Une tornade, un bulldozer. le désir à vif. Dans Les amours d'Anaïs, premier film singulier de Charline Bourgeois-Tacquet, elle incarne avec son peps naturel une thésarde germanopratine entièrement et joyeusement soumise à l'irrationalité des sentiments qui l'assaillent, virevoltant d'un éditeur qui a l'âge de son père (Denis Podalydès) à l'épouse écrivaine de ce dernier (Valéria Bruni Tedeschi). Choisir ? Pourquoi faire ! En sortant de ce film solaire, tout le monde a envie d'être coincé dans un ascenseur avec Anaïs Demoustier ou de s'inscrire à la Sorbonne ! Restons calme et contentons-nous de l'écouter, pendant trois quarts d'heure, parler de sa carrière d'une rare exemplarité. Peu d'actrices de 33 ans peuvent se prévaloir d'une telle filmographie, sans déchet ou presque. Au gré d'une conversation décontractée, elle évoquera ses premiers pas hésitants mais déterminants devant la caméra de Michael Haneke (Le Temps du loup, 2003), l'importance primordiale de son frère aîné, Stéphane Demoustier, dans sa formation et son choix initial de faire du cinéma, le compagnonnage tissé au fil des ans avec Christophe Honoré, Robert Guédiguian, François Ozon, Quentin Dupieux, son admiration pour la précision de Pascale Ferran, la concentration d'Isabelle Huppert, et la joie que lui procure le chant. Entretien : Jérémie Couston / Réalisation : Pierrick Allain, François-Xavier Richard Vous avez aimé cette vidéo ? Abonnez-vous à notre chaîne YouTube : https://www.youtube.com/channel/¤££¤35Robert Guédiguian27¤££¤4fHZHvJdM38HA?sub_confirmation=1 Retrouvez-nous sur les réseaux sociaux ! Facebook : https://www.facebook.com/Telerama Instagram : https://www.instagram.com/telerama Twitter : https://twitter.com/Telerama
A quel siècle Guy de Maupassant a-t-il vécu