Mme Gurevitch était gentille. Elle habitait un minuscule pavillon. La première fois que Thomas lui avait livré ses courses, elle avait timidement ouvert sa porte. Par pure espièglerie - et aussi pour voir s'il en était encore capable - il lui avait décoché un sourire ravageur. Elle avait ri. Proposé un thé et des petits gâteaux. Depuis, il habitait chez elle. (...) Mme Gurevitch ne disait rien lorsqu'il se saoulait à mort. Lui l'écoutait marmonner ses histoires. Ils étaient bien. Ils pouvaient rester ensemble des heures sans rien faire. Combien de couples pouvaient en dire autant ?