Citations de Patrick Bauwen (470)
Parfois, il faut prendre le temps de s’incliner devant la nature. Sa puissance majestueuse ne vous impose pas seulement le respect : elle vous permet aussi de souffler quelques instants, d’oublier les soucis des pauvres fourmis que nous sommes.
Si l'on s'interdit de courir après ses rêves, à quoi rime l'existence ?
Avant, on passait des heures en famille à classer nos clichés dans de grands albums en carton qui sentaient bon la colle Uhu. On les oubliait au fond d'un placard, puis on les rouvrait lors d'une fête ou d'un anniversaire, un verre à la main, en se remémorant des anecdotes débiles.
Aujourd'hui, chacun a la possibilité de faire défiler sa vie entière d'un simple clic, tout seul devant son moniteur.
Et on appelle ça le progrès.
Au fond d'eux-mêmes, les gens sont des animaux, il suffit de flatter leurs bas instincts.
Le bonheur est cet état d'esprit où on peut aimer le présent.
Édouard Limonov
Dans chaque goutte d'eau se trouve l'océan tout entier.
On croit changer les choses, mais en fin de compte ce sont les choses qui vous changent, pas vrai ?
Audrey est partie d'un coup. Brusquement. Crise cardiaque. Syndrome du coeur brisé. (...) Le syndrome du coeur brisé est une cardiopathie qui frappe plus particulièrement les femmes soumises à un stress émotionnel puissant. Dans sa phase aigüe, ses symptômes sont similaires à ceux d'un infarctus du myocarde.
Alors la vie, ça n'est que ça en définitive ? La lumière vous éclaire, on s'avance sur la piste, un tour de danse, on virevolte, le temps de boire une coupe de champagne, la tête vous tourne un peu, et hop, c'est déjà fini ?
Parfois, la vie vous offre un petit miracle. Un instant parfait.
Les événements se combinent dans le bon sens, les tensions s'effacent, les nuages se dissipent comme par enchantement, et le soleil arrive alors que vous ne l'attendiez plus. Dans ces moments-là, les choses viennent à vous d'elles-mêmes, sans forcer. On se surprendrait presque à croire en Dieu.
Les gens vous jugent ; mais l'important, c'est ce qu'il y a au fond de vous, non ?
Avant, faire le deuil d'une relation sentimentale était plus simple. Vous n'aviez qu'à vous retirer dans votre caverne et panser vos plaies jusqu'à ce que la douleur cesse. Aujourd'hui, les liens que l'on conserve dans le monde virtuel la ravivent en permanence. Groupes d'amis, listes de connaissances du travail, une notification par-ci, un commentaire par-là, la technologie persiste à vous donner des nouvelles de votre liaison passée même lorsque vous ne demandez rien. Comment résister, alors, à la curiosité masochiste d'en savoir plus ?
Il a mené sa vie de son côté, moi du mien. Les drames familiaux engendrent souvent ce type de réaction, c'est une leçon que j'ai apprise. Nous demeurons unis, bien sûr – la famille reste la famille -, mais entre nous, il y a désormais un spectre qui flotte au milieu de chaque conversation. Ce n'est pas facile de se comporter comme si personne n'était mort.
J'ai acquis une certitude : personne ne change. On n'échappe pas à celui ou celle que l'on est au plus profond de soi. Notre personnalité est semblable à une pierre, on peut tenter d'en atténuer les arêtes, la polir comme un galet, au bout du compte, elle conservera toujours la capacité de s'effriter, ou l'incroyable dureté qu'elle possédait au début.
C'est drôle la vie. Parfois, de petits moments brillent et vous éclairent comme des pépites. Il suffit d'y repenser et de les prendre dans la paume de votre main : des années plus tard, elles n'ont rien perdu de leur éclat.
Nul homme ne sait, tant qu'il n'a pas souffert de la nuit, à quel point l'aube peut être chère et douce au cœur.
[Bram Stoker, Dracula]
Quand la tragédie vous frappe, quelque chose se passe à l’intérieur de vous. Soit vous êtes totalement détruit, soit vous vous murez dans un autre monde. Un endroit où personne ne vous fera souffrir.
Pour savoir si vous tenez réellement à une chose : imaginez que vous ne l'avez plus. Et soyez attentif à la première réaction spontanée qui vous vient.
Cependant, il y a une autre façon de se battre : célébrez votre vie. Ce n'est pas le temps qui reste, qui compte. C'est ce que l'on en fait.
Comme le dit Shakespeare dans La Tempête : "L'Enfer est vide, tous ses démons sont ici."