu'elle domine depuis une mezzanine. Les reflets rougeâtres caressent les corps nus de noires statues de marbre.
Leurs faciès grimaçants prennent vie au gré des capricieuses flammèches.
Des hommes, des femmes, des enfants, tous enlèvent sans pudeur, leurs vêtements.
Puis entièrement nus, ils se contorsionnent pour esquisser une danse lascive pour les plus souples, grossière pour les plus âgés. Les corps brillent et cherchent au hasard des rencontres de quoi se frotter dans une chorégraphie obscène. Au centre, telle la prêtresse d'un temple oublié, une grande femme portant une longue robe noire échancrée se déhanche.
Ses seins parfaitement blancs et parfait s'offrent aux regards.
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Il pousse une lourde porte de bois. Au fond de la pièce, illuminée par un feu, la silhouette d'une femme se découpe comme dans un tableau de Georges de la Tour. Les flammes enlacent une marmite et projettent l'ombre de celle que tous nomment avec crainte, Lith.
Son visage est recouvert d'un voile noir ou deux yeux semblent briller de leur seul éclat. Sa poitrine à demi dissimulée par une chemise légère, se soulève lentement.
Une cuisse nue, musclée, se laisse voir sous une ample jupe à dentelle.
Il règne une chaleur oppressante et les remugles étourdissants d'un parfum capiteux s'échappant de la marmite, où bouillonne un liquide inconnu, donne le vertige au visiteur.
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La ville s'étale à ses pieds et il a encore du mal à s'imaginer vivre un jour ici.
Même au 5ème étage d'un ancien immeuble place E.Goudeau, à quelques maisons du célèbre Bateau Lavoir. Il peut sentir les dizaines d'odeurs émanant des parfums qui recouvrent les peaux en partie nues des touristes et qui se mélangent au gré d'une brise urbaine chargée de gaz d'échappement.
Au sol, elles sont plus fétides, sortant des égouts, des caves humides, des poubelles. Elles suintent des bidons de peinture, de vernis, de pesticides bourrés de produits hautement toxiques formant, comme les sont qui bourdonnent dans ses oreilles, une brume invisible que ses poumons refusent d''accepter pleinement.
Ils se mélangent en perdant leur individualité pour ne devenir qu'une masse grouillante, composée d'êtres qui ne font que se croiser sans intérêt l'un pour l'autre. Leur but, aller vite pour pouvoir à la fin de la journée regagner quelques m2 où ils vont pouvoir se gaver d'images animées et de chips au fromage. Il se rappelle soudain la fraîcheur d'un sous-bois odorant où le calme permet de distinguer, à plusieurs dizaines de mètres, le craquement d'une branche, provoqué par le pied d'un promeneur que l'on ne peut que connaître. Le temps n'a pas la même prise et l'on se surprend à discuter de sujets futiles avec un voisin. Les petites choses qui forment le vivre ensemble.
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Au loin, elle perçoit un bruit feutré, son cœur s'accélère, un autre derrière elle plus proche. Un grognement qui la fait sursauter, un souffle chaud sur sa peau, puis un contact mouillé sur sa cuisse.
Elle pousse un cri de terreur long, aigu, immédiatement étouffé par la couverture neigeuse. Le froid gagne et engourdit son corps.
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J'ai quand même failli être sacrifiée sur un autel, avec des pentacles dessinés sur le ventre, alors qu'une bande de paysans à poils forniquaient comme des bonobos.
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Les habitants du quartier passent d'une démarche nonchalante, alors que les premiers touristes semblent pressés, comme si chaque minute de vacances ne devait pas être gâchée. Henry ne peut s'empêcher de penser aux comportements surprenant de la race humaine. Aux bouchons que les automobilistes affrontent chaque année, avec pour seul souci d'arriver à temps pour camper leur tente et s'entasser sur les plages polluées.
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Au loin, elle perçoit un bruit feutré, son cœur s'accélère, un autre derrière elle plus proche. Un grognement qui la fait sursauter, un souffle chaud sur sa peau, puis un contact mouillé sur sa cuisse.. Elle pousse un cri de terreur long, aigu, immédiatement étouffé par la couverture neigeuse. Le froid gagne, engourdit son corps.
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C'est terminé. Un beau brasier. Le pied, cet engin ! Depuis que j'ai vu ce film avec Philippe Noiret où des allemands, pendant la guerre , brûlent des villageois.
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Surpris ? Oui, j'imagine. Moi aussi je suis toujours étonné quand je me regarde nu. Tu comprends tout, j'espère. Je suis le bien, je suis le mal.
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