Tous deux disposaient d'un esprit peu conventionnel, mais l'un se démarquait par la rigueur et puissance des raisonnements, et l'autre par la fantaisie débridée et sa logique toute personnelle.
Il avait voyagé ainsi dans plusieurs époques du passé déjà, et chacune lui avait apporté un grand bonheur. C'étaient des voyages mentaux, évidemment, et spirituels même, mais il avait trouvé le moyen d'y mêler des expériences bel et bien physiques.
Il avait garé sa Porsche, rouge écarlate, bien en vue, rue Charonne. De sa terrasse, il l’admira. Ils formaient une belle équipe, lui et elle. Comme un aimant à jolies filles, on ne faisait pas mieux.
Évidemment, Paris ne présentait pas exactement la piste de course idéale pour démontrer la puissance de la bête, mais l’idée suffisait déjà. Parfois, dans ses rares moments de lucidité à propos de sa chérie, il réalisa l’imbécillité d’un tel bolide au centre de Paris, sans compter qu’elle n’était même pas confortable. Si, avant d’en sortir, il ne calculait pas son élan, et n’y consacrait pas de considérables
efforts musculaires, il ne parvenait que rarement à s’en extirper du premier coup, et seulement dans une dignité toute relative.
L’homme était aussi pâle que son paletot, les joues
creusées et blanchies de picots de barbe. Tout dans
sa physionomie semblait dessiner un même cintre :
ses sourcils en accent circonflexe, sa moustache
aux pointes pendantes, sa bouche aux commissures
plus basses que le restant des lèvres, sa carrure aux
épaules tombantes. Tous les bouts de son corps, la
lourde tête, les bras ballants, penchaient vers le
bas, irrésistiblement attirés vers la terre.
Il avait entendu, qu’en ce moment même dans les rues de Moscou et d’autres grandes villes russes, des jeunes et moins jeunes, hommes et femmes, se battaient et risquaient, si pas leur vie, au moins leur liberté, pour leur identité sexuelle.
Tu peux changer ta façon de voir les choses, et par conséquence toutes ces choses aussi auront changé pour toi. Ce qui est à l’intérieur est réfléchi à l’extérieur.
C’est fou comme les attentes déterminent le bonheur ou le malheur.
Tout est dans ma tête, je ne sens plus mon corps,
Tout est dans mon corps, or ma tête pèse.
Mes veines gonflent, mon cri coince. Expiré-je ou inspiré je?
À quoi sert de comprendre comment tout se met en place pour une catastrophe, si de toute façon on ne peut l’éviter ?
J'ignorais qu'on pouvait sennivrer de nourriture.