Fin octobre 1961, c’est la fiesta pour les 80 ans du chaman. Quelques jours seulement après la tuerie parisienne des manifestants algériens venus protester pacifiquement des banlieues, à l’appel du FLN. Années furieuses. On retrouve les corps dans la Seine. Des immolés obscurs. Sans Guernica. Sans l’Allégorie offerte à l’éternité. De Gaulle se tait. Papon, le scélérat des rafles antisémites de Bordeaux, devenu préfet, a frappé. Papon, le pape sanglant.
Picasso roule en Cadillac encadré de motards dans les rues de Vallauris. (pages 224-225)