Citations de Patrice Pellerin (80)
-Comme tu es belle pucelle ! Mais si sauvage ! Si coléreuse ! Jamais aucun riche et puissant seigneur ne demandera ta main !.. Les hommes aujourd'hui aiment les femmes aimables et douces !
-Et de quels hommes parles-tu ? A Poitiers, à la cour d'Alphonse, je les ai vus ces beaux seigneurs ! Vêtus de soie, parfumés et les cheveux frisés comme des femmes ! Ça des hommes ! Ils ne pourraient même pas tenir ferme un épieu !
-Pourvu qu'ils tiennent ferme celui qu'ils ont entre les jambes ! C'est suffisant...
Trois jours qu'il a fallu attendre avant de pouvoir passer enfin la pointe Saint-Mathieu et les prendre en chasse... et je ne parle même pas des querelles incessantes suscitées chez nos gars par l'attitude impudique de ces dévergondées !... Sacré nom ! Comment avoir l'esprit à la manœuvre avec ces jupons qui se balancent juste sous votre nez ?
... Ces Bretons ! Tous des vantards et des grandes gueules !
- Le voilà le misérable ! Ne vous avais-je pas dit qu'il quitterait son terrier !
Ha, ha, ha ! Il n'a pas pu résister à la vanité de se montrer chevaleresque !
- Voilà qui ne risque pas de vous arriver, vicomte !
- Il court dans ma famille une étrange histoire... une histoire à propos d'un trésor fabuleux que le marquis de Kermellec... oui... le père du comte qui vient d'être assassiné, aurait trouvé aux AMériques au début de ce siècle. Mort brutalement, il n'aurait pas eu le temps d'en révéler le secret à quiconque. Mais, pour l'abbé de Villeneuve, mon oncle, qui l'assistait dans ses derniers instants, la piste du trésor se trouve dans une idole païenne que Kermellec, malgré toutes les oppositions a tenu à emporter dans sa tombe...
- Tudieu ! La plaisante histoire ! ... Et vous vous proposez sans doute d'aller soulever le couvercle du tombeau de Kermellec pour retrouver cette mystérieuse idole ?
- ... Et prouver pa là même l'existence de ce trésor, oui ! Parfaitement !
Yann est arrivé en Guyane à l'âge de 9 ans. Son père était mort en France, tué dans un duel. Et sa mère s'était remariée à un riche marchand venu s'installer dans la région ! Elle est morte six mois après son arrivée à Loyola. Une mauvaise fièvre. Le marchand est reparti très vite vers d'autres cieux, abandonnant l'enfant. Ce sont les bons pères qui ont recueilli le pauvret et tenté de lui donner une éducation digne de son rang... Mais dès qu'il avait fini ses versions latines, il se réfugiait chez les Amérindiens qui avaient leurs carbets dans l'habitation. Ainsi, au fil du temps, la mère de Cha-Ka est devenue aussi la sienne... et Cha-Ka et Yann ont vécu comme deux frères... inséparables dans tous les moments de la vie. C'est à cette époque que je les ai connus et que j'ai partagé leurs jeux ! Et, bien que la vie nous ait souvent séparés, notre amitié est toujours aussi forte !
Marion : Eh bien, maître Caroff, pourquoi ces rougeurs ? Vous n’avez jamais vu une femme nue ?
Il m’avait pourtant semblé vous reconnaître l’autre soir en compagnie de mon amie Soizic ! Elle n’était guère plus habillée…
Et dans une position infiniment plus scabreuse !
-Eh bien Eudes ! Par quel odieux supplice vas-tu maintenant faire couler le sang de ta race ?
-Par le plus cruel de tous, mon frère ! Par ton orgueil et ta stupidité, tu as causé la mort de tes compagnons ! Je veux que toute ta vie durant, leurs cris de douleur te poursuivent et viennent hanter tes nuits ! Je te laisse donc la vie, Ravenaud ! Et...j'espère qu'elle te sera très longue !
- Vous... Vous pensez qu'il s'en tirera ?
- Je préférerais que non !... Mais ce genre de charogne a la vie dure !
Il nous échappe encore ! ENFER ! Ce misérable a plus de vies qu'un scorpion !
-Ventredieu! Où est encore passé l'gamin?
-J'lai vu quitter l'bord hier soir, poudré comme un marquis et parfumé comme une cocotte! Tudieu qu'il empestait!
-L'a dù aller mignoter quelques jolies garces dans un bordeau du port...
-Dame! Quand il s'agit d'trousser un jupon, l'capitaine est toujours prêt à monter à l'abordage!
A nos enfances déjà si lointaines.
Que nos enfances revivent
au gré des pages qui suivent...
- Vous savez comme je répugne à l'usage que vous faites ici de ces pauvres nègres déplacés de leurs pays d'origine !
- Allons, Yann ! Nous en avons déjà parlé maintes fois ! C'est le seul moyen de faire prospérer ce pays ingrat ! Eux seuls supportent sans broncher ces climats terribles !
- Sans broncher ? Le fouet des commandeurs les y aide beaucoup !
- L'ordre à besoin de la richesse de ses domaines pour répandre la parole du Christ !
- Quel paradoxe que de prêcher une foi qui proclame que tous les hommes sont frères... et d'en asservir une partie !
ne soyez pas trop riches..
croyez moi la richesse et la
prospérité attirent infailliblement la convoitise des rois
-Voilà que les indiens s'en mêlent! Et encore nous avons de la chance! Ils n'ont fait que des blessés!
-Des blessés? Mais c'est bien pis! Il ne nous sont plus d'aucune utilité et nous devons pourtant les soigner et les nourrir!
-Si c'est ce qui vous tracasse, n'ayez crainte! Avec ce climat, leurs blessures s'envenimeront vite... et nous en débarrasseront!
-J'admire votre cynisme, mon cher...
rien ne va plus pour Yann
accusé de meurtre son bateau confisqué,son équipage emprisonner.
une bonne bande dessinée
d,aventures.
-Je compte quitter Versailles ce soir même! Vous surprendrai-je, monsieur de Chevigné, si je vous dis que j'ai la plus grande hâte de quitter ses parages?
-Vous n'aimez donc point cet endroit si charmant où tous rêvent de vivre? C'est pourtant le plus beau lieu du monde, monsieur de Kermeur!
-Comment le saurai-je, madame? Je ne les connais pas tous!
-Et voici tout ce qui reste du fameux trésor des aztèques... des codex, toute la mémoire écrite et dessinée de leur peuple! Tout ce qui a pu échapper aux flammes des inquisiteurs espagnols.
-?! ... des images! ... De vulgaires images! C'est pour cela que tant de personnes sont mortes... que tant de gens ont souffert? Quelle dérision!
-Ne vous moquez pas, madame! Il s'agit là d'un trésor véritable!
C'est un lieu où je suis si bien, Marion! Là-haut, dans la hune, je sens sous mon corps vibrer tout le navire. Avec le vent qui siffle, c'est comme un être vivant fait de bois, de toile et de chanvre...
Tes souvenirs te donnent la fièvre ! Il te faut du repos !